Avis sur Wilderness

Le film nous embarque rapidement dans une aventure sauvage. Par son sujet, on trouve bien des similitudes avec Battle Royale, Wilderness est une série B acceptable qui ne révolutionnera pas le genre. Comme souvent en pareil cas. Mais après, la tension chute, malgré quelques rebondissements. Côté gore, il y a le mérite d’avoir trouvé le juste dosage de sauvagerie et d’hémoglobine. Enfin, pour l’interprétation, si les acteurs sont parfaits dans leur peau de caid. Mais le point fort, c'est l'acteur Toby Kebbell qui dégage pas mal de charisme et son personnage a une personnalité intérieur très profonde. Acteur bien trop rare c'est dommage, parce que dans Wilderness il dégage une puissance d'une facilité incroyable. Cette acteur est fait pour le cinéma.

Certes film d'horreur sans surprise et n'apportant rien au genre mais le manque d'originalité n'a jamais empêché un film d'être bon.
C'est le cas avec Wilderness qui commence comme un film rude sur une maison de redressement pour jeunes délinquantes avec les persécutés et les caïds qui font la loi puis ils doivent faire un séjour pour souder le groupe sur une île et là le film vire dans le cauchemar.
Rien de bien nouveau mais un film nerveux, mené sans temps mort et possédant quelques scènes plutot bien foutues... De plus le jeu des jeunes acteurs n'est pas mauvais.
Donc clairement un très bon survival.

Un bon film d'horreur, classique mais efficace.

“Les chasses du Comte Zaroff” revues et corrigées à la mode pénitenciaire au XXIème siècle. Pas de chichi ni de long préambule, on rentre immédiatement dans l’action. On sait tout de suite que l'on a affaire à une bande de méchants irrécupérables. Après avoir martyrisé le fils du directeur de la prison lui-même incarcéré et qui a fini par se suicider à force d’humiliations en tout genre, notre petite bande se retrouve dans une île pour un stage commando destiné à faire baisser le taux de testostérone de cette jeunesse dépravée. Seulement il s’agit d’un piège tendu par le directeur de la prison ancien commando qui a décidé d’éliminer un à un les responsables de la mort de son fils. Tel Rambo au milieu de la forêt du Montana, le père se fond littéralement dans la nature luxuriante pour tendre ses pièges aidé par une bande de molosses. Efficace et mené sans temps morts le métrage rempli parfaitement son office : vous donner le frisson pendant 90 minutes. Pour autant la psychologie des personnages n’est pas complètement laissée de côté et les rapports hiérarchiques naturels qui s’instaurent entre les détenus sont assez bien montrés. De la belle ouvrage.

Excellent au regarde du budget.

très bon bien gore et rythmé ! j'ai vraiment aimé ce film

Un petit survival plutôt sympa avec des personnages qui existent plus ou moins (toujours difficile de s'attacher à des délinquants, pourtant ça marche), l'action tente souvent la carte de l'inattendu et la tension joue son rôle avec une certaine efficacité. Après je dirais que ça manque un peu d'enjeux dans la dernière partie, qui aurait à mon sens du insister sur la traque et non sur des petites embrouilles de groupe, truc qui revient trop et qui finit par gâcher (entre autre) la montée en puissance, conséquence : le dénouement manque d'impact. C'est dommage parce qu'il y a de très bonnes choses, mais ça ne dépasse pas le stade du "sympa", enfin c'est déjà pas mal vu la multitude de merdes que j'ai vu dernièrement dans le genre.

Un survival de facture assez classique au niveau scénario notamment, on reconnait immédiatement la griffe britannique avec sa photographie et son ambiance si particulières, ce qu'il va manquer ici et pas qu'un peu, ce sont sans conteste des acteurs de talent. En effet, à part Sean Pertwee, un habitué du genre, c'est assez limité mais il y a pire, les dialogues, et dans l'ensemble l'intégralité du doublage, difficilement supportable. La mise en place est quelque peu longuette et même si les scènes de tuerie sont bien réalisées et parfois originales, elles sont au final trop peu nombreuses et surtout entrecoupées de scènes inutiles et qui trainent en longueur. Il y a de bonnes idées et une mise en scène plutôt efficace mais l'ensemble n'est pas forcément palpitant et on perd en crédibilité avec des personnages débiles et des dialogues insipides. A voir une fois au pire mais on trouve bien mieux dans le genre et assez facilement.

De jeunes délinquants sont "punis" suite au suicide d'un codétenu en allant faire du "camping" sur une île déserte mais ils meurent un à un tué par un mystérieux "chasseur", un petit survival ou tout est clichesque et sans surprises, un scénar pathétique et des seconds rôles très mauvais; allez je vais ramasser des escargots ce sera plus intéressant.

trop conventionel , surjoué , un film d'horreur tres drole ( ce qui n'etait pas le but du réalisateur ) , dont on s'attend a quelques chose de plus explissite et on se retrouve avec un petard mouillé

Wilderness ne se distingue pas par son originalité. C’est simplement un bon vieux survival à l’ancienne, avec un script très classique et conventionnel. Le cinéaste, Micheal J. Bassett, compense cette absence en mettant en place des dialogues très crus, des scènes très gore, et en soignant tout particulièrement la photographie afin de rendre le film le plus glauque possible. Et dans ce secteur là, le pari est nettement réussi. A vous de voir si cela suffirait à faire votre bonheur...

à force d'en rajouter le film sombre dans le grotesque, dommage car il y avait quelques bons ingrédients...

Après l'humour noir British (Shaun of the dead - 2005), on découvre l'horreur made in England avec Wilderness, où une bande de jeunes taulards ont poussé au suicide un de leur compagnon de cellule. Pour les remettre dans le droit chemin, ils sont envoyés sur une île déserte pour un stage de réinsertion. Seulement, le petit coin de paradis supposé être vierge de toute civilisation va tout à coup se transformer en un énorme abattoir avec vu sur la mer ! Nos jeunes galopins vont découvrir avec pertes et fracas qu'il ne faut jamais se prendre pour un caïd sinon on en paye de très lourdes conséquences. Michael J. Bassett succède donc à son confrère Neil Marshall, à qui l'on doit The Descent (2005). Cette fois-ci, il nous entraîne dans un thriller horrifique et bien gore (à base d'hémoglobine, de membres disloqués et autres viscères étalés dans la nature). Nous offrant un léger déjà-vu de Battle Royale, malgré cela, le scénario et la mise en scène sont soigneusement bien millimétrés pour nous offrir au final, un " survival " qui, au lieu d'innover, nous captive et nous procure moult sensations (du rire aux frissons) !

La marque de fabrique pour le cinéma d'horreur british (The descent, Isolation ...) ne cesse de vouloir être renouvelée. On a assisté à des essais scientifiques catastrophiques et dévastateurs, à de la spéléologie dans un contexte macabre et ultra gore, voici désormais WILDERNESS, où le milieu carcéral (plutôt de redressement pour jeunes ici) s’exile sur une île lointaine pour soi-disant les punir. Ce sera chose faite mais malheureusement les clichés en tout genre ne cessent, les personnages stéréotypés à souhait exaspère un peu et le suspense, amoindri après 50 minutes de film, disparaît totalement. L'efficacité des scènes gore rehausse l’intérêt qu’on peut apporter au film mais ne rivalise cependant pas avec de vrais oeuvres du cinéma d’horreur de qualité. Encore une fois, rien d’innovant mais divertissant.

Wilderness est un film d’horreur tout à fait correct, mais je ne dirai pas qu’on évolue véritablement dans le survival ultime pour reprendre le slogan de la jaquette.
Au casting déjà on retrouve des acteurs assez inégaux, et des personnages pas vraiment bien établis. C’est le cas notamment de celui de Toby Kebbell, a priori le héros de l’histoire, qui s’avère assez inconsistant. Si l’acteur se débrouille correctement, le rôle en lui-même est assez bizarre, le personnage est difficile à cerner, et finalement il n’accroche pas. Les autres rôles sont a priori plus intéressants, mais les meilleurs disparaissent assez vite dans le film. On se coltine trop à mon gout les plus caricaturaux, les plus lourdingues, et de fait le film finit par perdre un certain intérêt au fur et à mesure qu’on s’approche du final. Dans l’ensemble j’ai trouvé que le film se dispersait peut-être un peu trop avec ses personnages, nombreux, se marchant trop sur les pieds car finalement pas assez dissemblables.
Le scénario fait preuve d’un rythme solide, avec de bonnes scènes horrifiques, avec un déroulé classique mais maitrisé. Je regretterai tout de même que le suspens ne passe pas les trente minutes. L’identité du tueur est trop vite révélée, c’est dommage, et par ailleurs il y a de franches incohérences dans ce film. Je pense notamment à une fameuse scène avec une mèche, mais pas que. Au bout du compte Wilderness reste attrayant pour l’amateur de survival, mais il s’avère nettement moins réaliste et percutant qu’un Eden Lake, et nettement moins borderline et violent qu’un Détour mortel. Ce film se plaçant à mon sens un peu entre ces deux films.
La réalisation est efficace. Le réalisateur utilise bien ses décors, il maitrise ses scènes violentes, il propose quelques passages très réussis, notamment avec les attaques des chiens, et son film est donc très propre de ce côté-là. De même, en matière de décors, de photographie Wilderness est tout à fait à la hauteur, et rend très bien visuellement. C’est esthétique, c’est élégant, l’ambiance est agréable, bref, c’est assez classieux, et la bande son, discrète mais soignée ajoute encore à cette impression. Au niveau des effets horrifiques je dirai que Wilderness tient la route, se montre bien violent par moment, mais cède parfois à une certaine facilité. Je comparerai d’ailleurs à ce sujet les deux attaques de chien de ce film et d’Insane, que j’ai vu il y a peu. Autant celle d’Insane apparait réaliste, tout en étant aussi gore, autant celle de Wilderness montre certes des effets sanglants, mais peu crédibles avec des morsures de chien. C’est un peu fait pour être sanglant, mais ce n’est pas vraiment en adéquation avec la nature de l’agresseur. Reste que le film est agréablement sanglant, pour les amateurs c’est parfait.
En somme Wilderness est un survival agréable, qui se suit sans déplaisir mais qui n’est pas non plus le vrai coup de poing annoncé. Finalement assez classique, c’est surtout sur le fond que le film est faiblard, avec un suspens qui s’étiole vite, un aspect trop prévisible, des scènes un peu absurdes, des situations forcées qui viennent affaisser le film. Je donne 3.5.