Dans Athena, Romain Gavras a imaginé une tragédie grecque en plein cœur d’une cité. Après la mort de son plus jeune frère, décédé des suites d’une prétendue intervention de police, Abdel (Dali Bensalah) retrouve sa famille déchirée.
Entre le désir de vengeance de son petit frère Karim et le business en péril de son grand frère dealer Moktar, il essaye de calmer les tensions. Minute après minute, la cité Athena se transforme en château fort, théâtre d’une tragédie familiale et collective à venir.
La caméra de Gavras nous plonge au cœur de ce chaos, avec des images que les spectateurs ont trouvé époustouflantes ou dignes d’un clip. Le metteur en scène n’a en effet pas lésiné sur les moyens, entre plans-séquence et caméra IMAX pour filmer au plus près de l’action.
Si la partie visuelle semble mettre tout le monde d’accord, Athena pêche sur le fond toujours selon les abonnés. La faute à des dialogues "limités", une histoire "pas du tout réaliste" et à des personnages "pas attachants".
Et pour aller plus loin dans la catégorie "film de banlieue", ce spectateur vous conseille Gagarine, présenté à Cannes en 2020, avec Alséni Bathily, Lyna Khoudri et Jamil McCraven :