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5,0
Publiée le 11 juillet 2007
Le chat à neuf queues est le deuxième film de Dario Argento et constitue l'une des plus belles réussites de sa flamboyante filmographie. Le réalisteur mêle pour une fois un genre qu'il affectionne, le thriller avec la science-fiction sur un sujet qui est toujours d'actualité aujourd'hui parce qu'il a été relancé par un ancien ministre de l'intérieur: la prédestination criminelle, c'est-à-dire repérer les futurs criminels dès leur naissance. Le film relate autour de ce thème une intrigue rondement menée où une personne a assommé le garde de nuit et est entré dans cet institut de recherche. Argento met en scène un journaliste intègre et un aveugle anciennement journaliste interprétés respectivement par James Franciscus et Karl Malden qui effectuent leur propre enquête autour d'un premier meurtre qui les rapprochent. Le scénario est extrêmement complexe et distille de nombreuses pistes et indices, Argento comme à son habitude, brouille tous ces éléments de manière qu'il faille véritablement attendre le dénouement de l'histoire pour connaître l'identité de l'assassin et du mobile des meurtres qu'il a commis. Argento insère dans son film une ambiance angoissante qu'il arrive à intégrer en grande partie grâce à la musique terriblement envoûtante et parfois inquiétante d'Ennio Morricone. Le suspense ne cesse jamais d'opérer et oblige le spectateur à rester collé sur son siège tant l'histoire est prenante et ne souffre d'aucun temps mort. Une véritable réussite signée par le maître du thriller horrifique.
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4,0
Publiée le 30 décembre 2014
Le Chat à neuf queues est un très bon Giallo réalisé par Dario Argento (son second long métrage) qui fait partie de la trilogie animalière composée également de l'Oiseau au plumage de cristal et de Quatre mouches de velours gris... Ou on trouve une distribution Internationale qui se compose de James Franciscus qui joue Carlo Giordani le journaliste qui enquête sur la mort d'un généticien... Karl Malden (excellent) qui joue Franco Arno un aveugle assez ambigu... la très jolie actrice Francaise Catherine Spaak... l'acteur Allemand Horst Frank (Les Tontons Flingueurs) qui joue le Dr. Braun.... l'actrice Italienne Rada Rassimov qu'on a put voir dans Le Bon, la Brute et le Truand où elle interprète une prostituée frappée par Sentenza (joué par Lee Van Cleef) et Aldo Reggiani un acteur italien (La Femme du dimanche et Qui a tué le chat ? de Luigi Comencini) qui n'a rien a voir avec Serge Reggiani le comédien et un chanteur français d'origine italienne... Et (pour la seconde fois) le grand Ennio Morricone a la musique...A noter que les mains du tueur sont celles de Dario Argento et qu'un chat à neuf queues est un instrument de torture - un fouet - composé d'un manche de bois de 30 à 40 cm de long auquel sont fixées neuf cordes ou lanières de cuir d'une longueur qui varie de 40 à 60 cm dont chaque extrémité mobile se termine par un nœud... Un très bon Giallo (peut être pas le meilleur) mais superieur a beaucoup d'autres (voir les derniers films du cinéaste)... a voir (tout de même) absolument.
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4,0
Publiée le 14 août 2020
Quand on tire dessus, il griffe.
C’est dans la foulée du succès de l’Oiseau au Plumage de Cristal qu’Argento se lance dans le Chat à Neuf Queues, deuxième chapitre (mais il ne faut pas y chercher une suite) de la trilogie des animaux comme on dit dans le milieu. C’est du pur giallo comme l’indique l’intrigue. Un vol a lieu dans un centre de recherche en génétique. Quelques heures plus tard, un témoin meurt dans d’obscures circonstances. Un journaliste et un aveugle aidé de sa très jeune nièce vont tenter d’élucider tout ça. Pendant ce temps, les cadavres s’accumulent. C’est donc à la fois un pur giallo disais-je et en même temps un pur Argento. Le montage est vif et même assez renversant. Perso, j’aime beaucoup la recherche de nouvelles transitions par un montage stroboscopique saccadé entre deux scènes, un genre de fondu enchaîné pas du tout fondu. On retrouve la fascination d’Argento pour les escaliers et on a donc droit à de magnifiques constructions de plans dans les entrailles des immeubles romains. Également présent, le jeu du regard. La caméra est très souvent subjective quand il faut montrer la scène par les yeux du tueur, les scènes de meurtres sont à ce titre très réussies. Comme dans Suspiria, les mains d’Argento lui même commettent l’irréparable. Ici, les yeux du réalisateurs sont visibles à l’écran, ils symbolisent le regard du meurtrier, celui-ci étant celui qui tient la caméra (référence à Powell bien sûr). En contraste, un des héros est aveugle alors comme souvent, Argento s’amuse avec ce qu’on voit et ce qu’on entend. En bref, un vrai thriller efficace bien que parfois confus (un défaut qu’il partage avec De Palma) et un bijou de trouvailles visuelles dans un cinéma sans prétention … et c’est exactement pour ça qu’il atteint parfaitement ses objectifs. Un classique, forcément.
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4,0
Publiée le 11 mars 2014
Un super giallo , pleins de qualités scéniques et scénaristiques , il sait nous surprendre et faire douter le spectateur par une intrigue puissante , de + les personnages ne sont pas simplistes et plutôt intéressants . La fin est peut-être un peu trop rapide néanmoins , dommage . Mais c'est l'un des meilleurs d'Argento avec "ténèbres" et bien sur "les frissons de l'angoisse"
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5,0
Publiée le 8 novembre 2020
En toute sincérité, je trouve que ce film est le meilleur du grand Argento. Son sens du suspens est ici à son zénith, c'est habilement mis en scène avec une galerie de personnages vraiment intéressants. On retrouve un côté ludique, qui donne au spectateur beaucoup de plaisir à suivre le film. De plus le réalisateur ne tombe jamais dans la facilité ou les effets gratuits. Argento est toujours sur le bon ton est dans le bon rythme, il une sensation d'équilibre parfait qui ressort de ce film vraiment impressionnante.
Et tout ça sublimé par une magnifique bande originale signée Ennio Morricone.
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4,0
Publiée le 24 novembre 2020
Réalisateur culte marginalisé par la cinéphilie, maître de l’horreur, intransigeant et intègre, Dario Argento poursuit sa route malgré le mépris de la critique et l’indifférence de la production cinématographique formatée. Expérimentant dans chacun de ses films pour le meilleur et pour le pire, revenons sur ce qui a introduit Argento dans le panthéon des maîtres…
Critique disponible dans son intégralité : http://cestquoilecinema.fr/critique-le-chat-a-neuf-queues-1971-enquete-labyrinthique-sur-les-debuts-dun-dario-argento-inspire/
D'une facture plus proche du thriller U.S que d'un véritable Giallo du fait sans doute de sa distribution très internationale, le second film de David Argenton n'en reste pas moins intéressant. Il ne marquera pas les esprits comme le feront "l'oiseau au plumage de cristal" "Suspiria" et d'autres encore mais demeure un excellent film ou l'on ne s'ennuie pas du début à la fin.Comparé à ce que le réalisateur a tourné ces derniers temps il est fortement recommandé de le voir.