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    Thirst, ceci est mon sang
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    289 critiques spectateurs

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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    Un début bien trop molasson : c’est bien ce qu’on pourrait reprocher à ce "Thirst" dont on aurait espérer plus de fougue et plus d’empoigne. On est d’ailleurs assez longtemps désappointé par ce film qui, pendant près des deux tiers du temps (quand même !), ne nous donne pas clairement de direction où aller, si bien que l’on subit régulièrement le déroulement de cette intrigue sans forcément y prendre part… Mais alors pourquoi quatre étoiles me diriez-vous ? Eh bien parce que, malgré tout, même si Park Chan-Wook se laisse parfois dépassé par ses affres comme c’est souvent le cas, il n’en demeure pas moins que l’ensemble reste tout de même parsemé de scènes savoureuses, très inspirées, et qui savent rendre le spectacle suffisamment supportable jusqu’au dernier tiers final – véritable point d’orgue du film – où tout prend enfin du sens et de l’ampleur. Au final, oui c’est sûr qu’il est perfectible ce "Thirst", et oui c’est vrai qu’on a passé les deux tiers du temps à quelques peu errer dans cet ovni souvent déroutant et peu confortable. Mais il y a tout de même au final cette sensation d’avoir vu un film à part, séduisant, enrichissant et troublant, pour lequel on pourrait presque être prêt à s’y risquer une deuxième fois tant ce nectar trop épais au premier regard peut se révéler après coup plus savoureux qu’il n’y parait…
    Clingo
    Clingo

    47 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2012
    Vu. Et c'était très bien ( puisque vous voulez tout savoir. Spoilers à suivre ).

    La notion de morale est souvent interrogée chez Park Chan-wook. Elle atteint un point culminant avec Thirst, et ne cesse ainsi même de questionner le spectateur sur ce qui se joue au sein de l'oeuvre. L'idée principale du film est brillante, puisqu'elle opère la rencontre entre deux univers plutôt antagonistes : celui de la religion, et celui des vampires. L'ironie constante du film provient donc du comportement ( certes non-maîtrisé ) du personnage de Song Kang-ho, homme de foi et d'abstinence qui devient homme de chair ( ou chère, c'est selon ). A partir de là, Park Chan-wook propose un film qui donne ses lettres de noblesse au mot " amoralité " en faisant voler en éclats quelques Commandements. Ca commence par un adultère, et ça se poursuit en assassinats, commis bien évidemment un dimanche, histoire de pousser le bouchon le plus loin possible. Mais là où le film est encore plus sournois, c'est à cause de la position qu'il offre au spectateur, dont l'empathie pour le couple principal lui est difficilement reprochable ( enfin, c'est mon sentiment à moi, mais j'imagine qu'il est partagé. Je l'espère en tout cas ). Parce qu'en ayant pour cadre un foyer aussi peu reluisant que celui qui nous est présenté ( soit le premier couple, chaperonné par la mère ), le film montre très bien la condition invivable qui est celle de l'héroïne, sorte de Cendrillon des temps modernes, donc figure forcément pathétique et encline à la sympathie. Dès lors, quand la première " vraie " rencontre avec son prince charmant a lieu ( il lui offre une paire de chaussures, relecture habile du conte ), on ne peut que souhaiter que le remake de Roméo et Juliette ait lieu. Et à partir de là, et sans pathos, le film dévoile une histoire d'amour sur fond fantastico-social qui réserve de très beaux moments d'éveil. C'est l'ouverture à la passion pure des deux personnages, et le film est vraiment une oeuvre d'émancipation, qu'il s'agisse d'une révolte contre les conventions domestiques ou d'une découverte des sens, une sorte de libération cathartique d'un corps trop longtemps fermé et replié sur lui-même.

    J'ai entendu parler de ce film en tant que film d'horreur, mais il s'agirait plutôt - et en premier lieu - d'un film romantique ( et finalement l'horreur n'y trouve-t-elle pas précisément sa source ? ). Plus particulièrement, le Park est un drame passionnel qui réserve de somptueux moments de poésie, que le contexte nocturne évident d'une telle histoire vient renforcer. Le film propose donc un portrait intéressant de la relation amoureuse ( dans une moindre mesure, ça m'a fait penser à X-Men, et au personnage de Malicia et de son petit ami, qui ne peuvent s'embrasser sans que cela ne provoque de douleur. Ici aussi le couple finit par se dévorer l'un l'autre, comme si la relation amoureuse n'était que délétère et n'était que sado-masochisme en ne proposant que la souffrance à ceux qui la vivaient. C'est un constat lucide des rapports humains ).

    Tout le film est rempli de moments de grâce ( la fin, quasiment muette, qui est aussi un grand moment de suspense ), qui contrastent avec la violence du propos et le choc que provoquent les images d'un cinéaste qui ne se gêne pas pour montrer l'horreur. C'est cela qui est précisément intéressant dans Thirst, ce mélange permanent entre amour et terreur, cette capacité à lier dans un même plan le romantisme le plus pur à la violence d'une froideur dérangeante. D'où le constant intérêt du spectateur qui se demande où le film va l'emmener, en sachant cependant comment il l'y emmènera : avec une poésie et une beauté de tous les instants. Et surtout, avec une énorme dose de cinémas qui fait de ce film une fantastique expérience, intense et émouvante. Grandiose.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2010
    Si le dernier film de Park Chan-wook ne faisait pas l’unanimité (Je suis un cyborg - 2007), il nous revient en grande forme avec une œuvre hors du commun (le mot est faible), qui au lieu d’être uniquement un film de vampire, se permet quelques égarements et transforme ce film de vampires en une comédie/fantastico/romantique.
    Lauréat du Prix du Jury (ex-aequo) lors du dernier Festival de Cannes, Park Chan-wook nous embarque au coeur d’un voyage déroutant, sidérant, marquant et drôlement saignant ! La mise en scène regorge d’astuces, de trouvailles et quant aux acteurs, on tombe littéralement sous leurs charmes, que ce soit Kim Ok-vin ou Song Kang-Ho ou même les seconds rôles.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2014
    A faire la critique de Thirst, deuxième oeuvre primée de Park Chan-Wook à Cannes (prix du Jury ex-æquo) après le Grand Prix de son chef-d'oeuvre Old Boy, beaucoup semblent se casser les dents. Non pas bien sûr que je me permette de juger de façon péremptoire l'avis du public, mais plutôt que l'embarras des allocinéens pour décrire les sentiments souvent antagonistes procurés par le film me paraît manifeste. Et franchement, je suis quelque peu dans une situation semblable. Quoi de plus compréhensible, il faut dire, que de ne pas savoir sur quel pied danser au vu de ce film de vampires inspiré de Thérèse Raquin, étude de caractères et troisième roman de Zola. Personnellement, je trouve quand même relativement peu de choses à reprocher à Thirst, si ce n'est une tendance gênante à la grandiloquence, parfois mal dosée, et son manque de fluidité (à partir de la fin d'une première heure au contraire presque trop monocorde). Pourtant, avec quelques coupes, quelques réarrangements, on pourrait tenir là une grande oeuvre sur la démesure des passions, devisant sur beaucoup de points avec clairvoyance (Chan-Wook a commencé par des études de philosophie, et raconte rarement n'importe quoi) et remodelant admirablement le mythe des vampires à l'aide de la religion (même si cette partie du propos est malheureusement un peu effacée chemin faisant). J'ai particulièrement apprécié une facette de l'histoire ; celle de la revanche d'une jeune fille brimée sur fond d'hybristophilie, de tempéraments anti-parrallèles, de pulsions incontrôlables. Transgressif et innovant. Original, on ne peut pas dire que Thirst ne l'est pas. Et visuellement parlant, il en va de même. C'est d'ailleurs à ce niveau là que Park Chan-Wook a tant divisé ; lui, le virtuose au talent insolent déjà plusieurs fois prouvé, semble tout se permettre - le sujet semblant de fait lui tenir très à cœur puisque Stoker l'a judicieusement repris par la suite. Au final, si le cinéma est un langage, Chan-Wook en est un orateur polyglotte, qui mélange les dialectes, les idiomes, se permettant sans cesse des néologismes. Le problème, c'est que Thirst contient aussi certains barbarismes gênants, des moments où Chan-Wook verse dans l'effet de style inutile ou déplacé. Si son style est ultra-créatif, le réalisateur en fait parfois trop, cassant le tempo et mettant involontairement le spectateur mal à l'aise. Quand on passe d'une chaleur torride à une subite averse de mousson, on trouve la situation inconfortable. Ben là, pareil. N'empêche, on a encore droit à quelques plans superbes, à quelques idées géniales qu'on retrouve rarement ailleurs que chez le petit génie coréen. Et puis c'est toujours un plaisir de retrouver Kang-ho Song, très fréquemment aperçu chez Bong Joon-Ho ou Jee-Won Kim, qui collabore avec Park Chan-Wook pour la troisième fois et autant de succès. Avec Min-Sik Choi, sans doute l'un de mes acteurs coréens préférés, la plus belle preuve en étant tout simplement que j'ai fini par en retenir le nom. Bref, loin d'être dépourvu de qualités, Thirst est une oeuvre macabre et virtuose qui manque malheureusement de tenue et d'une longueur un poil excessive, malgré les fulgurances habituelles, un propos riche et un épilogue excellemment écrit. Quand même du cinéma haut de gamme.
    landofshit0
    landofshit0

    248 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2010
    Thrist n'est pas le meilleur Park Chan-wook,c'est certain.Car l'histoire de se couple entrainé sur les chemins de la perdition,n'est plus passionnant que ça.De plus c'est très long se qui rend le film souvent ennuyeux.Park Chan-wook n'est pas toujours régulier dans ses productions.Et la c'est le moins donc on peut espérer que le prochain soit meilleur.
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2010
    Difficile de faire la critique d'un film tel que ce "Thirst, ceci est mon sang" lorsque celui-ci a provoqué des sentiments aussi contraires pendant plus de deux heures. A ce titre, la première heure est pour le moins représentative de cette impression... mais ça passe. Car même si l'on peut regretter quelques fautes de style assez gênantes ainsi qu'un traitement pour le moins déconcertant, il y a tout de même de quoi apprécier l'univers dans lequel Park Chan-wook nous emmène. Sorte d'anti-Twilight absolu (ce qui n'est pas pour me déplaire), le film arrive ainsi à poser de nombreuses questions très intéressantes, tout en renouvelant avec beaucoup de subtilité et de créativité le mythe du vampire. Hélas, et c'est bien évidemment las que le bât blesse, que dire de cette deuxième partie assez sidérante, pour ne pas dire plus. Au-delà d'un rythme pénible et de grandiloquences de plus en plus évidentes, le propos qui savait être si fluide et intéressant durant la première heure devient presque un prétexte à Park Chan-wook pour se laisser aller à ses délires les plus fous, ce qui est rarement une bonne chose pour un film. Reste quelques plans superbes et une fin il est vrai de grande qualité, mais avouons-le tout de même : qu'il est frustrant pour un spectateur de recevoir autant de plaisir un temps pour finalement arriver jusqu'à espérer au plus vite la fin d'une oeuvre qui, en définitive, peut faire nourrir d'amers regrets. Une déception.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2016
    "Thirst" est sans aucun doute un meilleur film que l'ignoble "Old Boy", mais ne vole pour autant pas très haut. Une fois passées les deux scènes de sexe déterminantes et plutôt convaincantes dans leur érotisme, le film ne parvient pas à dépasser sa faible écriture par une mise en scène qui viendrait développer ou nuancer les personnages. Ici, les deux vampires volent comme Superman, tuent et boivent le sang de leurs victimes pour rester en vie (c'est tout naturel) et son hantés par le mari d'une jeune fille démoniaque, bien plus maléfique une fois transformée que le gentil prêtre, preuve d'un sous-texte misogyne assez désagréable. Quelconque dans son enchaînement de meurtres répétitifs, risible dans sa dimension fantastique (les scènes d'apparition de l'idiot), trop peu inventif dans son travail sur l'humour noir malgré quelques bonnes idées, "Thirst" n'arrive jamais à évoluer une fois le couple principal créé, si ce n'est distiller ça et là quelques gentilles provocations, mais se traîne péniblement jusqu'à une issue qui laisse indifférent, alourdie par des effets de style outranciers qui confirment que Park Chan-wook est plus un formaliste vénéré par sa poignée d'aficionados qu'un véritable cinéaste doté d'une vision.
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    19 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 mai 2013
    Comment ce film a pu obtenir le Grand Prix du Jury du festival de Cannes ? Pourquoi y-a-t-il tant de critiques positives a son sujet (quoique pas dithyrambiques non plus) ? Dans le genre navet même pas sauvé par son comique involontaire, Thirst frappe haut et fort. Bon sang, il n'y a que la mise en scène dans ce film, point. Pan Chan-Wook maîtrise sa caméra avec habileté, nous offrant des plans fluides et souvent magnifiés par une colorimétrie juteuse. Mais sous cette plastique quasi irréprochable, il n'y a qu'un ramassis d'absurdités grotesques déguisés sous un aspect intelligent qui rend la chose d'autant plus indigeste. Chan-Wook nous tente de nous servir de la psychologie à tour de bras, de nous pondre un pseudo débat sur le thème de la religion de nos jours face à la sciences, l'éthique qui en découle, l'impact sur la famille bourgeoise traditionnelle, la chasteté contredite par les pulsions, etc. On a l'impression que chaque séquence s'initie par un gros slogan idiot qui dit « alors maintenant, passons à cette question que l'on va traiter avec une virtuosité sans précédent hé hé ». Sauf que oui, la réussite formelle ne sauve rien de rien, comme dans Stoker que j'avais peu aimé mais qui désormais m'apparaît sous un nouveau jour, les liens entre le fond et la forme sont d'une banalité sidérante malgré la complexité de cette dernière. De toute façon, on comprend vite que plus le film va avancer, et plus les idées partiront dans tout les sens. On se retrouve avec des tentatives d'humour d'une débilité apeurante, dont la nullité sera décuplée si vous le regardez en VF (au mon dieu je ne préfère même plus y penser c'est une des pires VF de toute l'histoire du cinéma assurément), des morceaux d'érotisme grossiers qui n'apportent absolument rien, surtout en terme d'atmosphère vampirique (nan mais je veux dire que si les scènes de sexe du Bram Stoker's Dracula de Coppola vous on fait rire de par leurs excès ridicules là je crois qu'après une série de tentative de ricanement avortée car bouffée par l'ennui et le désintérêt le plus total vous allez tout simplement couper le visionnage...). On a droit a des montées de gores bien réalisées à l'aide de trucages optimaux mais encore une fois on ne ressent qu'un vide en les voyant (pas de second degré pour s'amuser, pas de choc possible au vu de l'état d'esprit morose devant tant de sottise dans lequel nous plonge ce film). Bref pas divertissant pour trois clous, interminable surtout devant cet enchaînement d'inutilités aberrante, ce Thirst est à ce jour le pire film de vampire que j'ai jamais vu. Je ne suis certainement pas un défenseur de Twilight, mais là désolé on ne peut pas faire pire. Chan-Wook semble carrément croire que son œuvre est admirablement construite, dosée et d'une composition riche et intéressante...wouaf wouaf wouaf !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 avril 2012
    Film de vampires intéressant, et surtout différent des normes habituelles, Thirst du coréen Park Chan-Wook, réalisateur du fabuleux Old Boy, m'a néanmoins un peu déçu. Du point de vue esthétique, il est vrai que le film est près de la perfection. Quelques plans sont d'une beauté époustouflante, et le tout est visiblement filmé avec un grand savoir faire. L'histoire est elle-aussi intéressante, surtout pour sa valeur philosophique. En fait Thirst est un film qui aborde des sujets fort intéressants. La religion, l'amour, le bien et le mal, sont quelques uns des thèmes traités. Cependant, le tout ne m'a jamais vraiment emballé à cent pour cent. Je n'ai pas vraiment réussi à entrer dans l'ambiance, surtout au début du film. Dans mon oppinion il manque un peu de rythme peut être au début. Après, j'ai également eu l'impression, qu'à certains moments, le tout était un peu brouillon. On ne savait pas vraiment où le réalisateur voulait en venir, ce qui est quand même un peu dommage. Malgré cela, Thirst reste un film de bonne qualité. Violent, sensuel, mais surtout beau, il s'agit là d'un film de vampires différent et intéressant. Personnellement, je ne l'ai pas trouvé excellent, mais je le recommande quand même. Un bon film, à voir.
    NeoLain
    NeoLain

    4 231 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2011
    Long-métrage coréen, après le coup de maitre Park Chan-wook réalisateur d'Old Boy, ici c'est l'atmosphère vampirique qui règne. Sombre et c'est la première fois que je perçois et que je demande à voir ce sang, le sang rouge de désir et de déchirement. Fantastique actrice que Kim Ok-Bin, personnage fragile, instable et qui se force à vouloir gouter sans se contrôler de la malédiction qui l'enivre. Thirst, ceci est mon sang contient au milieu quelques scènes un peu longuette mais attendez-vous à un final des plus beaux qui soit, touchant et poignant.
    Ashitaka3
    Ashitaka3

    93 abonnés 1 187 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 mars 2016
    L'ambiance de ce long-métrage est intéressante, mais elle est annihilée par le jeu des acteurs et un montage fourre-tout. Une quantité monstrueuse d'ellipses et des situations grotesques font souvent de ce film une torture de visionnage. Les musiques sont transparentes, le rythme est lent et cela ne compense pas ce qu'il se passe à l'écran. Quelques bonnes idées de mise en scène sont présentes mais l'ensemble est extrêmement bancal. C'est une amère déception me concernant. Le réalisateur d'Old Boy prouve une nouvelle fois son brillant pour un univers sombre, sanglant, presque tragique, mais là c'est mixé avec de la religion, c'est souvent pénible. Des séquences d'hallucinations rappellent même un style Lynchéen. C'est très bizarre et raté.
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2010
    Park Chan-Wook est un des plus grands cinéastes de notre temps, après ces derniers films et surtout "Old Boy" il nous offre un film de vampire revu et corrigé où la religion en prend pour son grade. La caméra toujours aussi habitée passant d'une sobriété assez statique à la maestria aérienne. Le scénario est parfait, avec un parallèle entre le désir charnel et la possession vampirique, plus il est possédé et plus il a un besoin de luxure important. Un film étrange qui ne peut laisser insensible ni indifférent...
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 juillet 2010
    Assez rapidement Thirst, ceci est mon sang est un peu difficile à pénétrer à cause d'un style désordonné mais durant la 1ère demi-heure je dois dire que ce film fantastique m'a plu mais après le ton trop lent du film commence à se ressentir et j'ai décroché de cette histoire car finalement le vampirisme n'est qu'un prétexte pour raconter une histoire d'amour impossible.
    ffred
    ffred

    1 498 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2009
    De Park Chan-wook je n'avais vu que Je suis un cyborg qui ne m'avait pas vraiment emballé. Il parait que son meilleur est Old boy, à voir donc. Auréolé de son prix du jury à Cannes cette année Thirst débarque avec une bonne rumeur et une bande annonce alléchante. Je me suis donc laissé tenté et je ne le regrette pas, j'ai passé un excellent moment. Après les très différents Twilight et Morse vus cette année, le mythe du vampire continue d'être revisité. Après les ados américains et les enfants suédois, c'est cette fois-ci un prêtre catholique sud-coréen qui devient donc assoiffé de sang. La mise en scène est brillante, originale et sans défaut. Le scénario est une merveille. Savant mélange de plusieurs genres, de l'horreur au romantisme, du drame à la comédie. Car on rit beaucoup, gags et situations cocasses se succèdent pour désamorcer l'humour noir et le morbide. Une étrange poésie se dégage aussi de l'ensemble. L'ambiance est vraiment très particulière. Les personnages sont parfaitement étudiés, on comprend leurs buts et motivations, tout comme le doute et la culpabilité qui envahit ce pauvre prêtre qui a bien du mal à gérer ce qui lui arrive, balançant entre le bien et le mal. Formellement le film est magnifique, les images sont d'une beauté à couper le souffle.
    Aussi réussi sur la forme que sur le fond, une nouvelle variation sur le mythe du vampire. Mise en scène, scénario, technique et interprétation, tout est d'un très grand niveau. Superbe.
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2016
    Décidément je ne suis jamais déçu quand je regarde un film de de Park Chan Wook. Il sait décidément parfaitement se servir d'une caméra et de créer des images et des manières de faire jamais vues qui font totalement sortir ses films de l'ordinaire. Dans Thirst il film une histoire de vampires mais s'en sert pour se poser des questions sur le couple, l'influence de chacun des deux membres sur l'autre, sur la forces des pulsions sexuelles (de ce point du vue il a à mon sens parfaitement compris l'allégorie du vampire), ces pulsions qui entraînent une forme d'amour fascination et en même temps d abandon vers l'autre. Le film parle aussi de la culpabilité (les scènes avec le retour du personnage du mari sont absolument géniales) et j'en passe car les sujets foisonnent. Tout est filmé avec une grande poésie, souvent morbide qui rend le film passionnant à suivre malgré une durée trop longue car il aurait mérité quelques coupes qui alourdissent le récit.
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