© Le Ranelagh
Le Ranelagh renoue avec ses 50 ans d’histoire de salle de cinéma en proposant une rétrospective de films de répertoire et une exposition consacrée à la mythique société de production Discina. Affiches, photos, scénarios illustrés, documents rares et exclusifs rendront hommage au producteur André Paulvé et à ses chefs d’œuvre emblématiques des années 40.
Au programme, pour un tarif de 8 euros avec placement libre :
La Belle et la Bête de Jean Cocteau - Lundi 10 février à 20h
Lumière d'été de Jean Grémillon - Lundi 17 mars à 20h
Les Visiteurs du Soir de Marcel Carné - Lundi 7 avril à 20h
La Chartreuse de Parme de Christian Jaque - Lundi 5 mai à 20h
Casque d'Or de Jacques Becker - Lundi 2 juin à 20h
Lundi 10 février, La Belle et la Bête de Jean Cocteau sera présenté par un des grands artisans de sa restauration : Ellen Schafer, responsable catalogue pour la Société Nouvelle de Cinématographie (SNC)...
Un ancien cinéma devenu théâtre...
La salle du Ranelagh - 338 fauteuils loges comprises - était à sa construction en 1895 un salon de musique privé, devenu cinéma en 1932, sous la direction de Jean Galland, comédien connu pour ses seconds rôles savoureux chez Max Ophüls, Henri Verneuil ou Yves Robert. Il fût l'un des hauts lieux de projection de la capitale avec une programmation de qualité, fréquenté régulièrement par Marcel Carné ou Gérard Philipe... Les enfants du paradis y furent projetés pendant plus de 15 années les dimanches et lundis jusqu'en 1987.
Les projections ont été interrompues en 1996 pour le transformer en théâtre à plein temps. La salle du Ranelagh a été classée monument historique en 1977.
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Nicolas Journet
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