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    Chien, Le Sens de la Fête, Pour le réconfort… 1 an avec Vincent Macaigne

    De "Chien" au "Sens de la fête", en passant par son premier long métrage en tant que réalisateur "Pour le réconfort", Vincent Macaigne fait le point sur son année 2017, à l'occasion de la sortie du film de Samuel Benchetrit.

    "Je fais toujours beaucoup de choses en même temps et je n'ai pas d'avis introspectif sur ma carrière, donc je ne sais pas trop quoi en penser", nous répond Vincent Macaigne lorsque nous lui demandons s'il voit 2017 comme une année-charnière dans sa carrière. Il faut dire qu'entre sa première réalisation passée par Cannes, le théâtre et le succès du Sens de la fête, l'acteur a été presque partout. C'était donc l'occasion de faire le bilan avec lui, à l'occasion de la sortie de l'étrange et mordant Chien de Samuel Benchetrit dans lequel il incarne le personnage principal : un homme qui a tout perdu et perd peu à peu son humanité.

    AlloCiné : Comment avez-vous réagi lorsqu'on vous a présenté ce rôle et expliqué ce dont il allait être question avec le personnage de Jacques ?

    Vincent Macaigne : J'avais déjà vu des films de Samuel Benchetrit, donc quand il m'en a parlé, c'est à travers le prisme de ses œuvres précédentes que je l'ai vu. Je trouve même que Chien possède vraiment une atmosphère commune avec Asphalte [précédent long métrage du réalisateur, sorti en 2015, ndlr]. J'étais donc surpris, mais pas tant que cela par rapport à ce qu'il peut faire.

    Le film fait aussi preuve d'une violence et d'une radicalité que l'on retrouve dans vos mises en scène au théâtre. Est-ce aussi ce qui vous a parlé ?

    Je ne sais pas si c'est vraiment ce qui m'a attiré car j'aime beaucoup de genres différents. Je n'ai pas de frontières. Mais c'est vrai que dans le travail, c'était peut-être parfois plus simple car j'avais l'impression de comprendre assez facilement ce que Samuel voulait. Et c'était assez naturel pour moi d'y aller et de le faire ensuite. Ça n'était pas une énorme violence, ça me semblait important pour le film.

    Qu'est-ce qui a donc été le plus compliqué, le plus nouveau, par rapport à vos précédents rôles ?

    Rien de compliqué, mais des choses physiques : rattraper une balle comme un chien peut le faire… bah il faut le faire. Marcher avec les mains au sol, pas vraiment à quatre pattes, c'était très physique. Donc faire ça pendant plusieurs prises, c'était dur sur le plan physique. Mais pas dur à faire, même si ça glissait car on a tourné en décembre [2016] et qu'il y avait de la rosée.

    La preuve en images :

    On vous voit souvent jouer des personnages paumés, en marge. Avez-vous une attirance particulière pour eux ?

    Non, moi je choisis plus un film pour son cinéaste et pour le projet en lui-même. Peut-être que les réalisateurs me projettent plus dans ce genre de personnage, et peut-être que ça va changer, je ne sais pas. Je ne trouverais pas ça très beau ou juste de choisir un film pour le seul rôle, ou pour changer. J'adorerais faire des personnages très différents, mais je préfère choisir le projet pour son réalisateur et ce qu'il veut faire artistiquement parlant.

    Vous n'avez donc pas peur d'être catalogué ?

    Non, et je trouve même qu'il n'y a pas vraiment de rapport entre Chien, La Bataille de Solférino ou Tonnerre. Le seul point commun que l'on peut trouver, c'est que j'incarne des gens qui ne sont pas très très riches. Ceci dit, il y a plus de gens comme ça que de riches dans le monde, et j'ai cru comprendre que le nombre dans gens très riches a encore baissé, donc on est de plus en plus pauvres, et proches d'un système qu'il y avait au Moyen-Âge.

    SUR LA PAGE SUIVANTE, VINCENT MACAIGNE FAIT LE BILAN DE SA PREMIERE REALISATION

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