Avis sur L'Amour dure trois ans

Beigbeder nous signe une comédie romantique légère, dynamique et drôle. Gaspard Proust est très attachant ainsi que Louise Bourgouin. JoeyStarr sent sort pas trop mal et Jonathan Lambert aussi. De très bons dialogues avec ses situations cocasses. Un bon moment.

"L'amour dure trois ans" fait dès les premiers instants, regretter amèrement le choix de ce film prétentieux, stupide, nombriliste et j'en passe ! Aucun scénario, aucun humour, aucune émotion et je pourrai continuer ! Quel intérêt que ces bobos parisiens, pseudo intellos, plongés dans leurs pseudo problèmes existentiels (et encore ?), leurs intérieurs bourgeois, leurs sorties nocturnes menant des vies plus que oisives ! Tous ces acteurs sont d'ailleurs très mal dirigés, Gaspard Proust et ses analyses de quat'sous, ses appartées, est assommant. Louise Bourgoin, est filmée comme une nymphomane dévergondée et vulgaire dans son luxueux loft avec piscine intérieure !
Et alors, pourquoi nous en mettre plein la vue jusqu'à en être indécent ? Ce parisianisme outrancier est absolument insupportable... et on se demande vraiment où on va aller, ce qu'on veut faire passer à travers cette histoire creuse, niaise et au fond bien triste !!! La mise en scène use et abuse d'effets tendances et faciles, (façon sketch, clip ou spot publicitaire) qui deviennent lassants à la longue au point que le spectateur en soupire vite d'ennui ! Les seconds rôles sont pathétiques et ridicules, on citera pèle-mêle Annie Duperey, Bernard Menez, pour n'en retenir que quelques-uns... et même Frédérique Bel qui ne relève pas du tout le niveau de l'ensemble !
Frédéric Beigbeder a peut-être pris un certain plaisir bien narcissique à faire ce... film, mais le spectateur a lui, beaucoup de mal à le partager !!!

Le problème n'est pas tant les comédiens que les personnages et le sujet qui sont à l'image d'une bourgeoisie citadine aisée qui passe son temps à se regarder le nombril et à aborder des questions d'une rare futilité (et qui n'intéressent qu'eux). Beigbeder réalise un film qui est à l'image de son personnage public, celle d'un dandy prétentieux.

Euh par où commencer.... Pour moi ce film est la pire daube que j'ai vu. Sincèrement j'ai trouver que c'était du foutage de gueule. Déjà pendant tout le long j'ai eu le sentiment de voir Frédéric Beigbeder se sucer à travers le personnage jouer par Gaspard Proust. Il ne m'a ni fait rire ni pleurer enfin rien aucune émotion si ce n'est un ennuie profond devant un ce je ne sais quoi. Les dialogue sont plat et d'une absurdité qui frôle l’inconscience. De plus j'ai eu le sentiment que les acteurs eux même ne croyaient pas en ce qu'ils jouaient. Seul Valérie Lemercier relève un peu le niveau de ce foutage de gueule. Car pour moi il n'y a pas d'autre mot. Même esthétiquement parlant ce film est ennuyeux ce n'est qu'une succession de plan fixe à peine buvable.
Non franchement pour l'amour du cinéma, j'espère que Monsieur Beigbeder aura intelligence de ne plus vouloir réaliser de film. Sincèrement je lui en serai reconnaissante!

Beigbeder fait un remake déguisé de Annie Hall, va jusqu'à citer le chef d'oeuvre de Woody dans quelques scènes ( Alice qui conduit comme Annie ), en reprenant des idées de mise en scène, un personnage ( Alice qui se conduit comme Annie ), mais le problème c'est qu'il n'y a aucun fond derrière. C'est un cinéma de l'imitation, de la pose. Allen n'avait rien inventé lui-même avec des procédés formels tels que l'adresse au spectateur, seulement la question n'est pas de savoir si c'est original, mais s'il y a un travail d'écriture qui cimente tout ça. Dans L'Amour dure trois ans, il n'y a pas de personnages, seulement des idées préconçues de personnages ( le mec largué, la jolie fille, le couple d'amis ) qui donnent en plus l'impression de chercher la coolitude à tous prix. Mais tout le film est comme ça, dans une posture prétentieuse et pas sincère du tout, où les choses paraissent surfabriquées, vaines, où les émotions sont des émotions en carton-pâte. Les événements se produisent sans que l'on sache pourquoi, sans qu'on comprenne ce qui pousse les personnages à agir ainsi. Il n'y a là aucune profondeur, tout est fait pour faire réagir, comme de la provocation qui tournerait en rond parce qu'elle ne provoque rien ( voir ce qui arrive à Joey Starr par exemple, idée " pseudo-bonne " dont on se fout totalement ).

Pour en revenir à Annie Hall, Woody Allen avait une chose que Beigbeder ne possède pas : un regard. Jamais par exemple l'écrivain ( cinéaste serait un mot inadéquat ) ne regarde son actrice, qui ne doit qu'à elle-même son charme. Alice est jolie, mais uniquement parce que l'actrice l'est, pas parce que la mise en scène et celui qui la dirige ne la magnifient. C'est un cinéma en toc, dénué d'alchimie, qui heureusement a des moyens, suffisamment pour que le film ne soit pas trop plat visuellement. Mais rien ici, ni la fantaisie, ni la potentielle subversivité ( les codes du genre sont démontés dans une scène pour ensuite être utilisés ), ne fonctionne. Les dialogues sont creux et en constante recherche de punchlines, il y a trop de mécanique et pas assez de sentiments. 1 point pour Bourgoin et Lemercier, et 1 autre pour le film dans son ensemble, véritable et utile condensé de tout ce qu'il ne faut pas faire dans une comédie romantique ( enfin, je pense que tout est surtout affaire d'écriture, on peut avoir un film pas original mais avec des personnages et situations très bien écrites ).

Le très égocentrique Frédéric Beigbeder se fait plaisir en réalisant lui-même son propre roman (partiellement) autobiographique, du même nom, qu'il avait rédigé quinze années plus tôt, où il nous étale son petit microcosme nombriliste, celui de l'élite éditorialiste parisienne avec ses fêtes nocturnes alcoolisées et ses états d'âme existentiels, bref sa superficialité. Beigbeder nous parle également du prix de Flore, qu'il a créé, et de ses amis de Canal , bref on tourne en rond dans son petit univers mondain. Le scénario nous ressert ce qui a été une multitude de fois vu, revu et réchauffé : l'amour, le coup de foudre, la fausse rupture, les retrouvailles. Rien de nouveau donc sur le fond, très ennuyeux, aucune surprise pour susciter notre intérêt. Sur la forme, c'est pénible par la réalisation minimaliste qui ne met pas en valeur les personnages – joués par les seconds couteaux de Canal - et n'inspire pas la moindre sympathie à leur égard. A commencer par l'insupportable Gaspard Proust, ancien banquier slovéno-suisse et pseudo-humoriste très suffisant au faux cynisme de la droite décomplexée, qui s'adresse là directement à nous comme dans ses spectacles et nous impose sa répartie rébarbative habituelle. Vient ensuite Louise Bourgoin, uniquement préoccupée par l'image de son corps. Je ne comprends pas pourquoi Canal s'obstine à imposer au cinéma français ses miss météo... Les autres personnages sont tout simplement ridicules, Nicolas Bedos en cocu concon, Joey Starr qui décidément s'essaie à tous les styles, Frédérique Bel en nymphomane lubrique, et j'en passe. A chaque fois que Beigbeder veut faire de l'humour, ça plante par la médiocrité de l'écriture spoiler: (exemple : l'avocat annonçant le divorce)
et on n'échappe même pas au plus mauvais goût spoiler: (exemple : la scène de la burqa).
Un film au final aussi vite oublié qu'il est vu.

Centrée autour du personnage iconoclaste mais rébarbatif de Gaspard Proust, magnifique pince sans rire égocentrique, l’histoire de ce grand dadet en quête d‘amour est originale mais tourne rapidement à vide. A réserver aux fans du showman qui est de toutes les scènes et en profite pour faire étalage de son registre comique provocateur et désinvolte.

Frederic Beigbeder qui réalise un film ? Le génial écrivain de "99 francs" méritait que l'on jette un oeil à sa 1ère oeuvre cinématographique.
Outre l'inexpressif jeu de Gaspard Proust dans son rôle de bobo émasculé, se noyant dans des phrases volontairement longues pour paraître intelligent, le scénario volontairement dépressif de Beigbeder qui vaut un an de consultation chez un psy au rabais et une mise en scène de débutant, "L'amour dure trois ans" est un film qui n'en mérite que le nom.
Réussir à raconter durant 90 longues et interminables minutes les marasmes d'un homme aussi virile qu'un membre des Tokio Hotel et de sa théorie sur le couple, révèle presque de l'exploit.
Beigbeder aurait dû s'en tenir au livre.
Seule la belle Louise Bourgouin nous charme. Il lui manquait juste un partenaire mâle pour faire un beau couple et une histoire intéressante pour faire un bon film. Enfin un film tout simplement....

J'aurais aimé mettre "0" étoile et non "0.5" tant ce film m'a étonné. Je croyais que F Beigbeder était, que l'on aime ou pas son cynisme et son côté "Jetsetter qui vous emmerde", quelqu'un qui avait un certain discernement, mais au vue du film, je ne peux qu'être sûre du contraire. C'est mal joué, idiot, complaisant, plein de lieux communs. Gaspard Proust est peu être un humoriste apprécié mais, en tant qu'acteur, son jeu est pataud, laborieux, digne des spectacles de fins d'année scolaire. Joey starr a l'air à coté de ses pompes. Film insipide. Je ne peux pas croire que libe est jugé le film en y accrochant 3 étoiles, certainement du copinage de dance floor.

Ecrivain médiocre, Beigbeder est encore pire en tant que réalisateur ce qui n'est guère surprenant pour un publicitaire qui pense que ce qui intéresse le public est ses propes lubby de parisien soi-disant hype. Bref, l'amour dure trois ans est grandiloquent et jamais drôle. Nauséabond quand à son message, il réussi à être consternant d'un point de vue cinématographique : dialogue ridicule, scènes clichés. Le seul intérêt réside dans le dévoilement des réseaux qui ont porté au pinacle ce pseudo écrivain : Canal qui fait toujours autant de mal à la culture, des comiques soit disant drôle (et bien perdu à l'écran : Proust mal dirigé, Bedos en roue libre), des stars rebelles (Joey Star), des potiches arrivistes grâce à leur physique (Louise Bourgoin), etc. Sans parler du pompom : le prix flore... créer par Beigbeder lui-même ! On est jamais aussi bien servi que par soi-même ! Tout est raté ce qui n'est guère surprenant...

Quelle purge ce film ! Pourtant très ouvert au genre, j'ai trouvé là qu'il était long (et pourtant seulement 1h30), que les blagues étaient clichés et particulièrement mauvaises mais surtout que la mise en scène de l'ensemble du film est une horreur. Les personnages sont caricaturaux au possible, ex: aucune subtilité chez Joey Starr, mais bon ça on a l'habitude, Bedos joue le cocu dc forcément il est riche et a un petit sexe parce que les meilleurs cocus sont bien évidement des gens fortunés qui ont TOUS un petit sexe...
Les acteurs font ce qu'ils peuvent individuellement pour rattraper tout ça mais on ne sent aucun liant entre eux, aucun jeu. Surtout ils ne sont pas aidés par une mise en scène désastreuse (je l'ai déjà dit ? Ah! dsl mais ct vraiment affreux).
En fait on sent pour ce film que la motivation première était de prendre les pepettes et de se casser. Sans plus. Du coup on vous met un casting pour attirer le chaland, une pauvre histoire sentimentale qu'on fera tenir suffisamment longtemps ac des rebondissements clichés pour que ça tienne l'heure trente syndicale et on obtient cette belle m*rde qu'est L'Amour Dure 3 ans.
Merci Frédéric

Un film "pas mal" à regarder le dimanche tranquillement. Certains dialogues font sourires mais l'ensemble est un peu inconsistant pour moi. Les acteurs sont sans plus. Et je n'ai pas adhéré à la façon de raconter l'histoire avec les apartés et compagnie... Bref un film moyen que je ne conseillerais pas.

Il faut s'habituer au ton narratif qui peut paraître déroutant au début mais on s'habitue. Le film est volontairement dérangeant puisqu'il dénonce le mensonge que la société se fait à elle-même en faisant encore semblant de croire aux serments éternels. Le propos ne se limite d'ailleurs pas là et est remarquablement intelligent. La direction d'acteurs est remarquable avec un étonnant Gaspar Proust et une Louise Bourgoin qui joue avec un naturel étonnant. A remarquer aussi l'excellent second rôle de Valérie Lemercier. Au titre des critiques mineures on peut regretter le défilé des potes ainsi qu'une bande son peu convaincante. Mais on peut aussi faire une autre critique, majeure cette fois, c'est qu'à force de tirer le film vers la comédie romantique, Beigbeder en arrive à nier le propos de son titre. Mais en fait c'est du cynisme mais ne s'en rendront compte que ceux qui écouteront Lemercier ajouter le grain de sel qu'il fallait en plein générique de fin.

Pauvre F.Beigdeiber le dandy qui se prend pour un cinéaste !.

une comédie romantique teintée d'acide
un bon duo d'acteurs
des dialogues drôles et percutants
on reconnait bien l'esprit BEIGBEDER
jOEY STAR très à l'aise
j'ai bien aimé