Derniers Avis sur Le Cinquième élément

Encore un film de Luc Besson très bessonien : belles images, scénario digne d'un élève de classe élémentaire, volonté d'être drôle sans y parvenir (le personnage du black efféminé est insupportable). Quel ennui !

Un bon bout de divertissement loufoque et grandiloquent devant lequel on ne peut pas s'ennuyer. Efficace.

C'est un film de science fiction où les acteurs jouent particulièrement bien. C'est donc grâce à eux et aux effets de surprise que nous entrons dans cet univers, qui resemble, en partie, à celui des films d'animation sur le futur. Je pense, en particulier, aux voitures volantes.

Avec un savoir-faire technique français, un filmage dans des studios anglais et une imagerie américaine, The Fifth Element offre à la maison de production Gaumont l’une de ses œuvres les plus singulières, quoiqu’il faille relativiser son originalité tant les emprunts référentiels au blockbuster s’avèrent nombreux, de Blade Runner (Ridley Scott, 1982) à la saga Star Wars (George Lucas) en passant par le premier volet des aventures d’Indiana Jones (Steven Spielberg, 1981). Luc Besson démontre qu’il peut jouer dans la cour des grands avec un spectacle habilement construit et superbement photographié qui se plaît à rassembler le haut et le bas, le raffiné et le vulgaire, en témoigne la séquence d’opéra dont la clausule éventre la chanteuse au profit des pierres magiques qu’elle porte en elle. Les comédiens s’en donnent à cœur joie, habillés avec audace par Jean-Paul Gaultier.
Nous regretterons toutefois qu’il ne se démarque davantage de cinéma de l’Oncle Sam pour accueillir une culture française ici trop peu convoquée : même la chanson de Khaled, intégrée aux plages électroniques et instrumentales signées Éric Serra, reproduit le remixage d’un chant en arabe (« Tales of the future ») effectué par Vangelis pour Blade Runner. Seul le personnage féminin que campe Milla Jovovich, tour à tour « vaillante, vulnérable et vraiment belle », s’accomplit au premier plan du récit au point de former un duo efficace avec un Bruce Willis habitué d’ordinaire à faire cavalier seul.

Beaucoup d'attente autour de ce film à l'époque et au final on reste un peu sur sa faim. Pourtant avec Jovovich, Willis, et surtout Gary Oldman, du talents au niveau acteurs il y en avait, et l'interprétation est d'ailleurs une réussite. L'histoire au départ semble super intéressante mais au fil du film je trouve que notre aventure perd en saveur. Après il y a de l'action, sauce Besson. Un bon film, à voir.

Le dernier grand film de Besson ? Moi qui suis très sensible à la direction artistique des films et qui y accorde beaucoup d'importance, comment ne pas être époustouflé par les décors, les costumes, qui frôlent toujours le vulgaire et atteignent très souvent le sublime ? Le futur façon Besson (de l'époque, pas celui de Valérian) est incroyablement inspirant et a marqué ma cinéphilie de son empreinte. Un classique !

"Le Cinquième Élément", réalisé par Luc Besson en 1997, est une œuvre audacieuse et colorée qui a marqué le cinéma de science-fiction. Ce film ambitieux, à la fois hommage au genre et œuvre originale, se distingue par sa vision esthétique singulière et sa narration excentrique.

spoiler: Le film s'ouvre sur une scène intrigante en Égypte, 1914, introduisant le concept des cinq éléments nécessaires pour combattre le Mal absolu. L'intrigue se transporte ensuite dans un futur dystopique, où le cinquième élément, sous forme d'une femme nommée Leeloo (Milla Jovovich), rencontre Korben Dallas (Bruce Willis), un chauffeur de taxi et ancien militaire. Ensemble, ils se lancent dans une quête pour sauver l'humanité.


Visuellement, "Le Cinquième Élément" est un régal. La direction artistique, signée Dan Weil, crée un univers futuriste vibrant et détaillé, renforcé par les costumes emblématiques de Jean-Paul Gaultier. La photographie de Thierry Arbogast accentue l'ambiance surréaliste du film avec des couleurs vives et une mise en scène imaginative.

Les performances sont également notables. Bruce Willis apporte son charisme habituel au rôle de Korben, tandis que Milla Jovovich, dans le rôle de Leeloo, est à la fois mystérieuse et attachante. Gary Oldman, en tant que méchant excentrique Jean-Baptiste Emanuel Zorg, livre une prestation mémorable. Le personnage de Ruby Rhod, interprété par Chris Tucker, bien que controversé, ajoute une touche de comédie absurde.

La musique d'Éric Serra joue un rôle crucial dans l'ambiance du film, mélangeant des influences électroniques et classiques pour compléter l'esthétique futuriste.

Cependant, le film n'est pas exempt de défauts. Certains pourraient trouver son ton inégal, oscillant entre l'action sérieuse et la comédie loufoque. De plus, l'intrigue peut parfois sembler surchargée, avec des éléments qui ne sont pas entièrement développés ou explorés.

En conclusion, "Le Cinquième Élément" est un film audacieux et visuellement époustouflant qui offre une expérience unique. Bien que son approche narrative et stylistique ne plaise pas à tous, il reste un pilier du cinéma de science-fiction et un témoignage de l'audace créative de Luc Besson.

Excellent film de science-fiction, rare dans le cinéma français.
Toujours un côté nostalgique quand je le revois.
Récompensé aux Césars 1998.

Mélange réussi de science-fiction, d'action et de comédie. Certaines scènes, décors et costumes sont un peu trop kitschs. Le scénario est bon.

Le film de Besson est pour le moins dépaysant. La société futuriste qu'il imagine découvre un visage post-moderne tant par ses moeurs que par sa technologie. Pas sûr, cependant, comme le souligne implicitement Besson, que l'humain y soit à son aise.
Besson réalise un film bourré d'effets spéciaux, comme on s'en doute,et d'images de synthèse, de techniques et de personnages extravagants. Si le film est inventif et spectaculaire d'un point de vue formel, la débauche de gadgets, de couleurs et de figure bizarres étouffe l'intrigue et les quelques bonnes idées du scénario, relatives notamment à ce qu'est devenue l'humanité et que Besson effleure sans les développer. Le cinéaste se concentre de préférence sur une histoire plutôt banale dans le registre de la science-fiction, et même simpliste, dans laquelle différents intervenants, dont le taximan ex-flic musclé Bruce Willis tente de s'approprier le mystérieux Cinquième Elément dont la découverte ou non décidera du sort de la Terre.
Le film, qui emprunte à la bande dessinée, à "La guerre des Etoiles" et à l'univers d'un Terry Gilliam est en définitive moins innovant qu'il y parait. C'est de la belle ouvrage mais dénuée de personnalité, encombrée d'une multitude de protagonistes typés, superficiels ou vaguement fantaisistes. Dès lors, le délire baroque de Besson devient plus vite abrutissant que passionnant.

Digne d'un film us de l'époque ... intrigue parfaite, décors parfait, acteurs en pleine ascensions.
Un film spectaculaire, mythique qu'on voit et revoit toujours avec plaisir... pas une ride au compteur...
un temps où le cinéma était grandiose bien loins de l'époque netflix et ces films a huit clos ... médiocre et sans scénario...
Une époque perdue qui nous laisse de grand chef d'œuvre .

Sorti en 1997 (évidemment je l'avais vu au cinéma et je l'ai revu en 2023), Le Cinquième Élément reste 26 ans plus tard un film exceptionnel. Les costumes et les décors semblent toujours aussi futuristes. Même le Multipass sonne comme un précurseur du pass sanitaire et du pass vaccinal des années Covid. La projection de 200 milliards d'humains en 2213, est cependant nettement supérieure à ce qu'imaginent les démographes les plus optimistes ! En revanche, une imprimante 3D pour fabriquer un corps, d'ici là, on commence déjà à se dire que ce sera possible. La mission de Leeloo (interprétée par une Milla Jovovitch fantastique) est magnifique, même si son regard sur l'humanité est pessimiste : "À quoi ça sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites ?" Son pilote d'aventure, Korben Dallas (alias l'excellent Bruce Willis), envoie du bourre-pif et des vannes à tire-larigot : "Est-ce que vous êtes dans la catégorie dangereux ?" lui demande un agent de police. "Négatif, je suis une mite en pull-over." répond l'effronté. Gary Oldman est aussi excellent en Zorg furieusement inspiré de Adolf Hitler, désappointé à la moindre contrariété, et manquant cruellement de souplesse dans les négociations : "Personne d'autre ne veut négocier ?" dit-il après avoir pulvérisé les récalcitrants. Quant à Ruby Rhod (alias Chris Tucker) il ressemble furieusement à Prince, dans son excentricité et sa green attitude. Une merveille à (re)voir sans modération.

Le seul film que je regarde toujours en VO tellement la VF de Chris Tucker est insupportable alors que son interprétation est magistral , y a de beau message dans ce film et de bonnes scènes d'action mais certains personnage sont insipides et les décors et effets spéciaux ont mal vieillit après sa se regarde mais si y avait pas Chris Tucker dans le film je l'aurais surement pas revu

Ne pas avoir vu ce film est un manque absolu de savoir vivre.
J'ai du le voir à peu près une cinquantaine de fois.
Il n'y a pas 5 secondes dans ce film qui soit ennuyeuses.

Un film culte pour ma part, un chef d œuvre de créativité, de l humour, une intrigue avec des rebondissements en veux tu en voilà, des effets spéciaux top, des acteurs hors pair... Du Luc Besson dans toute sa splendeur, je le revois en 2023, soit 26 ans après et il est toujours aussi bon.