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    Festival de Gérardmer 2013 : jour 1 !

    Et c'est parti pour cette nouvelle édition du Festival de Gérardmer, qui fête cette année ses vingt ans. Pour l'occasion, c'est le grand gagnant de 2003, Hideo Nakata, qui a ouvert le bal et la compétition avec "The Complex".

    1994 - 2013 : le Festival de Gérardmer fête cette année ses 20 ans d'existence ! À cette occasion, nous vous invitons à revivre chaque journée de cette anniversaire.

    Le film du jour

    The Complex d'Hideo Nakata avec Atsuko Maeda, Hiroki Narimiya...

    Film d'ouverture - Compétition

    Le pitch

    Asuka, une étudiante infirmière, vient d’emménager avec sa famille dans un grand immeuble collectif. Très rapidement, des sons étranges se font entendre depuis l’appartement voisin occupé par un homme âgé et solitaire. Préoccupée par le bien-être du vieillard, elle se rend chez lui et le retrouve mort de malnutrition. Lorsque les bruits reviennent, Asuka retourne sur les lieux et tombe nez à nez sur une apparition du défunt. La panique l’envahit, d’autant plus que sa famille a disparu sans laisser de trace…

    À retenir

    Après la Grande-Bretagne et la toile de Chatroom, Hideo Nakata retrouve les histoires de fantômes japonais qui ont fait sa renommée. Et si The Complex n'a pas grand chose à voir avec sa précédente réalisation, on note quand même un thème commun (la communication) et un talent pour la composition de cadre toujours intact. Au-delà de ça, ce nouveau long métrage s'inscrit plus dans la veine d'un Dark Water, avec le risque de moins surprendre les fans de son cinéma, qui feront sans doute la fine bouche face à un final qui dérape dans le Grand-Guignol. Mais le film parvient à surprendre à mi-parcours, lorsqu'il se fait plus dramatique en se concentrant sur son héroïne, et aborde des sujets tels que le deuil. Pas sûr que ça lui permette d'entrer au panthéon des oeuvres de Nakata, comme en témoignent les applaudissements plus polis que vraiment enthousiastes qui ont accompagné le générique de fin.

    La bande-annonce

    La phrase du jour

    "J'ai vu qu'il y avait quelques bons films programmés dans ce Festival, et j'espère que vous pourrez en voir beaucoup. Pour ma part je vais retourner dans ma chambre d'hôtel boire du brandy dans la coupe que vous venez de me remettre" : après avoir fait étalage des trois mots de français qu'il connaissait ("Bonsoir ! Merci ! Voilà !"), Simon Pegg est d'abord apparu ému et sérieux face à l'hommage qui lui était rendu par le Festival de Gérardmer, avant que le naturel ne revienne au galop. Et il fallait bien ça pour se mettre au niveau du message de son ami J.J. Abrams, lu avant l'arrivée de l'acteur sur scène, et qui commencait ainsi : "La première chose qui me vient à l'esprit à propos de Simon, c'est qu'il est aussi talentueux que petit."

    C'est quoi ton film préféré de Gerardmer ?

    Fêter les vingt ans du Festival, c'est aussi l'occasion de demander aux différentes personnalités quel film, parmi les précédents vainqueurs du Grand Prix, les a marqué. Et on commence avec Joko Anwar, réalisateur de Modus Anomali… qui en a chosi trois.

    Créatures célestes de Peter Jackson (Grand Prix 1995)

    "J'avais vu ses films précédents (Bad Taste, Les Feebles et Braindead) et je ne voyais Peter Jackson que comme un réalisateur drôle et impertinent, mais qui ne ferait que ça. Donc quand j'ai vu Créatures célestes (bande-annonce plus bas), j'ai été soufflé, et ça m'a inspiré car je pense qu'il ne faut pas se frotter à un seul genre, et qu'on peut aller de l'un à l'autre : mon premier film était une comédie romantique, le second un film noir, Modus Anomali est un thriller, et le prochain devrait être très différent. Et mon envie de changer de registre à chaque film est en partie inspirée par ce moment où j'ai découvert Créatures célestes après ses autres films."

    Cube de Vincenzo Natali (Grand Prix 1999)

    "Cube m'a appris qu'il n'était pas nécessaire d'avoir un gros budget et des lieux multiples pour être créatif, et qu'on peut très bien avoir une histoire se déroulant dans un seul décor et quand même être intéressant. Modus Anomali se passe d'ailleurs dans un seul lieu, et on peut y voir l'inspiration de Cube."

    Blood Island de Jang Cheol-soo (Grand Prix 2011)

    "Wow ! J'adore ce film et je l'ai vu de nombreuses fois. J'ai toujours aimé le cinéma coréen, et Blood Island en est une très bonne représentation, car le drame, la caractérisation des personnages y sont très bons, et qu'il contient des scènes complètement dingues."

    Et rendez-vous demain pour la suite !

    Maximilien Pierrette

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