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    Delirious
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Delirious" et de son tournage !

    Des prix en cascade

    Delirious a obtenu de nombreuses récompenses. Au Festival de San Sebastián 2006, il a ainsi remporté le Concha d'argent du Meilleur Réalisateur et le Prix du Jurydu Meilleur Scénario. Présenté en sélection officielle hors compétition au Festival de Sundance 2007, il a gagné au Festival de Valenciennes 2007 le Prix de la Mise en Scène et le Prix du Public.

    Buscemi/DiCillo, une longue histoire

    Delirious marque la troisième collaboration entre Tom DiCillo et Steve Buscemi. En 1995, Ca tourne à Manhattan les réunissait pour la première fois, avant que le réalisateur ne souhaite renouveller l'expérience et réutiliser le potentiel de l'acteur dans Bad luck !. Pour son nouveau film, DiCillo n'envisageait pas de tourner avec un autre acteur, voyant en Buscemi l'interprète idéal, capable d'être à la fois touchant et drôle. "J'ai écrit le rôle de Les pour Steve Buscemi. J'avais déjà travaillé avec lui sur Ca tourne à Manhattan et j'étais tombé 'amoureux' de l'acteur comme de la personne. Je voulais lui écrire un grand rôle. Je souhaitais faire ce film avec un acteur avec qui je serais impatient de travailler tous les jours."

    New York, ville profonde

    Pour situer Delirious dans l'espace, le réalisateur ne voyait pas d'autre ville que New York. Pour lui, le propos du film et les failles des personnages ne pouvaient qu'être révélés qu'à travers l'atmosphère magique de la "Grosse Pomme". "J'étais résolu à tourner le film à New York. A l'ombre des gratte-ciels étincelants, là où vivent les gens les plus désespérés. J'ai choisi des lieux soulignant ces deux aspects de la ville : Times Square de nuit, le métro, des hôtels chics, des appartements insalubres. La ville devient la forêt ; profonde, impénétrable, à la fois magnifique et terrifiante."

    Une longue gestation... dont il vaut mieux ne pas parler

    La mise en place de Delirious a duré de nombreuses années. Ce n'est que le 13 novembre 2005 que le tournage a pu commencé, alors que Tom DiCillo avait fini d'écrire le scénario quatre ans auparavant. Alors, lorsqu'un journaliste a eu le malheur de l'interroger sur cette longue période de gestation, le réalisateur n'a pas hésité et a cassé sa bouteille de bière sur la tête de l'importun. Une manière de dire qu'il ne vaut mieux pas parler des choses qui fâchent. Probablement désolé de s'être emporté de la sorte, Tom DiCillo a finalement répondu à la fameuse question, quelque temps plus tard, à l'hôpital où le journaliste se faisait soigner. "Financer un film indépendant c'est sauter par-dessus bord au milieu de l'océan. Tout ce que vous pouvez faire, c'est nager en espérant que vous allez toucher terre ou apercevoir un bateau avant que les requins ne vous attrapent."

    Paparazzo en herbe

    Afin d'incarner au mieux le rôle de Les et de cerner son métier de paparazzi, Steve Buscemi a décidé de s'immerger totalement dans le quotidien de son personnage. Ainsi, après avoir appris les rudiments de l'appareil photo et de l'objectif adéquat, il s'est transformé en photographe le temps d'une nuit. Il s'est alors retrouvé sur les lieux de sa première tentative de clichés clandestins : un défilé de lingerie. Un véritable chasseur de photos devait le guider sous une grande tente où il était censé prendre en photo les modèles de lingerie, de façon anonyme :"Je me suis retrouvé à porter ce déguisement vraiment ridicule : une mauvaise perruque et un béret. J'ai mis un oreiller sous ma chemise. Je me suis fourré des mouchoirs dans la bouche. Et dès que nous sommes rentrés à l'intérieur, j'ai entendu quelqu'un dire : ‘ Ca ne serait pas Buscemi lui ? Qu'est ce qu'il fait là ?' ". Revenu à l'extérieur de la tente, l'acteur a été confronté au véritable quotidien des paparazzi. Pour le coup, c'est bien l'attente et l'ennui qui l'ont fait entrer dans le personnage : "J'ai pu avoir une petite impression du temps qu'ils passent à attendre. Alors je comprends que lorsqu'une célébrité t'envoie valser sans s'arrêter, tu te dises : ‘C'est quoi ce bordel ?! Allez, j'ai attendu tout ce temps...‘ "

    Les aléas du métro

    Pour Tom DiCillo, il était important que la séquence d'ouverture de Delirious ait lieu dans le métro : "il était crucial que l'on obtienne les plans de Toby dans le métro. Je prends le métro tous les jours et le train en marche est un des éléments les plus basiques de la vie new-yorkaise." Mais si cette unité de lieu était primordiale dans l'esprit du réalisateur, il n'a pas pu contrôler les aléas des transports en commun :"Juste avant le moment où nous avions prévu de tourner, le métro s'est mis en grève. Puis à la dernière minute, lorsque nous allions annuler la scène, la grève a cessé. DeMarco [le chef-opérateur], Pitt et moi nous sommes faufilés dans le train à minuit. Seulement nous trois. Et nous avons tourné la scène entière jusqu'à 4 heures du matin". Afin de ne pas risquer leur chance de tourner la fameuse séquence, les trois comparses l'ont donc tournée en une seule journée !

    Deux films en toile de fond

    Pour réaliser Delirious, Tom DiCillo s'est inspiré de deux classiques du cinéma : le film britannique Quatre garçons dans le vent de Richard Lester ainsi que de Macadam cowboy de l'américain John Schlesinger. De l'un comme de l'autre, le réalisateur a retiré quelques éléments : "J'ai essayé de trouver ma propreversion de la beauté qui suinte de chaque plan de Macadam cowboy. Parallèlement, j'ai tenté d'insuffler à Delirious l'énergie etl'émerveillement de Quatre garçons dans le vent. Les deux films ont de nombreux éléments humoristiques, même si, dans Macadam cowboy, ils viennent précisément du désespoir des personnages."

    Elvis Costello en "guest star"

    Tom DiCillo est depuis toujours un grand admirateur de la musique d'Elvis Costello. Pourtant, c'est l'acteur Steve Buscemi qui a proposé au chanteur britannique de lire le scénario de Delirious, donnant au réalisateur la chance de faire tourner l'une de ses idoles. "J'ai ressenti la même nervosité balbutiante que Les dans la scène avec Elvis lorsque je l'ai rencontré pour la première fois. Costello est un vrai pro. Il a rejoint l'équipe avec beaucoup de ferveur et d'enthousiasme." L'artiste a aussi travaillé avec DiCillo sur une de ses chansons préférées, que l'on peut entendre dans le générique de fin.

    Du paparazzo au journaliste

    Pour Steve Buscemi, l'année 2007 sera placée sous le signe des médias. Par le plus grand des hasards, l'acteur se retrouve à interpréter un paparazzo dans Delirious avant d'enchaîner sur un rôle de journaliste dans The Interview, dont il est aussi le réalisateur. Dans ce dernier, il incarne un journaliste politique forcé par son rédacteur en chef d'interviewer une star d'un show télévisé. Si les deux films abordent le thème de la célébrité, l'acteur/réalisateur n'y a pas vu l'intérêt principal. Il estime d'ailleurs que si ses deux personnages ont une ressemblance, elle pointe plutôt vers un autre aspect : "Je pense que mes deux personnages sont à la recherche d'une connexion avec les gens, mais ils ont des tendances autodestructrices qui mettent en péril toutes les relations qu'ils ont réussi à établir."

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