Derniers Avis : Ponyo sur la falaise - Page 10

Je pensais vraiment pas que le film me toucherait autant, au point de devenir mon Miyazaki préféré. J'ai eu l'impression de voir une synthèse de tout ce que le cinéaste japonais faisait, amenée à un niveau d'excellence ultime, auquel la simplicité de ton n'est sûrement pas étrangère. C'est pareil dans tous ses films pourtant, mais ici il y a quelque chose de neuf, et c'est certainement l'environnement inédit qui me laisse penser une chose pareille. Miyazaki, grand cinéaste de la nature, " filme " donc la mer pour la première fois. Et la manière dont il occupe cet espace, dont il se saisit de tous les détails qui le composent, est tout simplement somptueuse. Miyazaki plonge littéralement le spectateur six pieds sous mer, lui donne l'impression de faire partie de ce microcosme, crée une osmose entre l'environnement dessiné et son public. Inutile de détailler le talent des studios Ghibli dans l'élaboration d'un monde crédible et vivant, qui contribue fortement par ailleurs à l'implication du spectateur. Chaque film de Miyazaki est un hommage de génie au dessin animé, à sa capacité à égaler la " réalité " dans la retranscription d'un monde et des sentiments. Ce génie c'est un peu le roi Midas qui transforme en or tout ce qu'il touche, ou bien un petit poisson qui défie aussi les lois biologiques pour devenir une fille. Communément on appelle ça de la magie.

Ponyo sur la Falaise est un film sensationnel, tout le temps. A la fois dans le spectaculaire comme dans un registre plus intimiste, à la fois dans le déchaînement furieux d'une mer ( grand moment époustouflant ), comme dans l'éveil et la découverte du monde par la petite Ponyo. C'est dans les moments les plus anodins de la vie quotidienne que le film émeut le spectateur au plus profond, comme dans cette merveilleuse scène où Ponyo se brûle avec son premier repas, provoquant l'attendrissement du spectateur. C'est tout simple, Miyazaki n'en fait pas des caisses, et ça fonctionne. C'est la même chose quant à la psychologie des personnages. Ici, pas la peine de développer à nouveau, Miyazaki est un formidable humaniste, et ses personnages le sont aussi. Ce qui frappe chez eux, c'est donc leur simplicité, ainsi que la sagesse qui les caractérise dans leur vision du monde. Chacun des " bons " personnages ( ici Lisa, Sosuke, Ponyo plus précisément ) est toujours ouvert aux autres, et surtout sans se poser de questions. Il y a chez eux une compassion naturelle dénuée de toute arrière-pensée qui ne peut que toucher parce qu'il s'agit là de sentiments nobles. C'est cela qui bouleverse autant, cette foi intense et inébranlable que Miyazaki place en l'humanité, ce message de solidarité, cette envie d'oublier tout amour-propre pour n'en garder que l'amour et la bienveillance envers nos semblables.

Ponyo est un des rares films de Miyazaki où il n'y a pas au moins une séquence dans les airs. Pourtant, on a le sentiment à plusieurs reprises que le film est touché par une grâce aérienne, notamment lors des séquences sous l'eau où tout est affaire de vitesse, de mouvements et " d'envolées sous-marines " qui laissent une même impression que les fabuleuses séquences d'autres films comme Le Château Ambulant ou Chihiro.
Le cinéaste ne se prive pas pour autant de filmer le ciel. Il y a quelques plans - très jolis par ailleurs - sur la lune. Et on se dit que Miyazaki ( " instant fantasme " ), après avoir exploré montagnes, forêts, et mers donc, pourrait s'envoler un peu plus haut et réaliser son 2001 à lui, prolongeant ses thématiques en explorant de nouveaux espaces, s'appropriant un nouveau lieu mais en gardant toujours son génie caractéristique.

Ponyo, cétimpec et cémagic. Et surtout, c'est du grand cinéma.

L’affiche façon panneau japonais trône depuis 2009 sur une des murs de la chambre de mon fils et je n’avais toujours pas vu ce film. Enfin, cette omission est effacée d’autant plus qu’en tant qu’amateur du cinéma des studios Ghibli et du grand maître nippon du dessin animé : Hayao Miyazaki.
Ponyo est un poisson rouge facétieuse et épprise de liberté. Encadrée par un père tyrannique et autoritaire, elle fuit et tombe amoureuse d’un petit garçon de 5 ans comme elle. Elle se transforme petit à petit en être humain pour vivre avec le jeune garçon. Mais voilà, les éléments se déchaînent ; avec aux commandes de son père, la mer grossit charriant tous ses détritus provocant un tsunami. Un thème cher à Miyazaki, l’écologie ; ici, la mer reprend le dessus sur l’homme dans un tsunami dessiné en aquarelle ; magnifique. Le réalisateur renoue ici avec cette technique.
« La petite sirène » d’Andersen revisité à la nippone est d’une beauté, d’une intelligence et d’une sensibilité rare ; loin des miévréries, trop présentes dans les dessins animés. Et puis, le charme du film, beaucoup plus enfantin que d’autres du même auteur, réside surtout dans la relation entre les deux enfants et dans la petite bouille rousse malicieuse de la petite Ponyo. Une énième adaptation de « la petite sirène » qui a la mérite d’être originale.
A mon goût ce qui sépare cet opus du « Voyage de Chihiro » ou du « Château dans le ciel » c’est l’absence de noirceur et de complexité. Si on est pas en présence d’un chef d’œuvre, un Miyazaki reste un incontournable même pour les non amateurs de dessins animés. J’ai beaucoup aimé.

J'avais adoré le premier visionnage puis j'ai été déçu durant le second car il y avait moins de temps forts que dans mes souvenirs. Mais cela reste un très bon film ou en plus d'avoir une bonne histoire avec des personnages sympathiques, on a l'impression de regarder une oeuvre d'art (sans s'ennuyer !!).

Ceux qui apprécient, comme moi, le travail de Hayao Miyazaki aimeront "Ponyo sur la Falaise", sorte de "Petite Sirène" version Ghibli. On retrouve touts les ingrédients qui font la qualité de ses précédents films: un univers qui mèle notre monde actuel avec un monde plus fantastique, une jolie petite histoire, des personnages attachants, un message écologique,.... Autant dire qu'à la fin, c'est le sourire assuré même si ce nouveau Miyazaki reste destiné avant tout à un jeune public, contrairement à ses autres oeuvres.

Moi qui cherchais depuis quelques temps un film poétique, autant dire que j'ai été servi avec "Ponyo sur la falaise". C'est un joli petit compte qui n'est pas sans rappeler la petite sirène sous certains aspects et qui nous entraine dans un univers merveilleux, féerique. On s'attache rapidement aux personnages qui sont d'ailleurs dotés d'une VF agréable (assez rare pour le signaler). Les dessins sont sublimes et l'univers musical et sonore est excellent. Même si on se rend assez vite compte que le film est avant tout destiné aux mioches, il me semble incontestable que les plus grands en quête de magie et de lyrisme trouveront largement leur compte. Bravo.

Superbe. Après la relative déception Porco Rosso, c'est un plaisir de retrouver le thème de la nature avec ce Ponyo sur la falaise. Le dessin est vraiment magnifique avec une touche aquarelle qui apporte beaucoup. L'histoire est peut-être plus enfantine que dans les autres Miyazaki mais cela ne la desserre pas et apporte un peu de nouveauté. Une nouvelle formidable réussite pour les studios Ghibli.

Je ne suis pas encore tout a fait convaincu par Miyazaki ( bien évidemment, il m'en reste encore à voir )
Depuis Princesse Mononoké, le travail technique de l'image est là et le film d'animation est soigné mais il manque de la profondeur à l'histoire. Bien que je préfère Ponyo à Chihiro, je suis de loin beaucoup plus conquis par le succès de Princesse Mononoké du début des années 2000. Ponyo sur la falaise reste un très beau film: émouvant, touchant, agréable à regarder. L'histoire est belle mais peut être banale car pour ce qui est du surréalisme de Miyazaki, je ne retrouve pas certains éléments.
Mais les personnages sont une nouvelle fois excellents et le travail d'image époustouflant.

Très bon moment avec mon fils. Un fait très révélateur il lui arrive de m'en reparler donc...

Un beau Miyazaki, comme d'habitude.
Ponyo est plus destiné aux petits qu'aux grands à premières vues.
Mais les dessins sublimes et la féérie de l'ensemble peuvent faire passer à n'importe qui un agréable moment.

Tout simplement magique une fois encore. Miyazaki offre à l'humanité un spectacle absolument merveilleux. Un pure génie, un immense artiste, capable de faire de chacune de ses réalisation un immense et UNIQUE chef-d’œuvre. Tellement de thèmes sont abordés, mais chacun avec la vraie innocence de l'enfance, la candeur de la jeunesse. Une justesse, un réalisme incroyable pour une fable onirique, c'est comme se plonger dans un rêve parmi les plus beaux d'une vie et se réveiller avec le plein souvenir d'une histoire consistante et fabuleuse. Merci encore une fois à ce grand Réalisateur, dans deux siècles il sera un immense Mozart du cinéma d'animation, inégalable et éternel !

C'est un peu naïf, mais c'est aussi très beau et on se retrouve immergé dans ce dessin animé mimi tout plein... kawaï....

Cette animation est une véritable très bonne surprise ! Ce monde échevelé, d'une beauté visuelle, est accompagné d'un scénario simple mais d'une poésie et d'une imagination intelligentes. A voir absolument aussi bien pour petits que les adultes !!

Moins mature que "Princesse Mononoké" ou "Le voyage de Chihro", "Ponyo sur la falaise" est également plus simple graphiquement mais toujours très beau. Bien qu'il s'adresse à un public plus enfantin, "Pognon sur la falaise" ( oui c'est fait exprès ) reste un grand film d'animation sans être le meilleur film de Miyazaki, toujours préocuppé par l'écologie, et le rapprochement de deux êtres différents entre autres. Et il nous rappelle ces valeurs via la poésie, l'émeveillement et la vue d'un enfant. C'est du grand art.

Tout le monde connaît Hayao Miyazaki, une lègende dans le domaine du dessin animè, admirè depuis plusieurs annèes pour plusieurs grands classiques de l'animation tels que "Le château dans le ciel" ou "Le voyage de Chihiro". Dans "Ponyo sur la falaise", l'eau est un èlèment vivant reprèsentè entre autres par Fujimoto! Une nouvelle fois, l'histoire simple, amusante et touchante sèduira les plus jeunes avec ses couleurs pastel et ravira les plus âgè avec cette petite fille poisson curieuse de dècouvrir le monde qui l'entoure et qui va connaître, après un voyage chaotique, une relation d'amitiè puis d'amour, avec le jeune Sosuke! D'une beautè fascinante, cette histoire drôle et passionnante, allièe à la perfection technique, est un enchantement de tous les instants qui permet de retomber en enfance tout en initiant une rèflexion bienvenue! Bref, un nouveau bijou du maître Miyazaki avec des dessins fluides et une prècision du dècor exceptionnelles...

Ponyo sur la falaise fait partie des nombreux coups de génie de Miyazaki venus de l'extrême Orient qui nous fascinent toujours autant, nous occidentaux désormais habitués à l'infâme image de synthèse et son odieux nouvel acolyte la 3D. Les couleurs habituelles de la palette sont présentes mais remélangées : la candeur de Mon voisin Totoro, la profusion du Voyage de Chihiro, les idées écologistes de Princesse Mononoke, la noirceur en moins. On a beau se creuser l'esprit, rares sont les dessins animés qui autres que ceux de Walt Disney semblent tenir la comparaison depuis La petite sirène. Réserver ce film d'animation aux plus petits serait un gros gâchis.