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    The Bold Type, Mr Mercedes, Ozark... 7 séries de l'été qu'il ne fallait pas rater !

    Si Game of Thrones, The Defenders et Twin Peaks ont occupé l'espace médiatique tout l'été -à tort ou à raison- quelques pépites dont on a moins parlé sont aussi nées. Si vous ne les avez pas encore vues, il n'est pas trop tard !

    La bande-annonce de The Bold Type, notre plus gros coup de coeur série de l'été :

     

    THE BOLD TYPE

    Surprise de l'été, The Bold Type, sous ses airs superficiels et déjà vu, raconte bien plus que "les aventures personnelles et professionnelles de Jane, Kat, et Sutton, trois amies new-yorkaises qui réalisent leur rêve en travaillant pour Scarlet, un magazine féminin à succès". Ouvertement féministe, franchement progressiste, irrésistiblement moderne et subtilement idéaliste, la série inspirée de la vie de Joanna Coles, ex-rédactrice en chef de Cosmopolitan, séduit par son charme fou et ses messages positifs, jamais moralisateurs.  Inédite en France

    MR MERCEDES

    Enfin une adaptation de Stephen King digne de ce nom ? (alors que The Mist, également lancée cet été, rejoint la longue liste des ratages) Sans être exceptionnelle, Mr Mercedes raconte l'histoire de Bill Hodges, un flic à la retraite, qui est mis au défi par un criminel de reprendre une vieille affaire non résolue qui l'a toujours tracassé : un chauffard au volant d'une Mercedes volée avait causé un massacre, deux ans plus tôt, en tuant délibérément pas moins de 16 personnes. Après une scène d'ouverture violente, qui résonne tristement avec l'actualité, la série prend le temps de creuser les portraits de ses personnages, dans un mélange de glauque et d'humour noir qui surprend. Un bon démarrage à confirmer... Inédite en France

    ATYPICAL

    Peut-être passé un peu trop inaperçue, Atypical, qui suit le quotidien de Sam, un jeune lycéen autiste campé par Keir Gilchrist (United States of Tara), s'impose pourtant comme la série feel-good de l'été, dont se dégage une sincérité et un charme fous. Mix entre dramédie familiale et récit initiatique sur les premiers émois adolescents, la série nous emporte grâce à sa galerie de personnages attachants, de la mère surprotectrice en perte de repères (Jennifer Jason Leigh) à la psy dont le héros s'amourache, en passant par Casey, la soeur de Sam, incarnée par la révélation Brigette Lundy-Paine, bluffante. Disponible sur Netflix

    THE SINNER

    The Sinner, qui signe le grand retour de Jessica Biel devant et derrière la caméra (en tant que productrice), raconte l'histoire perturbante de Cora Tanner, une jeune mère de famille sans histoire qui, prise d’une rage soudaine, commet un acte irréparable en public. Ignorant les raisons qui l’ont poussée à agir de la sorte, elle est incapable de justifier son action. Dans la forme à mi-chemin entre The Night Of et The Affair, The Sinner est une curiosité brillamment interprétée et mise en scène, surprenante, qui explore la maladie mentale avec subtilité et un vrai sens du suspense. Bientôt sur Altice Studio (SFR Play)

    OZARK

    Proche de Bloodline visuellement, avec un pitch qui fait irrémédibablement penser à Breaking Bad -Marty blanchit discrètement de l’argent pour le compte d’un baron de la drogue; Lorsque son partenaire le trahit, il doit rapidement déménager avec sa famille aux monts Ozarks. Sur place, il se retrouve malgré lui opposé à un dealer local dont il concurrence dangereusement le business...- Ozark démarre sur un sentiment de déjà vu mais parvient à trouver sa propre identité au fur et à mesure et offre à Jason Bateman & Laura Linney des rôles d'envergure. Disponible sur Netflix

    SNOWFALL

    Lancée le 5 juillet dernier sur FX aux États-Unis, Snowfall, créée par John Singleton (Boyz'n the Hood), est sans conteste une proposition ambitieuse, qui s'intéresse à la montée du crack dans les années 1980 à Los Angeles, et suit notamment l'ascension du jeune Franklin (Damson Idris), qui va passer du deal d'herbe à celui d'une drogue bien plus dure pour, il l'espère, se sortir de la rue. Une plongée passionnante, à l'atmosphère implacable (autant visuelle que sonore), qui malgré une tendance trop chorale (elle n'est jamais meilleure que quand elle s'intéresse à Franklin) et quelques personnages un peu clichés, parvient petit à petit à trouver son rythme pour finalement nous rendre accros. Inédite en France

    FRIENDS FROM COLLEGE

    Créée par Nicholas Stoller (réalisateur des films Sans Sarah rien ne va et Nos pires voisins), la comédie Friends from College suit les retrouvailles, à l'aube de la quarantaine, d'une bande de potes qui s'est connue à Harvard 20 ans plus tôt. Entre humour trash et regard nostalgique vers le passé, elle dresse le portrait de 6 adultes immatures, qui refusent de grandir, et finit par nous accrocher, nous attendrir et nous faire rire beaucoup, alors que ses héros souvent imbuvables auraient pu la rendre très irritante. La "faute" à son casting au top, emmené par les très bons Keegan-Michael Key et Cobie Smulders. On en redemande et ça tombe bien, une saison 2 est déjà commandée. Disponible sur Netflix

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