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    Demain nous appartient : "Victoire va avoir d'étranges visions"... Les révélations de Mayel Elhajaoui (Georges) sur l'intrigue Coeur brisé
    Jérémie Dunand
    Jérémie Dunand
    -Chef de rubrique télé / Journaliste
    Bercé dès l’enfance au rythme de Sous le soleil, de P.J., ou des sagas de l’été, il se passionne de plus en plus pour les séries françaises au fil du temps. Et les dévore aujourd’hui (presque) toutes, de Balthazar à Scènes de ménages, en passant par Hippocrate, Candice Renoir, Ici tout commence.

    Alors que Victoire, gravement malade, va devoir subir une greffe de cœur dans "Demain nous appartient", Mayel Elhajaoui se confie sur l'avenir du couple Georges-Victoire et revient pour nous sur l'évolution de son personnage et ses envie de comédie.

    Capture d'écran/TF1

    AlloCiné : Georges fait indéniablement partie des personnages qui ont le plus évolué depuis le début de Demain nous appartient. Récemment, il est monté en grade au sein de la police en prenant la tête de la PTS. Etes-vous heureux de cette évolution ?

    Mayel Elhajaoui : Bien sûr. De toute façon, j’ai toujours été bien servi par les auteurs. Je dois avouer que lorsqu’on m’a annoncé que Georges allait diriger la PTS, je ne savais pas comment allait être abordée cette évolution professionnelle. Mais, comme le disent les producteurs, c’est finalement une promotion naturelle, qui est calquée sur une réalité de vie.

    Après trois ans et demi, un bon fonctionnaire de police qui a fait ses preuves peut obtenir une promotion. Ils ont fait les choses dans une certaine cohérence avec la réalité, c’est extrêmement plaisant.

    Et puis cette évolution me permet de jouer avec de nouveaux partenaires, comme Raphaele Volkoff, avec qui j’avais peu tourné auparavant, et Adrien Rob, qui a rejoint la série dans le rôle de Damien. Ça crée un nouveau mécanisme, de nouvelles affinités à trouver. Ça me remet dans un process de recherche, d’écoute, de ping-pong avec les autres.

    C’est différent du travail quotidien avec les autres comédiens qui évoluent au sein du commissariat depuis des années, où on a parfois l’impression d’être sur des rails car ça fonctionne parfaitement. C’est un process très intéressant pour un comédien : on écoute l’autre, on le découvre, on voit comment il travaille, et on finit par trouver de nouveaux repères.

    Après l’intrigue de rentrée centrée sur le lycée, Georges se retrouve au cœur d’une nouvelle arche très dramatique consacrée à Victoire. Que pouvez-vous dire sur cette nouvelle intrigue ?

    Victoire tombe malade, c’est un vrai choc, ça leur tombe dessus sans prévenir. Ça va précipiter le retour de Sandrine, qui va rentrer de Guadeloupe, parce que Victoire vit quelque chose de grave. C’est donc naturel, Sandrine doit être là pour la soutenir.

    Et ce que je peux dire c’est que le couple Georges-Victoire va traverser quelque chose d’assez inédit et d’assez fort. Victoire va avoir d’étranges visions. Elle va ressentir une sorte de culpabilité, elle va sentir des choses. Et Georges, de manière pragmatique, va essayer de la rassurer. C’est assez bien fait. Et c’est une intrigue qui vous réserve beaucoup de surprises.

    Demain nous appartient
    Demain nous appartient
    Sortie : 2017-07-17 | 30 min
    Série : Demain nous appartient
    Presse
    3,2
    Spectateurs
    2,1
    Voir sur TF1+

    Victoire et Georges font partie des couples phares de Demain nous appartient. Doit-on s’inquiéter pour leur avenir amoureux, au vu de ce qu’ils vont traverser dans les épisodes à venir ?

    C’est sûr que c’est un couple qui fonctionne très bien. Mais il va y avoir des surprises. On essaye toujours de surprendre dans Demain nous appartient. Il va y avoir des choses fortes en émotions qui vont créer des choses au sein du couple, et qui auront des conséquences au-delà de leur relation.

    Aimeriez-vous qu’un mariage ou un bébé soit prochainement à l’ordre du jour pour Victoire et Georges ?

    Pourquoi pas, oui. Encore une fois, ce serait une évolution qui, comme la promotion de Georges à la PTS, s’inscrirait dans quelque chose de logique pour un couple qui vit ensemble depuis plusieurs années. Et je pense que le public a envie de ça. Donc on verra.

    Cela pourrait apporter davantage de légèreté au couple, qui a traversé pas mal d’épreuves et d’intrigues assez dramatiques. D’autant plus que votre binôme avec Solène Hébert fonctionne très bien dans le registre de la comédie aussi…

    J’aimerais beaucoup faire plus de comédie avec Solène Hébert parce que je trouve qu’elle est sous-exploitée dans ce registre-là. Tout le monde la voit comme une très belle actrice, mais elle est aussi super drôle. On se marre énormément sur le tournage.

    Capture d'écran/TF1

    Peut-on aussi espérer voir davantage de scènes entre Georges et Mona, sa mère, incarnée par Catherine Benguigui ?

    C’est un bonheur de travailler avec Catherine. Et, oui, c’est prévu. Marc Kressmann, le nouveau directeur de collection de la série, a trouvé que j’étais sous-exploité dans la comédie, donc il va remédier à ça. Et les fans le demandent. Et puis pour moi, la comédie, c’est une continuité car je vais bientôt monter sur scène pour faire marrer les gens. C’est ambitieux mais je vais y arriver (rires).

    Et j’ai un amour pour la comédie qui est ancré en moi, de par ma famille, mes origines. Donc aller davantage vers ça dans Demain nous appartient c’est évidemment quelque chose dont j’ai envie. Que ce soit avec Solène Hébert ou avec Catherine Benguigui.

    Comment avez-vous vécu tous les changements récents et les nombreux départs qui ont eu lieu dans la série, dont celui de Juliette Tresanini ?

    Ce sont des choses qui arrivent et qu’on subit, car ce sont des paramètres que l’on ne maîtrise pas. Et la réalité de la vie fait que les téléspectateurs ont envie d’un peu de changement, même s’ils se plaignent parfois. Les nouveaux comédiens qui arrivent sont censés apporter une fraîcheur, une nouveauté qui doit pouvoir donner envie à un public qui ne nous regardait pas, ou ne nous regardait plus, de s’intéresser à la série. C’est important au bout de quatre ans.

    Mais, évidemment, ça nous rend toujours triste de voir des camarades faire des pauses, partir, ou être forcés d’arrêter. Dans tous ces cas-là, ce n’est pas très simple pour nous. Mais on sait que ce métier est fait de ça aussi. Et puis on sait qu’on va se retrouver, qu’ils peuvent revenir. Tout est possible.

    Y a-t-il des comédiens avec qui vous aimeriez partager davantage de scènes ?

    J’ai beaucoup de chance avec le commissariat car j’ai de super partenaires de jeu, que ce soit Camille Genau, Julie Debazac, Samy Gharbi, Franck Monsigny, Raphaele Volkoff, ou Adrien Rob. Mais j’aimerais beaucoup tourner un peu plus avec Ingrid Chauvin, qui est d’une drôlerie incroyable.

    Et parmi les nouveaux visages de la série, des comédiens comme Charlotte Gaccio et Emmanuel Moire nous donnent forcément envie de les découvrir. Charlotte a un vrai sens de la comédie. Et, Emmanuel, je suis un grand fan de comédies musicales, donc je suis ravi qu’il ait rejoint la série. Mais Demain nous appartient est une grande famille et j’ai envie de tourner avec tout le monde, vraiment.

    Capture d'écran/TF1

    Vous évoquiez tout à l’heure Marc Kressmann, qui a succédé il y a quelques mois à Eric Fuhrer en tant que directeur de collection de la série. Aviez-vous la sensation qu’il était nécessaire d’apporter un peu de fraîcheur au niveau de l’écriture ?

    Honnêtement, je n’ai pas le recul nécessaire pour juger de ça. Mais si je parle égoïstement de Georges, il a toujours été bien servi. Et il continue de l’être. Et je pense qu’Eric et Marc ont le même but : amener la série aussi haut que possible. Et je leur tire mon chapeau car écrire un feuilleton quotidien c’est très, très compliqué.

    Quels sont vos projets en dehors de la série ? Peut-on espérer vous voir bientôt sur scène avec votre one-man show ?

    Il y aura peut-être un film en fin d’année. Mais pour l’instant je reste en récurrence sur la série, c’est ma priorité. Et ensuite je vais monter sur scène, oui. Je vais commencer par un petit showcase à Paris en octobre. Ensuite je vais faire quelques plateaux d’humour, de stand-up, pour roder le spectacle. Pour un début de spectacle début 2022, j’espère.

    Je suis impatient car je reçois beaucoup de messages de fans qui savent que je vais monter sur scène et ont hâte d’avoir les dates. C’est beaucoup de pression, beaucoup de peur, mais j’ai un besoin naturel et viscéral de me mettre en danger et de sortir de ce confort.

    Je n’ai jamais fait ce métier pour me dire "Je suis en sécurité, je tourne, je gagne bien ma vie, et les gens me reconnaissent". J’ai besoin de me mettre en danger et d’aller faire marrer les gens, quitte à m’exposer à des critiques bien sûr. Mais c’est le jeu. J’ai besoin de le faire. Et s’il n’y avait pas eu le Covid, j’aurais fait Avignon l’an dernier. Les choses ont évolué depuis, inévitablement, mais l’envie reste la même.

    Propos recueillis lors du Festival de la fiction TV de La Rochelle.

    La bande-annonce des prochains épisodes de Demain nous appartient :

     

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