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    Need For Speed Payback : un vrai Fast & Furious vidéoludique !

    La série des Need For Speed a toujours su tisser un lien étroit avec le 7e art. Avec "Need For Speed Payback", cette relation semble atteindre son paroxysme tant le joueur a l’impression de se retrouver au cœur d’un épisode digne de Fast & Furious.

    Electronic Arts

    Au fil de son existence, la saga Need For Speed a souvent côtoyé l’univers du cinéma à travers ses partis pris (mise en scène, personnages, scènes de courses spectaculaires…) mais aussi par l’intermédiaire d’artistes de talent qui y ont collaboré. Par exemple, la création des environnements des trois premiers jeux Need For Speed est due au designer Peter King qui a ensuite travaillé sur les adaptations de pixels des films Shrek 2Eragon et Le Monde de Nemo. Tandis que c’est l’ingénieur du son Charles Deenen qui a supervisé toute la partie audio de Need For Speed Underground 1 & 2 ainsi que des volets Most Wanted, Carbon et Shift. Pas étonnant dans la mesure où l’homme est renommé en particulier pour avoir été le Sound Designer de Fast & Furious et 2 Fast 2 Furious.

    Par ailleurs, depuis quelques années, les développeurs font appel à des acteurs pour doubler vocalement les protagonistes principaux, mais aussi afin de les représenter digitalement dans l’aventure, à l’instar de Christina Hendricks (la série TV Mad Men) dans Need For Speed : The Run. Ce dernier jeu a même bénéficié d’une bande-annonce réalisée spécialement par Michael Bay ! Une preuve supplémentaire – aux côtés évidemment de l’adaptation officielle du jeu sortie sur grand écran en 2014 - que la série des Need For Speed semble indissociable du cinéma !

    Des personnages forts et des bolides exceptionnels

    Jouant donc à fond la carte du 7ème art, Need For Speed Payback offre d’abord au joueur un véritable scénario, accessible en solo, qui présente de nombreux temps forts. Il reprend d’ailleurs les grandes lignes des films Fast & Furious, à commencer par une poignée de personnages charismatiques réunis au sein d’une même équipe. Celle-ci est prête à tout pour démanteler un cartel de mafieux qui règne sur la région de Fortune Valley.

    Le joueur se glisse alors tour à tour dans la peau de trois amis/pilotes casse-cou, évoquant chacun un protagoniste principal de la saga Fast and Furious. Il y a donc l’instinctif Tyler, l’intrépide Jessica et l’imprévisible Mac, rappelant respectivement Brian O’Conner/Paul Walker, Letty/Michelle Rodriguez et Dominic Torreto/Vin Diesel dans les films Fast and Furious. L’avantage est qu’ici chaque héros possède ses propres capacités et permet ainsi au joueur d’expérimenter diverses manières d’appréhender les missions.

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    A ce casting, complété par des personnages secondaires savoureux, s’ajoute un roster de voitures à tomber par terre. En effet, près de 80 bolides de prestige se retrouvent ici jouables et peuvent même être customisés par l’intermédiaire d’un système de personnalisation très poussé. Beaucoup figurent d’ailleurs au menu des Fast and Furious, comme les Porshe 911 et Cayman, la muscle car Dodge Charger (pilotée par Torreto) ou encore la Nissan Skyline GT-R (la version 1999 conduite à l’origine par O’Conner). Sans oublier évidemment la présence e n jeu des supercars suédoises Koenigsegg – dont le modèle Regera est à dérober au cours de l’aventure – et surtout, en exclusivité, la nouvelle BMW M5, un monstre de vitesse et de puissance ! Et il y a même la possibilité de restaurer des épaves et les métamorphoser en voitures d’exception…

    Une mise en scène très cinématographique

    Histoire de conférer à leur jeu l’aspect d’un véritable long-métrage, les développeurs de Ghost Games ont magistralement soigné sa réalisation. Ainsi, au fil des courses, les angles de caméra se révèlent toujours dynamiques, tandis que les ralentis – désactivables si besoin - versent systématiquement dans le spectaculaire puisqu’ils se déclenchent lorsqu’un adversaire, poussé à la faute, a un accident et se retrouve éjecté de la route. Le résultat, hautement cinématographique, aboutit alors à des cascades du plus bel effet, entre suite de tonneaux, choc frontal contre un obstacle ou encore carambolages en série. Impossible de ne pas penser à nouveau à la série des Fast & Furious, tant l’action sur le bitume se fait « explosive » dans tous les sens du terme.

    D’ailleurs, cet aspect cinématographique est conforté à merveille par de nombreuses cinématiques en temps réel qui parsèment l’histoire, mais aussi par une ambiance visuelle et sonore exceptionnelle. Carrosseries rutilantes, contre-jour à travers les vitres, poussière ou boue maculant le pare-brise… Le niveau de détails graphiques s’avère étonnant, alors que les environnements traversés au cours de l’aventure se révèlent pour beaucoup uniques.

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    Ces derniers, comme le barrage Silver ou l’aérodrome 73 désaffecté, sont l’œuvre du « concept artist » Darek Zabrocki, ayant travaillé sur la série Mindhunter et le film Le Roi Arthur : La légende d’Excalibur. Quant à la bande-son, elle mélange allègrement les morceaux rock, hip-hop et électro, tout en faisant la part belle à la musique instrumentale signée Joe Trapanese, compositeur habitué des blockbusters hollywoodiens tels qu’OblivionTron : L’Héritage ou encore Divergente 2 et 3.

    Des courses-poursuites dantesques

    L’élément capital dans un épisode de Need For Speed reste toutefois les séquences de courses. Bonne nouvelle : dans Payback, la barre semble avoir été mise encore plus haut que d’habitude. D’abord, l’action apparait très variée grâce à des missions en tous genres (braquages, duels au volant, vol de véhicule…) qui promènent le joueur au sein d’un large monde ouvert que tente de quadriller les forces de police. Néanmoins, au fil de l’aventure, tous les moyens sont bons pour échapper à ces dernières, comme rouler à toute vitesse en marche arrière, dans la droite lignée de 60 secondes chrono avec Nicolas Cage, ou encore foncer sur une autoroute à contre-sens, comme dans Police Fédérale Los Angeles de William Friedkin.

    Le joueur est d’autant plus en mesure d’expérimenter ce genre de séquences épiques, que le jeu fait preuve d’un sens probant du découpage/montage au niveau de sa réalisation et que la sensation de vitesse, en vue cockpit, apparaît ébouriffante. Il se dégage même de l’aventure par moments un délicieux parfum de French Connection et Bullit - une Ford Mustang GT semblable à celle de Steve McQueen figure même dans le jeu - deux longs-métrages rendus célèbres pour leur scène de course-poursuite d’anthologie.

    Last but not least : outre les challenges en multi online face à d’autres joueurs humains, il y a aussi la possibilité de défier sur l’asphalte, via des épreuves de drift, runner, tout-terrain, drag ou course, plusieurs ligues de rue. Tels que les mexicains de Graveyard Shift ou les américano-coréens du Riot Club (clin d’œil à l’acteur Rick Yune, de même origine, incarnant l’antagoniste du premier Fast & Furious). Au final, entre scénario palpitant, courses déjantées, tuning de folie et contenu conséquent, Need For Speed Payback s’affirme plus que jamais comme le pendant vidéoludique de la saga Fast & Furious !

    Ci-dessous, la bande-annonce de lancement du jeu :

     

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