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    The Killer
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    161 critiques spectateurs

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    Ricco92
    Ricco92

    186 abonnés 2 097 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2023
    En 1989, le cinéma hongkongais était peu connu en Occident une fois sorti de Bruce Lee et Jackie Chan. Puis sort The Killer ! Avec ce film, John Woo fait découvrir au monde entier que le cinéma de Hong-Kong ne se limite pas aux films de kung-fu et montre que ce pays (qui n’était pas encore rattaché à la Chine continentale) possède des pépites également dans le genre du polar. Si le talent du cinéaste avait été repéré dans sa contrée grâce au succès de ses deux Syndicat du crime, The Killer fait découvrir à l’international le don immense du cinéaste pour filmer des fusillades à la manière de ballets, ses images récurrentes (les vols de colombes) et les thématiques qui lui tiennent à cœur, à savoir la mise en avant de l’amitié, la moralité présente même chez les tueurs spoiler: (Ah-Jong, ou Jeff en version internationale, ne veut pas faire de mal à des innocents et fait tout pour les protéger)
    , la disparition progressive de celles-ci et les références au catholicisme spoiler: (Ah Jung est soigné dans une église et c’est à nouveau ce type de lieu qui voit le déroulement de la séquence finale où l’explosion d’une statue de la Vierge Marie est filmée comme la mort d’un des personnages principaux pourrait l’être)
    .
    En outre, The Killer représente une parfaite porte d’entrée dans le polar hongkongais car Woo possède un style le rapprochant du cinéma occidental et possède, en plus de ses inspirations asiatiques (les valeurs chevaleresques des personnages viennent notamment de Chang Cheh), de nombreuses références en rapport avec cette zone du monde. On pourra y retrouver des allusions à des films comme Adieu ma jolie spoiler: (le coup de feu aveuglant Jennie)
    , Duel au soleil spoiler: (Ah-Jung et Jennie rampant l’un vers l’autre)
    , Il était une fois dans l’Ouest spoiler: (Ah-Jung jouant de l’harmonica)
    , Jules et Jim spoiler: (dont il reprend le principe de l’arrêt sur image en plein milieu d’une séquence)
    ou à des cinéastes comme Sam Peckinpah (par la chorégraphie des fusillades), Jacques Demy (autre influence pour ce type de scènes) et surtout Jean-Pierre Melville (Woo considérant le film comme un hommage au Samouraï et choisissant de changer le prénom d’Ah-Jung en Jeff pour les versions occidentales en hommage au personnage incarné par Alain Delon dans ce film).
    On retrouvera même des inspirations musicales provenant d’Occident par la présence, en plus de la très belle musique de Lowell Lo, du Messiah Tell.1 : Symphony de Sir Colin Davis et d’extraits de bandes originales américaines comme Double Détente.
    Ainsi, avec son histoire simple mais bien menée, John Woo livre un polar passionnant et totalement maitrisé (à noter que le film possède trois versions différentes mais que Woo préfère l’internationale qui est plus courte, mieux rythmée et surtout caractérisée par séquences d’action raccourcies) qui peut être facilement vu par un public non-adepte du cinéma asiatique. Plus de trois décennies après sa réalisation, The Killer reste donc un monument du film d’action à voir impérativement.
    Cinévore24
    Cinévore24

    307 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2023
    Enfin découvert ce classique signé John Woo, avec ses séquences d'action nerveuses et efficaces et ses excès de violence au ralenti, et se concluant à la manière d'un western moderne.
    Malgré un petit côté "clip musical" dans quelques scènes plus fleur bleue, ainsi qu'une post-synchro qui souffre clairement d'un problème de décalage et de ton, voilà un film de très bonne tenue, présenté comme un hommage à Jean-Pierre Melville et Martin Scorsese, et qui peut compter sur le charisme indéniable de Chow Yun-Fat dans le rôle de ce tueur méthodique et humain.
    Serpiko77
    Serpiko77

    50 abonnés 1 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2023
    Les références envers les metteurs en scène qui ont le plus inspiré John Woo comme Melville ou Peckinpah sont nombreuses mais la patte Woo est bien sûr présente dans cette œuvre que certains qualifient comme majeur dans le cinéma d'action mondiale. Moins impressionnant qu'un "Hard Boiled" niveau gunfight mais bien plus profond dans l'intrigue, Woo explore à fond les motivations de ses deux personnages principaux. Il a aussi la chance d'avoir donné son premier rôle à un acteur aussi charismatique que Chow Yun-Fat.
    Manuhard
    Manuhard

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2023
    Longtemps mon film préféré, je l'ai regardé d'abord en VHS français, puis en VHS cantonais (tombé dessus par hasard !), enfin j'ai pu le visionner en DVD version normale et longue (en mandarin), .
    C'était (C'est ?) un film novateur, poignant, fascinant même. Il a un peu mal vieilli, mais il gardera toujours une place dans mon cœur.
    Merci John Woo et Chow Yun-Fat de m'avoir en quelque sorte initié au cinéma asiatique, et d'avoir pu sortir des Bruce Lee et autres Jackie Chan.
    Charlotte28
    Charlotte28

    98 abonnés 1 786 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2022
    Où la mise en scène empêche le chef-d'oeuvre...car la trame narrative fort prometteuse présentant en parallèle la quête de rédemption d'un tueur sensible et la traque de policiers forts de leur intégrité interroge la notion d'honneur et de jugement moralisateur avec intelligence, d'autant que les interprètes de ce duo étonnamment lié par des valeurs communes apportent sensibilité et émotion au récit. Malheureusement, quoi que certaines séquences d'action et autres trouvailles largement copiées depuis confèrent au film un statut culte, les tics de montage, entre ralentis, montée en puissance du son ou autres plans cadencés ancrent le visuel dans une époque désuète, ce qui empêche une implication complète dans l'histoire. En outre la prestation hystérique de Sally Yeh agace - malgré la beauté envoûtante de la chanson titre - tandis que le doublage français nuit à la qualité globale de l'oeuvre. Au final, l'empreinte de Woo singularise, en bien comme en mal!
    Surfeurfou974
    Surfeurfou974

    7 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2022
    The killer de John woo un chef-d’œuvre du cinéma taïwanais, je ne suis pas vraiment rentré dans le film, je ne suis pas très client de ses séances de shooting à tout-va ou seuls les bons échappent aux balles mais on y retrouve le sens de l’honneur de la mafia et une petite musique mélancolique qui fait sans doute la touche caractéristique des films d’action de John woo, il y a quelque chose de l’inéluctabilité du western mélange à quelque chose de la sagesse asiatique
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 637 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 avril 2021
    Je ne vais pas perdre trop de temps sur ce film car il est mauvais. Si vous pensez que les affrontements entre Mexicains et les ralentis d'oiseaux sont sérieusement sous-représentés dans le cinéma d'aujourd'hui alors Woo est votre homme. Mais si c'est une intrigue décente, des personnages intéressants ou des dialogues bien écrits que vous recherchez vous devrez chercher ailleurs. Je n'en revenais pas quand un acteur a dit au détective de demander aux médecins de conserver ses cornées pour Jenny s'il était tué. Comme c'était embarrassant et ringard. Le film français qui a soi-disant inspiré Woo pour écrire et réaliser The Killer est cent fois mieux que de rester assis pendant un film devant des choses dont on se fiche et qui se reproduisent constamment...
    Roger T.
    Roger T.

    148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2020
    Même s'il est un peu excessif (comment un seul homme, voire deux peuvent trucider des dizaines d'agresseurs), the Killer est un formidable film d'action que Tarentino a certainement vu et revu avant de tourner Kill Bill; du suspense jusqu'à la dernière seconde et une ode à l'amitié dans un monde de brutes. La caméra est très mobile dans les nombreuses scènes d'action et les acteurs sont parfaits.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 mai 2020
    Première découverte du cinéma de Hong Kong, ce fut une belle claque. Le lyrisme à l'excès, les gunfights fous, l'amour platonique et les amitiés masculines fortes, tels sont les ingrédients d'un très bon film. J'ai passé un excellent moment; les scènes d'actions sont très bien chorégraphiées et surtout la chanson du film, Sally Yeh, est excellente. Je conseille aux cinéphages vierges du cinéma de Hong Kong, vous pourrez découvrir ce cinéma avec ce film. Personnellement quand j'ai vu le film, j'ai tout de suite senti quelques éléments que John Woo utilisera dans l'excellent film d'action américain "Volte / Face".
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    69 abonnés 1 676 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2019
    Grand classique du Gunfight, je n'avais jamais vu ce john Woo. L'action est ultra maîtrisée et les scènes de flingues sont soigneusement chorégraphiées. On peut tout de même reprocher au film une maladresse dans la façon de filmer les scènes dites romantiques (inutile d'ailleurs et surtout très mal foutu). Mais au vu de l'intrigue policière, des actions menées tambour battant et du charisme dingue de l'acteur ChowYun-Fat, on lui pardonne aisément ce bémol.
    raphaelK
    raphaelK

    15 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2017
    Que dire sur ce film, sinon qu'il s'agit DU chef d'oeuvre de John Woo, un John Woo au mieux de sa forme, le film est rythmé, les gunfights sont spectaculaires, ...

    Il n'est pas simplement qu'un film de gunfight, il dépasse largement cette trop petite catégorie pour lui. En effet, le scénario est un pur joyau, une vrai merveille, où s'entremêlent les thèmes chers à John Woo: code d'honneur, reconnaissance, amitié... Il est taillé sur mesure pour Chow Yun Fat, qui est magistral dans ce rôle de tueur.

    Bref, toute critique que je pourrai faire ne me satisfaire jamais. The Killer ne se critique pas, il se regarde et se vit ....
    pierrre s.
    pierrre s.

    371 abonnés 3 245 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2020
    Sans doute l'un des meilleurs films d'action de tous les temps et une source d'inspiration pour de nombreux réalisateurs. En découvrant The Killer je me suis aperçu qu'il était en effet la référence du film d'action moderne, originalité en plus.
    Une violence omniprésente, des scènes d'action toujours plus impressionnantes et, John Woo oblige, une poésie très présente. Le tout porté par une superbe BO. Un grand film.
    Benjamin A
    Benjamin A

    660 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2017
    Suite au succès du Syndicat du crime, John Woo peut maintenant se lancer dans des projets personnels et qui lui tiennent à cœur, à commencer par The Killer en 1989 où il va s'attarder sur un tueur professionnel qui va se prendre d'affection pour une chanteuse qu'il a blessée.

    Le futur metteur en scène du génial Une Balle dans la Tête propose un mariage parfait entre action et émotion, faisant de The Killer un opéra sanglant et lyrique, où il aborde l'amour, l'amitié, les codes d'honneur ou encore la trahison sous le feu de gunfights et de sang qui coule. Il pose assez bien le contexte de l'oeuvre avant de peu à peu tisser de passionnants liens entre les protagonistes, que ce soit entre le tueur et la chanteuse, puis un flic qui va s'intéresser de près aux affaires de celui-ci.

    L'écriture est de qualité, assez solide, mais The Killer doit sa grande réussite à la mise en scène de John Woo, totalement jouissive et sachant à la fois créer une certaine dimension sensible et émouvante, tout en proposant une violence chorégraphique baignant dans du sang. L'équilibre est parfait entre les différents tons, créant aussi une bonne alchimie avec les thématiques abordées alors que l'oeuvre est aussi placée sous le signe d'une tragédie shakespearienne, où les possibles excès font finalement corps avec le récit, on prend son pied et c'est ça l'important.

    John Woo arrive aussi à nous faire ressentir l'odeur de mort planant sur les personnages et enjeux, le destin funeste que certains attendent alors que l'amour et l'amitié arrivent à se créer et à vivre au milieu de cet univers. Sa réalisation est brillante, la violence devient chorégraphique où sont mêlés d'immersifs ralentis à l'image de quelques gunfights parfois combinés à des éléments oniriques, comme en témoigne les colombes. Les comédiens sont parfaits et plusieurs séquences inoubliables, à l'image de Chow Yun-Fat éclaboussé de sang dans son costume immaculé, avec une musique et un ralenti adéquats.

    John Woo continue de s'émanciper dans le cinéma avec The Killer, synthèse parfaite entre violence, envolées lyriques, innovations techniques ou encore opéra sanglant, avec quelques grands moments de cinéma et une immersion totale dans l'univers impitoyable du crime organisée.
    Shephard69
    Shephard69

    292 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2017
    Avec son thème central coutumier de la dualité entre le bien et le mal, son scénario aux enjeux dramatiques superbement complexes sous de faux airs simplistes et ses scènes d'action impeccablement chorégraphiées, démesurées, démentielles, probablement le film le plus significatif du style de John Woo. Un thriller, assez violent dans l'ensemble, rythmé et nerveux qui a certes pris un coup de vieux mais qui reste magistral et magnétique, Chow Yun-Fat et Danny Lee sont tous deux excellents. Une référence en la matière.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    L'un des films les plus contrastés de John Woo, pour ne pas dire "bizarres". C'est un mélange de plusieurs influences mais un résultat unique au visionnage : on en ressort éberlué, amusé, estomaqué et sidéré. Rien que ça !

    On a évidemment un Chow Yun Fat impérial (comme toujours), la définition même du charisme très habilement exploité par John Woo qui sait filmer sa star comme personne. Il en fait, ils en font tous les deux, un tueur gentil le charisme sur la main, qui ne tue que les méchants et sauve la veuve et l'orphelin ! Pour épauler Chow, l'excellent Danny Lee incarne le flic tenace aux basques du tueur, le charisme sur la main lui aussi et le baume au coeur. Et ne vous moquez pas de son costard à rayures verticales, il était clown avant.

    Mais revenons à notre killer qui joue de l'harmonica comme dans un vieux western de Sergio Leone, le poncho remplacé par le costard de chez machintruc (premier au défilé de mode, Alain Delon dans les cordes) avec dans les poses (car Monsieur Killeur est un poseur -avant chaque tempête) des airs de truand taciturne de l'ère Jean-Pierre Melville.

    On rajoute à ça des colombes et de la religiosité très chrétienne avec en toile de fond une quête de rédemption pour le tueur entraîné malgré lui dans un tourbillon de fureur et de violence... et comme toujours chez John Woo, l'amitié et l'honneur tiennent une place centrale : l'amitié indéfectible plus forte que tout, l'honneur du yakuza (ou plutôt de la triade...) intraitable, l'honneur du justicier.

    Ce n'est pas tout, il faut secouer tout cela avec du violon et de la guimauve pour exacerber des sentiments déjà exagérés, excessifs et sans nuance. Comme de coutume chez John Woo encore une fois, c'est de l'archi-classique... qui peut étonner de prime abord. D'ailleurs on en rigole encore avec le temps.

    Enfin, last but not least, afin d'ajouter une crédibilité ou une sorte de réalisme brutal à ces atermoiements, on plonge nos héros dans l'ultra-violence. Sanglant, The Killer aligne les macabés avec une régularité de métronome furieux comme dans un jeu vidéo salement déjanté. Chow vide un chargeur sur chaque vilain et défouraille à toute berzingue, une violence complètement dingue servie par une réalisation réglée au millimètre qui alterne ralentis, plans soigneusement choisis et montage méticuleux.

    Excessif dans tous les compartiments, y compris celui de la confondante naïveté (jusqu'à la fin qui confine au ridicule !), The Killer n'en reste pas moins hypnotique de par son élégance naturelle et sa classe stupéfiante. Et en plus, il n'a pas pris une ride.
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