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    Scanners
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2011
    Premier grand succès en France de David Cronenberg, "Scanners" est une oeuvre ètrange qui oppose dans un dèluge d'effets gore des individus qui ont la facultè de tuer leurs adversaires par la pensèe! Michael Ironside est toujours aussi inquiètant, Jennifer O'Neill toujours aussi belle mais on n'oubliera pas de sitôt le plan d'anthologie de la tête qui explose qui a fait les dèlices des amateurs de gore! Mais Cronenberg est avant tout un conteur fascinè par la trouble beautè des monstres! Après "Scanners", le cinèaste signera d’ailleurs une suite remarquable de films d'horreur au scènario très original! Au final , un classique du genre qui a connu deux suites d'assez bonne facture sans valoir ce premier opus qui repose sur la dualitè du bien contre le mal...
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    296 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2014
    En l’espace de quelques métrages ("Stereo", "Crimes of the Future", "Rage", "Frissons" et "Chromosome 3"), David Cronenberg a réussi à se faire un nom dans le domaine du fantastique avec un grand « F » en nous livrant ses obsessions pour l’être humain, sa chair, son esprit et ses travers. "Scanner"s continue sur cette lancée mais, cette fois-ci, lorgnant un peu plus sur la SF : dans un futur proche, une organisation cherche à rassembler les Scanners, des humains mediums aux pouvoirs psychiques assez impressionnants, afin d’éviter qu’ils rejoignent Revok, un scanner qui en a regroupé d’autres pour former un groupe rebelle désireux de changer le système. Pour parvenir à démasquer Revok et le mettre hors d’état de nuire, l’organisation recrute un jeune sans-abri dont les capacités semblent au-delà de la moyenne…Il est évident qu’en choisissant ce scénario, Cronenberg voulu toucher un plus large public qu’il avait l’habitude d’atteindre avec ses précédents films ; cependant, cela ne l’empêche pas de le tenter en y traitant ses sujets favoris : même si ici le thème principal demeure l’esprit par l’intermédiaire des pouvoirs télépathiques et télékinésiques des protagonistes, le rapport avec la chair (le cerveau étant tout simplement le prolongement du corps) n’est pas occulté, bien au contraire ce rapport est très présent surtout lors de certains révélations (les « nouveaux-nés ») ou lors de la conclusion de l’affrontement final. Dans cette enquête teintée de fantastique (il faut avouer qu’il était assez rare à l’époque qu’un film parle de pouvoirs psychiques), Cronenberg n’hésite pas à aller loin dans la démonstration de la force de l’esprit notamment au cours de deux scènes mémorables où il s’en donne à cœur joie avec des effets spéciaux bien trouvés (le budget du film est assez dérisoire : moins de 4 millions de dollars !) et un gore assumé : la scène de l’auditoire et le combat final entre Cameron et Revok. D’ailleurs, ce fameux affrontement résume à lui seul le film et les obsessions de Cronenberg : même si le combat est avant tout psychique, l’intelligence est plus forte que la puissance pure et cela passe par le corps (la chair). La mise en scène de Cronenberg, tout en étant bonne, est assagie par rapport à ses habitudes, mais certains cadrages et son jeu sur la lumière arrivent à confirmer l’ambiance générale du récit qui est assez malsaine. La musique de Howard Shore accentue cette atmosphère oppressante et le son utilisé lorsqu’un scanner utilise son pouvoir, sorte d’onde aigüe désagréable, traduit la puissance par l’agression auditive qu’elle nous inflige. Un très bon travail général sur l’ambiance générale du film qui lui donne une identité propre. Côté acteurs, on pourra apprécier les prestations justes de Patrick McGoohan et Jennifer O’Neill, mais surtout on appréciera grandement Stephen Lack en paumé devenant quelqu’un en apprenant à maîtriser son don et Michael Ironside toujours délicieux dans un rôle de méchant. La confrontation entre les deux est l’une des plus marquante en qualité de jeu d’acteurs qu’il m’a été donné de voir dans un film !
    Avec "Scanners", Cronenberg sort un peu des sentiers battus (tout en continuant d’appréhender les sujets qui le passionnent) en ne nous proposant rien de moins que le premier film de super-héros modernes avec des pouvoirs, bien loin de l’iconerie traditionnelle des comics américains. Certainement PAS LE meilleur Cronenberg, mais assurément UN BON Cronenberg !
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 085 abonnés 4 213 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    La première fois que j’ai vu le Scanners de David Cronenberg, j’ai eu le sentiment d’une petite série B de SF efficace mais sans plus. Le revisionnage m’apporte exactement la même impression en fait !
    Le souci du scénario c’est que de bonnes idées parsèment une intrigue à l’évidente allure de superficialité. Ça avance, mais on a l’impression que peu de choses sont approfondies. L’enquête de Vale pour remonter à Revok est très légère, l’origine des scanners aussi, le final reste assez convenu, ce Scanners manque en plus un peu de spectaculaire quoiqu’on en dise. Du coup on se retrouve avec de bonnes choses, comme dans la plupart des Cronenberg au demeurant, mais ce n’est pas plus qu’une petite série B divertissante et plutôt bien rythmée, alors que le potentiel pour s’imposer comme le film de télépathie par excellence était bien là. Dommage.
    Le casting a révélé Michael Ironside. Ce dernier est toujours excellent en méchant, et il n’a pas beaucoup de mal à voler la vedette au timide Stephen Lack, épaulé d’une Jennifer O’Neill qui ne semble pas franchement dans son élément ! En dehors d’Ironside, celui qui retient surtout l’attention c’est Patrick McGoohan, qu’on aurait presque aimé voir davantage. Donc vous l’aurez compris, ici le méchant est top mais côté gentil on se retrouve avec un duo pas mémorable, et la faible carrière de Stephen Lack s’explique assez au vu de sa performance peu marquante ici.
    Visuellement Scanners est surtout connu aujourd’hui pour la fureur de quelques effets visuels. C’est vrai que les effets horrifiques sont réussis et bien sympas, au milieu d’un métrage qui séduit par des décors et une ambiance plutôt high-tech néanmoins très estampillés années 80. On est loin du travail visuel des films plus tardifs de Cronenberg, qui ici ne soigne pas outre mesure la dimension artistique de son métrage qui reste avant tout un film de genre efficace mais basique. La bande son reste cependant appréciable.
    Scanners c’est du petit film efficace mais pas mémorable. Le scénario est finalement assez convenu, et on ne ressent pas la patte singulière du réalisateur, à l’instar d’ailleurs de son précédent métrage : Chromosome 3. Du cinéma de transition pour un réalisateur qui s’affirma surtout dans les années 80. 3.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Après quelques films expérimentaux, Scanners est pour moi le premier – et peut peut-être le plus grand – chef d’œuvre de la carrière de David Cronenberg. C’est à la fois tellement sec, malsain et pénétrant. Je me doute que certains ressentiront un rejet mais moi, j’adore sentir qu’on triture ce lien étrange et déroutant qui existe entre le corps et l’esprit. Pour ça, « Scanners » est un chef d’œuvre.
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Une sorte de science-fiction introspective,par un David Cronenberg,qui pu laisser libre cours à sa passion pour la complexité du cerveau humain."Scanners" a été tourné avec un petit budget,plutôt habilement contourné,notamment lors d'une scène finale extrêmement spectaculaire pour l'époque(1981).Mais il se montre bien kitsch aujourd'hui,tant esthétiquement que scénaristiquement.La lenteur de son rythme est désespérante,alors que les dialogues sont d'une banalité rare,récités sans conviction par des acteurs qui n'y croient pas(excepté Michael Ironside,trop peu présent).Bien sûr,ce parallèle entre la puissance des ordinateurs et ces Scanners,humains doués de télépathie incontrôlable,intéresse au plus haut point Cronenberg,ancien étudiant en médecine mentale.Le film oscille entre réflexion métaphysique,sévices corporels et lutte de pouvoirs,sans trouver son équillibre.La musique d'Howard Shore,oppressante,donne le ton d'un avenir bien sombre pour l'humanité.Pour Cronenberg,le salut passe par les progrès scientifiques.Uniquement.D'accord,mais il a perdu au passage sa touche de folie(comme dans Frissons)et sa capacité à instaurer des univers et personnages insolites.Un brouillon dans sa filmographie.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2020
    Après Chromosome 3 (1979), David Cronenberg nous plonge au cœur d’une terrifiante histoire, celles des Scanners, des télépathes vivants en marge de la société, car ils ont le pouvoir d’influencer (voir de tuer) n’importe quel humain par le biais de la pensée.

    Dans la droite lignée de ses précédentes réalisations, le cinéaste canadien continue de s’intéresser de près aux mutations génétiques, à la science en générale, au corps humain et à la psyché.

    Les scènes cultes du film restent encore à ce jour bluffantes, que ce soit celle de la fameuse tête qui explose en passant par le duel final, on est littéralement subjugué par les prouesses techniques déployées à l’époque. Sans parler des autres scènes toutes aussi intéressantes scénaristiquement parlant et notamment le sondage de l’ordinateur principal de la ConSec via les circuits électroniques d’une cabine téléphonique ! On sent que le réalisateur maitrisait son sujet de bout en bout, car même si l’histoire peut paraître abracadabrantesque, on n’en reste pas moins tenue en haleine et ce, jusqu’à la toute fin.

    Et bien évidemment, que serait Scanners (1981) sans l’interprétation glaçante d’un Michael Ironside électrisant, face à Stephen Lack, Jennifer O'Neill & Patrick McGoohan (Dr. Paul Ruth).

    Et force est de constater que près de 40 ans après, le film supporte encore le poids des années. Certes, il a pris un coup de vieux sur la mise en scène, mais pour ce qui est du jeu des acteurs et (le plus important, ce qui en a fait sa réputation) le maquillage prothétique (ou make-up effects), le film peut se targuer de faire bien mieux que certaines grosses productions gavées d’SFX (et prouve s'il le fallait encore, de la pertinence du "prosthetic makeup").

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Evidemment ceux qui ont vu le film attiré par le slogan semi mensonger de l'affiche (10 secondes vous tremblez, 15 secondes vous étouffez, 20 secondes vous explosez !) ne peuvent être que déçus : ce n'est pas un film gore même si certaines scènes choc le sont, mais un thriller fantastique plutôt intéressant et fourmillant d'idées. On regrettera certaines longueurs et le fait que le twist final laisse pas mal de questions dans l'ombre. (ou alors c'est moi qui n'ai pas tout compris)
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2017
    Film encore une fois prophétique signé par un D. Cronenberg alors autant agité par ses questions de mise en scène et de divertissement que par ses envies d'auteur et ses thématiques. Organique, palpable, parfois oppressante, l'atmosphère mise en place par le cinéaste est impeccable, prenant son temps pour introduire ses personnages et son univers. Un univers de multinationales qui tirent les ficelles dans l'ombre, de couloirs impersonnels et de couleurs déprimantes. Porté par un excellent casting (sauf le héros, interprété par un acteur fade et manquant d'intensité), le film se suit bien, multipliant les passages virtuoses, les fusillades et les duels entre des êtres doués de pouvoirs psychiques. Alors certes, ça ne suffit pas à en faire un film de super-héros pur et dur mais Cronenberg en emprunte certains codes. Un excellent film fantastique, réflexion sur notre monde mais aussi le statut d'artiste au milieu d'une industrie (la métaphore est parfois lourdement soulignée mais elle demeure pertinente et efficace), un film parfois difficile à regarder, qui instille une tension permanente grâce aussi à un design sonore particulièrement bien pensé dans ce sens. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 octobre 2018
    Une idée de départ aussi étrange qu'intéreressante, mais qui finalement ne tient pas ses promesses. La faute entre autre, au fait que le film a très mal vieilli.
    videoman29
    videoman29

    203 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2018
    Le réalisateur Canadien David Cronenberg est tout sauf un cinéaste comme les autres ! Ses films, aussi rares que précieux, sont comme autant de pierres angulaires qui ont contribué à bâtir le cinéma fantastique contemporain... « Scanners », sorti en 1981, ne fait d'ailleurs pas exception à cette règle. Dès les premières minutes ont reconnaît l'effrayante patte du Maître et son goût immodéré pour les expériences médicales et la manipulation sociétale... Les « scanners » sont des télépathes très puissants, victimes d'une aberration génétique alors qu'ils n'étaient encore que des fœtus. A présent, traités comme des parias, ils font l'objet d'expériences génétiques et sont finalement contraints de se cacher pour survivre, en marge de la société. Ils utilisent aussi leurs étonnantes capacités mentales comme une arme, pour se défendre et imposer aux autres leur volonté. Certaines séquences, Cronenberg oblige, sont d'une violence inouïe voire à la limite du gore (explosions de têtes, combustion spontanée etc...). J'en profite pour saluer les effets spéciaux de l'époque, qui restent encore d'une étonnante efficacité près de 40 ans après leur conception. Ce film, devenu culte depuis bien longtemps, n'est certes pas à mettre entre toutes les mains, mais je le conseille vivement aux plus curieux d'entre vous. Il s'agit d'un pur classique qu'il convient de visionner avec grand respect !
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2013
    Une série B plutôt moyenne mais assez bien réalisée. Très daté, le film reste assez premier degré et on a l'impression que le réalisateur ne prend pas de recul. Cela reste malgré tout un bon divertissement, sans génie, mais quelques scènes valent le détour. Bref du Cronenberg pas très inspiré mal servi par un casting plus que moyen.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    69 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2013
    Entre les mains d’un tâcheron, ce film de science-fiction étrange traitant de la télépathie aurait facilement pu basculer dans la nanardise la plus totale. Mais, en 1981, David Cronenberg est déjà un réalisateur accompli et sait aller au-delà des simples apparences pour transcender son sujet. C’est dans ce long-métrage que le cinéaste développe pour la première fois son concept du lien intime entre la psyché, la matière organique et la technologie qui sera un des thèmes récurant de sa filmographie et atteindra son apogée dans des films comme Vidéodrome ou ExistenZ. Une œuvre différente (comme souvent avec ce réalisateur) mais inégale qui marque le début d’une période un peu plus commerciale de la carrière de Cronenberg.
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2013
    Scanners démarre avec une bonne idée mais ce thriller fantastique, le début est sympa mais peu a peu le film se perd et s'essouffle .
    Il y'a plusieurs conséquences a l'essoufflement du film, le premier qui frappe a l'oeil c'est son rythme inexistant, ennuyeux a crever on s’ennuie ferme et les 1h40 paraissent bien longues .
    Ensuite le traitement est lourd, lourd car le rythme soporifique qui s'y appuie le rend peu a peu de moins intéressant, lourd car a mesure que les minutes défilent et que l'histoire avance on trouve que le sujet de base est de moins en moins bien exploité .

    Ensuite les fameuses attaques psychique ou je sais pas trop quoi semblent plus ou moins ridicule, alors oui il n'y a pas un gros budget et ça date de 1981 mais voir un gars faire une tête étrange et le type en face simuler je ne sais trop quoi en devient parfois hilarant et là ça a sacrément mal vieillit .
    Il reste bien cette fameuse scène ou une tête explose qui est devenue culte, mais bon mieux vaut regarder le gif sur google que de se taper 1h40 de lenteurs et d’ennuis profond .

    Le film sent a plein nez la sauce 80"s mais ça le rend kitsch a mort, ce qui sauve un peu le film serait la musique qui joue un rôle important ( indispensable même ) et quelques acteurs assez bon, même si d'autre ne semble pas trop y croire .
    Peu être spectaculaire et impressionnant pour l'époque mais a l'heure actuel son rythme soporifique le rend déconcertant et désespérant, reste une affiche sympa, une scène culte et un Cronenberg bourré d'ambition .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 avril 2010
    un film de science-fiction intelligent, crédible mêlant espionnage, cyberpunk, thèmes de prédilections de Cronnenberg et mythe antique.
    Ce petit film à moyen budget raconte comment une organisation nommée ConSec tente de mettre hors d'état de nuire un scanner (être doué de contrôlé l'esprit des gens ou de les tuer) en utilisant un autre scanner encore plus puissant. Derrière cette intrigue qui aurait pu se perdre dans des explications qui feraient perdre pied au spectateur, David Cronnenberg déploie une maîtrise totale de son sujet (rappelons qu'il étudia la médecine et que la technologie le fascine) et offre, à chaque questionnement du spectateur, une réponse claire et précise. Après avoir expliqué les détails importants de son intrigue, au travers d'expériences, d'explications scientifiques et de vidéos, le futur réalisateur de Eastern Promise nous invite à entrer dans le monde de la manipulation: quelle se manifeste à travers la manipulation du corps par l'esprit (un thème récurent chez Cronnenberg) abordé comme un film de karaté à travers un entraînement où le héros ( Stephen Lack) montré d'abord comme faible, parvient à maîtriser son pouvoir jusqu'à presque causer la mort à son interlocuteur, par des chantages ou des retournements de situations qui laissent présager qu'il faut se méfier de tout le monde. Nous parlons de chantages ou de retournements de situations ce qui cillé très au film d'espionnage puisqu'il met en scène un héros devant mettre fin aux agissements du méchant (Michael Ironside parfait).
    Quant au Cyberpunk, Cronnenberg y pioche cette idée de puissantes organisations cherchant à dominer le monde via des expériences et bien évidement l'idée des Scanners et leur complexité. Quant au mythe, Scanners renvoie à la célèbre mythologie romaine des frères Remus et Romulus où les deux frères sont obligés de se battre jusqu'à la mort.c'est dans un duel final que se profile la thématique de Cronnenberg mais d'un point de vue graphique. Un film raiment bon
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    114 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2013
    Visionnaire ! Scanners explore dès 1981 les pouvoirs psychiques (télépathie, télékinésie) et leurs effrayantes possibilités. A redécouvrir, le duel final (et l'incroyable idée qu'elle couve) restant d'une puissance folle, malgré des effets spéciaux d'un autre temps. Un film précurseur, qui secoue, met mal à l'aise, possède son univers propre... et l'air de rien, le premier film de super-héros "organiques" de l'ère moderne. Merci Cronenberg.
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