Derniers Avis sur Le Mécano de la Générale

Mais quel ennui...! Certes le cinéaste recourt à des trésors d'inventivité pour varier les péripéties autour de cette course poursuite improbable mais nulle n'est crédible; le burlesque n'impose pas l'absurdité, surtout quand elle ne provoque pas le rire! Car il est ici question de gags, bien plus que de comiques, d'une puérilité confondante - ce qui se révèle d'autant plus dommage que les premières séquences semblaient équilibrer humour, romance et ancrage historique. Finalement les Unionistes sont ridiculisés, l'histoire sentimentale désintéresse (sans doute à cause du manque de profondeur du couple ou des nombreuses touches d'une misogynie peu amène...) et le scénario n'est qu'un prétexte à un trajet ferroviaire trop long! Bien que Buster Keaton emplisse l'écran de sa présence singulière et ne puisse être blâmé dans sa réalisation, cette adaptation d'un fait de guerre marque cruellement son âge. Si désuet... Voyez plutôt Sherlock Jr ou les pépites de Chaplin!

Buster Keaton est un acteur et réalisateur très représentatif de la période du cinéma muet. Pour autant, en Europe, il est bien moins célèbre que son homologue Charlie Chaplin. Buster Keaton est pourtant à l’origine d’un des premiers films d’action de l’Histoire avec “Le mécano de la Générale”. Si le film se veut burlesque, c’est surtout un grand spectacle qui multiplie les prises de risques filmiques pour transporter le spectateur dans ce prototype de “road movie”. D’ailleurs, la séquence de l’effondrement du pont est la plus coûteuse du cinéma muet, et le film ne lésine pas sur les moyens. La trame narrative épouse parfaitement les situations comiques, amenant également des émotions à travers la romance géniale qui s’installe entre Buster Keaton et Marion Mack. Il en va de même pour le rythme spectaculaire, emmené à toute allure sur les rails, grâce à un découpage moderne et efficace. Keaton quant à lui, multiplie les facéties avec son personnage sans émotions, un pince-sans-rire des temps du muet. Il donne au film toute sa splendeur dans un rôle qui lui est taillé, faisant parler son génie de comédien, notamment grâce à sa gestuelle passant par le corps avant de passer par le visage. Un art du vivant qui se matérialise par un sens de la cinématographie déjà novateur, et qui une décennie plus tard a conservé toute sa vitalité.

Avant d'être considéré comme un classique du cinéma muet, "The General" fut un échec en son temps. Malmené par les critiques, peu apprécié du public. A tel point qu'il endommagea la carrière de Buster Keaton.
Difficile de comprendre un tel échec aujourd'hui. Car "The General" demeure un mélange détonnant. Une course poursuite en locomotives pendant la guerre de Secession, sur fond d'histoire(s) d'amour, avec pour un héros un mécano aussi zinzin que déterminé. Qui aime sa dulcinée autant que son engin à vapeur !
C'est inventif, ambitieux, plein de rebondissements, drôle, et dynamique. Les plans sont originaux et très bien découpés, mettant allègrement l'accent sur les incroyables cascades de Buster Keaton et ses pitreries attachantes autour des trains.
Le budget se voit, figurants à l'appui. Ainsi qu'avec cette incroyable et célèbre scène de crash de locomotive ("Mission Impossible Dead Reckoning" n'a rien inventé).
Ironiquement, ce coût est aussi l'une des raisons de l'échec du film...

Buster Keaton sait ou se trouver là ou l'on ne l'attend pas. Avec "The General" ou plus précisément en français "Le Mécano de la Générale" on n'a compris ce qu'était le Show Don't tell... En vivant cette folle aventure rythmé qui nous fait littéralement vibrer de sang froid, grâce aux exploits parfaitement arranger des décors et objets qui tombent sous la main de notre cher mécano muet Buster Keaton qui a toujours eu l'inventivité de placer ses gags au bon moment, en faisant sourire notre petit visage tellement simplement que c'est inattendu et a chaque fois surprenant.
Ce blockbuster d'époque restera a jamais incontournable, séduit a jamais par sa modernité indémodable qui tournure entre action, comédie, romance, guerre ou suspense dans cette atmosphère historique du 19Siecle. .
Il est claire que le film ne sombre pas dans une lourdeur répétitif, et qu'être époustoufler devant un vieux film du burlesque n'est pas une honte... Au contraire, c'est un Art ! Quand nous voyons Keaton effectuer lui mêmes ses cascades sur un train en marche réellement construit , identique a celui de la Guerre De Succession, avec un format de 27metre/mm qui nous on offert des plans construit sans trucage en décor naturel, c'est juste GENIAL !!!
Le regret qui m'a toujours chamboulé avec le Mécano de la Générale est l'utilisation du personnage d'Annabelle interprété par Marion Mack, qui n'est que bête-bête sans jamais être inventif ou tendre avec son "Sauveur"..
Peut-être que Keaton souhaitait simplement la rendre ironique dans son film, sans fantasmes ou déclarations réfléchies de sa part, pas comme il avait fait avec "Sherlock Jr.", ce qui gâche le fonctionnement narratif du film a certains moment. Contrairement a Chaplin ou les relations avec les personnages semblent immédiatement vrais et justes.

Néanmoins, je crois que c'est la première comédie que je vois ou la guerre est traitée avec autant de légèreté, ce qui change agréablement de voir les gens mourir comme ça, pour l'humour.

C'est ainsi que ce film audacieux et novateur aura signé l'apogée de Buster Keaton, en pleins âge grandiose du cinéma Muet, avec ses gags intemporels et sa précision technique surréaliste du canon ou de la longue poursuite de train qui montre le génie a l'écran qui agi dernière la caméra !
Impressionnant de destiné, un classique du Cinéma Muet qui risque de réconcilier toute personne ouverte d'esprit et intéressé, pensant ne pas aimer le muet !

Il s'agit d'un grand classique du cinéma muet, dont l'image montrant Buster Keaton à l'avant de la locomotive «La Générale» a acquis une notoriété à peu près égale à celle de Charlie Chaplin dans le costume de Charlot, ou celle d'Harold Lloyd accroché aux aiguilles de son horloge, ce qui n'est pas rien.

«L'homme qui ne riait jamais» en est à la fois le réalisateur et l'acteur principal. Son sens du burlesque trouve ici un outil à sa mesure, une locomotive à vapeur, qui donne lieu à de nombreuses péripéties et d'incroyables cascades. Le film ne peut pas rivaliser, en terme de profondeur du scénario, avec une production récente, mais il démontre qu'il n'y a pas besoin de moyens sophistiqués, ni de milliers de figurants, pour faire un film captivant. Le simple talent d'acrobate de Buster Keaton suffit.

La musique, réécrite en 2004 par le compositeur japonais Joe Hisaishi (qui a fait la musique des dessins animés de Hayao Miyazaki comme «Princesse Mononoké») est excellente et colle parfaitement à l'action, tout en respectant le style de l'époque.

Absolument incroyable.

Avec ses cascades c'est Mad Max : Fury Road avec quasiment un siècle d'avance.

C'est un classique du cinéma muet comique, avec en tête Buster Keaton et c'est scène tout autant mythique que dangereuse tout le long de ce film! Un film de course poursuite de train ! J'imagine bien un remake avec des TGV !

"Le Mécano de la Générale" est un véritable classique signé Buster Keaton. J'irai même jusqu'à dire un chef-d'oeuvre du burlesque.
Le film est très drôle, avec de nombreux gags, rempli d'ingéniosité et assez candide. L'attitude complètement détachée du personnage principal par rapport au contexte de guerre de Sécession aux Etats-unis est juste hilarante. Pour l'époque, il est rare d'avoir une mise en scène aussi effrénée aux nombreuses qualités que seule la crème des films muets pouvaient offrir.

Ce film est souvent cité comme « le » chef d’œuvre de Buster Keaton. Ce n’est pas mon avis. Certes il a beaucoup de qualités, et on y retrouve son personnage attachant, prêt à surmonter, avec ingéniosité, naïveté et obstination, toutes les adversités. Ici il est mêlé à une guerre qui ne le concerne pas vraiment : s’il tente de s’engager, ce n’est pas par idéologie, mais pour le regard de la belle dont il est amoureux ; plus tard il ne voit pas les différents mouvements de troupes autour de lui, trop occupé qu’il est à mettre du bois dans le foyer pour rattraper ses « deux amours », sa locomotive et sa dulcinée ; les armes ne lui conviennent pas, elles l’embarrassent et il ne sait pas s’en servir ; et les saluts militaires sont vécus comme une contrainte, venant perturber les baisers qu’il peut enfin donner. Tout ceci est excellent, et plusieurs gags sont très réussis.
Keaton était très fier de ce film, et de porter à l’écran un épisode de l’Histoire des Etats Unis avec des moyens gigantesques pour l’époque (du nombre de figurants à la chute du train dans le fleuve), mais ce parti pris de spectaculaire, qui lui confère une dimension « film d’aventures », en fait aussi la limite. On peut lui préférer, de loin et c’est mon cas, ses productions à la fois plus rythmées par les gags, et plus personnelles, plus sensibles et plus intimes.

Sorti en 1926, « Le mécano de la Générale » constitue un pur chef-d’œuvre du cinéma burlesque. Réalisé par Clyde Bruckman et Buster Keaton, ce dernier interprète le rôle d’un cheminot dont le cœur balance entre deux amours : sa locomotive et sa fiancée. En pleine guerre de Sécession, le scénario mélange habilement aventure, action et romance avec bien entendu une grande dose d’humour. En effet, les situations comiques s’enchaînent avec une minutie implacable et totalement imprévisible. L’ingéniosité des gags est d’autant plus phénoménale qu’une grande partie du film a été tourné dans des décors naturels. Bref, une œuvre intemporelle.

Buster Keaton a dit un jour que s'il n'avait pas été comédien il aurait peut-être été ingénieur civil. Il était non seulement un as de la mécanique mais aussi un génie de l'espace qui concevait des cascades et des gags avec la grâce de la physique pure. Il n'est pas étonnant qu'il ait adoré les trains qui est la plus élégante des machines et qu'il les ait introduits dans ses films dès qu'il le pouvait. Dans Le Mécano de la Générale la structure narrative est aussi solide et épurée que son apparence. Comme un train elle reste sur les rails sans jamais faire de méandres pour un rire ou pour une cascade. Tous les gags découlent organiquement de l'intrigue cohérente et directe. Adaptant un incident historique réel Keaton s'est fait le mécanicien du train volé plutôt que l'un des occupants. Comme il l'a vu immédiatement c'est une longue poursuite ou plutôt deux poursuites structurées comme le vol d'un boomerang. Il a toujours fait des cascades qui étonnent. Beaucoup de ses autres films contiennent des cascades qui si le timing n'était pas parfait le blesseraient gravement ou le tueraient. Mais là c'est la cerise sur le gâteau. C'est presque comme s'il avait commencé avec l'idée qu'il aurait trois locomotives pour jouer avec et qu'il avait eu un an pour imaginer des cascades. Et les cascades sont si physiques et si dangereuses et tellement mais tellement efficaces...

Il est difficile d'évoquer avec originalité un tel monument sur lequel tout ou presque a été dit. En 1926, Buster Keaton et Clyde Bruckman réalisaient "Le Mécano de la Générale", contant les mésaventures d'un cheminot durant la guerre de Sécession. Pourtant, malgré tout ce qu'il a pu représenter, c'est un ressenti en demi teinte qui domine. Les rires sont restés globalement absents lors du visionnage et les sourires assez rares. Les gags ont pris un plus important coup de vieux que chez Chaplin par exemple. Le film impressionne davantage par sa mise en scène spectaculaire ; la scène de la chute de la locomotive dans la rivière fut la plus onéreuse de tous les temps lors de la sortie du film. Un monument historique à découvrir.

Ce Long-métrage, écrit et réalisé par le tandem Clyde Bruckman-Buster Keaton en 1926, nous conte une histoire se déroulant en 1861. Johnnie est mécanicien et conducteur de "sa" loco à vapeur la nommée "Générale". Il rend visite à sa fiancée Annabelle et apprend que la guerre de sécession a éclaté. Refusé à l'enrôlement, Johnnie va se battre avec son train que les Nordistes veulent kidnapper.
Ce film historique de Guerre et d'espionnage bénéficie d'un grand renfort de moyens et de figuration. Il est superbement mené par l'acteur de grand talent qu'est Mr Keaton.
Même étant soutenu par un bon scénario d'action et d'aventure, je suis néanmoins un peu déçu. Ce film étant réputé le plus célèbre du cinéaste Américain, il est seulement émaillé de quelques gags et actions burlesques.

" Le mécano de la général " bon film de Buster Keaton et Clyde Bruckman .

C’est l’histoire de Johnnie Gray ( Buster Keaton ) un cheminot qui partage sa vie entre sa fiancée Annabelle ( Marion Mack ) et son travail de mécanicien sur sa locomotive baptisé " la général " . Mais voilà que sa petite vie est perturber quand éclate la guerre de sécession . Sa fiancée lui demande de s’engager dans l’armée sudiste pour aller combattre l’armée nordiste mais l’armée estime qu’il sera plus utile comme mécanicien et le recale . Sa fiancée très déçu est persuader qu’il n’a pas voulu s’engager par lâcheté et lui refuse alors son amour . Un jour des espions nordistes s’emparent de sa locomotive et prennent sa fiancée en otage . Il va alors se lancer à leur poursuite avec une autre locomotive pour sauver sa fiancée et lui prouver qu’il n’est pas un lâche ...

" Le mécano de la général " est un bon film sortit en 1927 mise en scène par l’acteur / réalisateur Buster Keaton et par le réalisateur Clyde Bruckman devenu un classique du cinéma muet .
Pour son film Buster Keaton c’est inspiré d’un fait réel ayant eu lieu pendant la guerre de sécession à savoir le raid d’Andrew . Le raid d’Andrews est une action militaire qui s'est déroulée le 12 avril 1862 dans l'État américain de la Géorgie durant la guerre de Sécession. Des volontaires de l'Armée de l'Union dérobèrent un train confédéré pour perturber la voie de chemin de fer Western & Atlantic Railroad (W&A), qui reliait la ville d'Atlanta à la ville de Chattanooga. Elle a pris le nom de James J. Andrews, un agent de renseignement , qui commanda le raid . Poursuivis par d'autres trains , les membres de l'opération furent finalement capturés . Buster Keaton qui trouvait que cette événement pourrait faire un bon sujet de comédie s’inspira donc de ce fait réel pour écrire et réaliser son film .
L’histoire est très sympa et prenante avec ce cheminot qui va donc se lancer à la poursuite d’une bande de nordistes qui lui ont voler sa locomotive et qui ont pris en otage sa fiancée . Il va alors être embarqué dans une succession de péripéties qui vont donner lieu à une succession de gags burlesques très amusants qui fonctionnent encore très bien aujourd’hui
spoiler: ( Le canon , les morceaux de bois sur les rails que Buster Keaton tente de dégager , le remplissage d’eau du réservoir du train ... )


. Le film est très amusant même si on aurait peut être exploiter un peu plus le filon comique . On va alors assister à une véritable course poursuite entre ses deux locomotives avec son lot d’action et de suspense . En plus d’être un bon film comique le film est également un véritable film d’aventure et une véritable course poursuite avec son lot d’action et un bon suspense où l’on se demande si il arrivera à sauver sa belle . Le film mélange parfaitement la comédie burlesque , le film d’aventure et d’action .
Le film est porter de bout en bout par l’une des star comique du cinéma muet ( le grand rivale de Charlie Chaplin à cette époque ) à savoir Buster Keaton qui est parfait et drôle dans son rôle de mécanicien qui va s’improviser héros malgré lui quand il va se lancer à la poursuite de sa belle et qui va se retrouver pris bien malgré lui dans une succession de péripéties plus délirante les unes que les autres où il va notamment enchaînés les cascades pour pouvoir sauver sa princesse . Il faut savoir qu’il se donnait à fond dans son rôle en assurant lui même ses propres cascades et des cascades parfois très dangereuses en mettant sa vie en danger . Le grand précurseur de Belmondo et Tom Cruise en somme . Le fait qu’il réalise lui même ses propres cascades rend le film plus authentique et on croit beaucoup plus à ses mésaventures.
Pour mettre en scène leur film Buster Keaton et Clyde Bruckman ont vraiment mis les moyens pour qu’on y croit vraiment et pour qu’on soit vraiment embarqué dans cette aventure et qu’on a pas cette sensation que le film a été tourner en studio . Pour cela ils voulaient notamment se servir de la vrai locomotive " la général " qui était encore en service à ce moment là mais la compagnie ferroviaire refusa quand ils ont su qu’il voulait l’utiliser pour tourner une comédie . Il demandèrent alors de faire construire deux locomotives du même modèle . Ils purent ainsi tourner leur film avec de vrais locomotives dans des décors naturel dans les plaines et forêts de l’Oregon . Et sa donne une vrai authenticité au film où l’on a l’impression de vivre une vrai aventure et une véritable course poursuite avec ses locomotives . La scène

spoiler: de la chute de la locomotive


a été la scène la plus chère du cinéma muet à l’époque . Pour un film muet de 1927 sa a vraiment de la gueule et sa passe encore très bien aujourd’hui .

Pour résumer " Le mécano de la général " est une bonne comédie d’aventure burlesque devenu un classique du cinéma muet des années 20 .

C'est la seconde fois (ce qui veut dire qu'il n'y en aura pas une troisième)que je regarde le mécano; en être normalement constitué, j'aurais dû être écroulé de rire; à première vision, j'ai trouvé le film assez ennuyeux et à seconde vision, j' ai apprécié les effets spéciaux sans trucage mais les cabrioles acrobatiques de Keaton ne m'ont même pas fait sourire.
Je me demande encore et encore pourquoi les longs métrages de Keaton sont classés parmi les chef-d'œuvre du cinéma.
Là où il a fait preuve d'inventivité, c'est lorsqu'il prenait totalement en mains un court ou un moyen métrage.