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    Un fils du sud : une étonnante histoire vraie produite par Spike Lee sur la lutte pour les droits civiques
    Corentin Palanchini
    Passionné par le cinéma hollywoodien des années 10 à 70, il suit avec intérêt l’évolution actuelle de l’industrie du 7e Art, et regarde tout ce qui lui passe devant les yeux : comédie française, polar des années 90, Palme d’or oubliée ou films du moment. Et avec le temps qu’il lui reste, des séries.

    Ce mercredi est sorti en salles Un fils du sud, porté par Lucas Till (MacGyver) et produit par Spike Lee. L'histoire vraie du petit-fils d'un membre du Ku Klux Klan qui a pris le parti des Afro-Américains lors de la lutte pour les droits civiques.

    Star Invest Films France

    De quoi ça parle ?

    En 1961, Bob Zellner, petit-fils d’un membre du Ku Klux Klan originaire de Montgomery dans l’Alabama, est confronté au racisme endémique de sa propre culture. Influencé par la pensée du révérend Martin Luther King Jr. et de Rosa Parks, il défie sa famille et les normes sudistes pour se lancer dans le combat pour les droits civiques aux États-Unis.

    C’est avec qui ?

    Lucas Till, connu pour avoir repris le rôle de MacGyver dans une série diffusée pendant 5 saisons, tient le premier rôle de ce film, face à Lucy Hale (Action ou vérité, Pretty Little Liars), mais aussi Julia Ormond (Mad Men) et Brian Dennehy (le shérif de Rambo, Le Ventre de l'architecte) dans l'un de ses derniers rôles.

    Il s'agit du quatrième long métrage de Barry Alexander Brown, l'un des monteurs de Spike Lee, qui a travaillé sur School Daze, Malcolm X, He Got GameLa 25ème heure ou Inside Man.

    Un fils du sud
    Un fils du sud
    Sortie : 16 mars 2022 | 1h 46min
    De Barry Alexander Brown
    Avec Lucas Till, Lucy Hale, Lex Scott Davis
    Presse
    2,9
    Spectateurs
    3,3
    louer ou acheter

    Ça mérite le coup d'œil ?

    Le film s'ouvre sur la vision d'un homme blanc en passe d'être pendu, et nous raconte comment il en est arrivé là. Il s'agit de Bob Zellner (Lucas Till), petit-fils d'un membre éminent du Ku Klux Klan, qui s'engage pour les droits civiques en plein Alabama de l'année 1961, aidant les Afro-Américains dans leur lutte.

    Comme le fait régulièrement son maître à penser Spike Lee (producteur délégué sur le film), le réalisateur Barry Alexander Brown s'en remet parfois aux images d'archives pour illustrer son propos et rappeler aux spectateurs le racisme tel qu'il était ouvertement assumé à cette époque, tout en ajoutant un rappel de contexte bienvenu.

    Un fils du sud fonctionne à la perfection lorsqu'il repose sur les dialogues cinglants entre Bob et les militants des droits civiques, qui ont du mal à croire qu'un Blanc soit vraiment de leur côté et ne vont pas le ménager pour s'assurer que c'est bien le cas ! En revanche, le film pêche parfois par un relâchement des dialogues, quelques scènes clichées et une voix-off un peu trop présente.

    Reste une histoire vraie méconnue et bien traitée, qui mettra un coup de projecteur sur cette petite histoire, intimement liée à la grande.

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