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    Mister Lonely
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Mister Lonely" et de son tournage !

    Festival de Cannes 2007

    Mister Lonely a été présenté lors du 60e Festival de Cannes dans la sélection "Un Certain regard".

    On connaît la chanson

    Le titre Mister Lonely fait référence à la célèbre chanson éponyme de Bobby Winton. Harmony Korine l'a d'ailleurs utlisée dans le générique du début où le personnage interprété par Diego Luna chevauche une mini moto, seul, sur un circuit : "J'adore cette chanson de Bobby Vinton, "Mister Lonely", explique le réalisateur... Elle a certes quelque chose d'excessif et de mélodramatique, mais j'aime bien l'histoire et le registre émotionnel de la voix de Bobby Vinton dans cette chanson. J'ai donc intégré cette chanson au film. Le choix de ce titre s'est imposé car le personnage est seul et isolé au début comme à la fin de l'histoire."

    8 ans d'attente et d'errements

    Depuis son dernier film réalisé en 1999 (Julien Donkey-Boy), Harmony Korine s'était éloigné durablement des plateaux de cinéma, traversant une longue période de crise (dépression, toxicomanie). Il avait refait surface au cinéma grâce à Gus Van Sant qui lui avait offert un petit rôle dans Last Days.

    Deux frères pour un scénario

    Harmony Korine raconte comment il a retrouvé son frère pour se lancer dans l'écriture de Mister Lonely : "Je n'avais pas revu mon frère Avi depuis un certain temps, car il était toujours sur les routes pour aller voir des combats de boxe. Je n'étais pas sûr que nous serions réellement capables de nous raccorder, il a une telle passion pour la boxe. Mais j'ai décroché mon téléphone et je l'ai appelé et il était vraiment enthousiaste. J'ai rusé pour le persuader de me rejoindre : je l'ai invité à venir suivre un combat de boxe à la télévision. Avi a donc pris l'avion pour Nashville et a dormi sur mon futon. Nous avons "fermé la porte" et n'avions rien d'autre à faire que d'écrire. On ne s'arrêtait que pour jouer au basket et manger du poulet frit. Il ne se passait pas grand-chose d'autre à l'époque. En somme, on traînait à la maison et on écrivait."

    Les sosies en question

    "Mon intention n'était pas de réaliser un film sur Madonna, Marilyn Monroe ou Michael Jackson, explique le réalisateur. Je voulais réaliser un film sur la nature obsessionnelle des gens qui en imitent d'autres, et qui vivraient comme leurs icônes dans un cadre communautaire. Je n'étais pas plus intéressé que ça par les gens qu'ils imiteraient, mais plutôt par le personnage qui se cacherait dessous. Quels sont ces gens qui, lorsqu'ils regardent une célébrité, une icône, non seulement l'admirent, comme tout fan qui se respecte, mais poussent le jeu un peu plus loin ? Il ne leur suffit pas de simplement apprécier les célébrités qu'ils admirent et dont ils adorent les moindres faits et gestes. Ils prennent une décision : "Je vais assimiler l'identité de ce personnage et je trouverai le moyen de gagner ma vie en me faisant passer pour cette personne à des réceptions, dans des maisons de retraite ou sur des salons automobile"."

    Deux histoires en une

    Harmony Korine revient sur l'intrigue parallèle avec les nonnes parachutistes : "Les deux histoires ne se recoupent pas à proprement parler, l'histoire des religieuses fait plutôt office d'allégorie et de contrepoint poétique. Les deux histoires sont comme une mise en parallèle émotionnelle. J'avais le sentiment que le lien était assez fort pour que ces deux histoires soient présentes dans le film, elles s'adressaient toutes deux au même désir de foi et d'obsession."

    Tournage international

    Mister Lonely a été tourné au Panama (où vivent les parents du réalisateur), en Ecosse et en France à Paris. Harmony Korine : "J'ai tenu à préciser Paris dans le scénario car j'ai vécu à Paris pendant quelque temps. Séjour durant lequel je n'ai quitté mon appartement que quatre fois. Mes dents commençaient à tomber. Un jour, j'ai avalé six croque-monsieur. Il me semblait logique de tourner à Paris, c'est tout."

    Chaplin, Lavant et Carax

    Harmony Korine, à propos de Denis Lavant qui prête ici ses traits à un sosie de Charlie Chaplin : "Denis Lavant compte parmi les acteurs que je préfère au monde. Je le placerais volontiers tout en haut, avec Buster Keaton, Humphrey Bogart et James Dean. Je pense qu'il fait partie de cette catégorie d'interprètes qu'on ne rencontre plus. Il nous renvoie pour ainsi dire au temps révolu des artistes de vaudeville. C'est quelqu'un de très vif, tant sur le plan des émotions que sur le plan dramatique, il est sidérant à regarder. Mais il a aussi cette capacité physique bien particulière, qui est si rare. C'est un peu comme s'il était une star du cinéma muet dans l'usage qu'il fait de ses gestes et de sa présence physique. Il peut dire tant de choses avec son corps. Nous avons écrit le rôle de Chaplin en pensant très précisément à lui. Il a suivi des cours intensifs d'anglais rien que pour jouer ce rôle." A noter que Denis Lavant a été dirigé à plusieurs reprises par le réalisateur Leos Carax qui joue également dans Mister Lonely.

    Amis intimes

    Outre Leos Carax, un autre réalisateur adulé par Harmony Korine figure au casting : Werner Herzog. Le réalisateur allemand est en fait un vieil ami puisqu'il était déjà au casting de son précédent film : Julien Donkey-Boy.

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