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    La Nana (la bonne)
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    3,4
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    25 critiques spectateurs

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    officiel76
    officiel76

    38 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2009
    pour une fois nous n'aurons pas l'éternel combat de société du méchant bourgeois contre la les gentils prolétaires exploités...rien que l"originalité de l'angle avec lequel le film se regarde est interesant, car cette pauvre bonne nous parait bien antipathique pendant un long moment, jusqu'à ce qu'elle nous touche au coeur quand on découvre qu'elle n'st pas seulement bête et méchante. c'est bien vu, sans idéologie sociale à deux balles, et bien que ce soit fait avec deux bouts de ficelles,divertissant et interessant. Encore un petit film qui réserve de très bonnes surprises, on en manquait ces derniers temps !
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2009
    Un curieux film , mais très bien réussi .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2009
    LOin de l'esthétique hyper réaliste des Audiard et consort, qui finalement ne s'attache qu'à la surface des choses, Sebastián Silva montre ses personnages comme si il y avait toujours un mur derrière qui empêchait de prendre du recul. L'effet est celui d'un film de famille, un peu maladroit, un peu tremblotant parfois, brut de retraitement, qui nous transforme en voyeur. Arrêt image saisissant sur l'aliénation, sur le vide des existences qui se fondent dans l'asservissement, la Nana n'est pas un film militant au sens propre du terme. Il tient plus du regard antropologique. Comme une photo, il montre et ne démontre pas. Et rien, ni musique, ni effet, ni plan suggestif, ne vient fausser le jugement. Probablement qu'une telle approche n'est possible que venant d' un pays longtemps mis sous tutelle, dans lequel donner à voir une servante jalouse de sa position au sein de la famille dont elle partage la destinée depuis vingt ans peut se passer du manichéisme d'usage sous nos lattitudes. C'est du cinéma brut, minimaliste, et c'est vraiment jouissif.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 septembre 2010
    Quel gâchis ! Malgré une actrice engagée et plaisante par son originalité, la narration et la réalisation se voulant pleine de finesse et démonstrative d'une volonté artistique décalée, s'englue dans une marée de lourdeur fatiguante, à la limite de l'écoeurant. Les prix reçus par ce film ne sont peut-être pas volés mais le réalisateur s'est pris dans un piège où beaucoup de cinéaste d'art et essai se font avoir, l'éxcès d'originalité font une oeuvre pleine d'inutilité et de répétition, comme si le scénario se cherchait désèspérement une signification sans jamais la trouvée... Frustrant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 décembre 2009
    Un sujet original et un déroulement assez surprenant font le gros charme de ce film. Travail assez impressionant d'écriture sur les personnages. Réalisation, mise en scène et jeu d'acteur de qualité. Malheureusement, la mise en place est très longue.
    ffred
    ffred

    1 489 abonnés 3 961 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2009
    Après le très intriguant Tony Manero il y a quelques mois, le Chili nous offre un nouveau film qui promettait beaucoup. Ce qui aurait pu s'apparenter à un beau portrait de femme tourne vite court. Peut être est-ce un parti pris du réalisateur mais cette femme là est très vite antipathique et on ne s'attache pas du tout à elle. Même si cela se calme au fur et à mesure du récit, le mal est fait. Pour une fois dans ce genre de film, on apprécie plus "les maîtres", se demandant même pourquoi ils sont aussi gentils avec elle qui est si ignoble. Les bonnes engagées pour l'aider se succèdent et le film tourne en rond avec les mêmes scènes qui se répètent. Quand arrive celle qui saura la dompter, trop tard le mal est fait, on s'est déjà désintéresser du sort de cette pauvre femme. De plus la fin est emballée vite fait et le film se termine vraiment en queue de poisson. Reste une interprétation d'ensemble convaincante dominée par l'excellente prestation de Catalina Saavedra dans le rôle de la bonne. Elle tient vraiment bien le personnage, rien à dire. Au final un film un peu bancal manquant de force et d'émotion. Dommage.
    velocio
    velocio

    1 158 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 octobre 2009
    Une toute petite question pour commencer : vous est-il arriver d'aimer un film dans lequel, dès le début, vous auriez pris en grippe le personnage principal ? Avouez que c'est dur ! Cette bonne de 40 ans, qui travaille depuis 20 ans dans une famille de la bourgeoisie chilienne, tout de suite, on ne la sent pas ! Carrément odieuse avec les autres bonnes que ses gentils patrons embauchent pour l'aider. Une bonne partie de la presse évoque la peinture d'une relation maître/esclave. Peut-être, mais ce qui dérange c'est qu'on se sent tout de suite du côté des maîtres : on n'a pas l'habitude ! Curieusement, il semble que "l'Humanité" ait bien aimé : franchement, la presse communiste n'est plus ce qu'elle était ! Mais après tout, pourquoi pas un film dans lequel les patrons seraient sympas et l'employée détestable ? Le problème, c'est que le film est très répétitif, la caméra très fatigante et que l'ennui m'a très vite gagné. En plus, ne comptez pas sur l'exotisme chilien : c'est à peine si on sort 10 secondes dans une rue de Santiago et quelques minutes dans un coin de province non défini.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2012
    J'avais manifesté ma déception il y a quelques mois pour le premier film chilien de ces critiques, le très déplaisant "Tony Manero" de Pablo Larain. Cette déception était d'autant plus grande que je gardais le souvenir de la vitalité du cinéma de l'Unité Populaire au début des années 70, avec des films comme "Le Chacal de Nahueltoro" de Miguel Litin, "La Métamorphose d'un Chef de la police" d'Helvio Soto, ou "Valparaiso mon amour" d'Aldo Francia. C'est donc avec une envie teintée d'un peu d'inquiétude que je suis allé voir ce deuxième film de Sebastian Silva.

    Difficile pourtant de situer "La Nana" dans le contexte du Chili actuel, vu qu'à l'exception de quelques courtes scènes, la quasi-intégralité de l'action se déroule à huis clos dans la maison de la famille que Raquel sert depuis deux décennies. On ne sait rien de ce qui se passe à l'extérieur de cette villa, et quand les personnages en sortent, la caméra reste serrée sur eux en ne donnant à voir de l'environnement que des murs anonymes.

    C'est donc ce qui se passe entre ces quatre murs qui a intéressé Sebastian Silva, qui raconte avoir eu des bonnes à la maison durant son enfance, et à qui il dédit d'ailleurs ce film. Il traite plus particulièrement de la place de Raquel dans cette famille, entre bonne conscience à la Le Quesnoy, préjugés de caste et réelle affection. Le film s'ouvre sur un gros plan de Raquel réfugiée dans la cuisine, alors qu'on entend hors cadre les voix des membres de la famille qui l'attendent dans la salle à manger pour célébrer son anniversaire. Raquel, gênée, refuse d'y aller, et il faut que ce soit le cadet, son chouchou, qui aille la chercher pour qu'elle accepte enfin de venir.

    Mais quand la maîtresse de maison décide de lui adjoindre une autre bonne, Raquel se sent dépossédée de sa place privilégiée, notamment auprès des enfants auquels elle a sacrifié sa vie. Elle entame alors une guerilla impitoyable avec les candidates qui se succèdent, avec une prédilection pour sa tactique de les enfermer dehors. A y bien regarder, il n'y a rien de très étonnant à la voir adopter un comportement aussi puéril, tant les habitants de cette maison manifestent tous une forme d'immaturité : le père qui passe des heures à construire une maquette de bateau et qui supplie Raquel de cacher ses escapades au golf, la mère qui se fait régenter par sa propre mère qui lui reproche son libéralisme domestique, et l'aînée qui projette un rejet adolescent contre Raquel - qui lui rend bien.

    La description de ces relations se situe parfois sur le fil du rasoir, entre justesse de certains détails et caricature de quelques situations. Cet équilibre instable se percevait d'ailleurs nettement dans la salle où j'ai vu le film, avec des spectateurs qui manifestaient une gêne devant la cruauté un peu condescendante d'une scène, et d'autres qui riaient franchement. L'origine de cette condescendance est peut-être à chercher dans la description de la personnalité brute de décoffrage de Raquel, jouée par Catalina Saavedra qui a adopté une démarche monolithique et un mutisme perpétuellement sur la défensive.

    Tourné en numérique, cadré de près à cause du manque de recul du décor de la maison, "La Nana" possède quand même une indéniable vitalité, et réussit à intriguer sur un sujet aussi désuet de nos jours, grâce à un sens du détail qui sonne souvent juste. Il est cependant dommage que le réalisateur ait choisi de façon un peu trop démonstrative de sortir Raquel de son néandertalisme au moyen de l'irruption d'un personnage, croisement de Mary Poppins et de Poppy de "Be Happy", choisissant ainsi de ne pas aller jusqu'au bout de l'énigme de son héroïne.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    vidalger
    vidalger

    289 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 octobre 2009
    Un huis-clos parfois étouffant malgré toute la sympathie que peut nous inspirer une famille bourgeoise moderne. Le personnage principal (la nana) n'arrive à susciter un peu de compassion qu'à la fin du film. La caméra - portée?- qui se rapproche constamment des personnages, l'absence de musique, la répétition des scènes d'enfermement (métaphore de la vie obscure de cette bonne autiste), la sinistre vie personnelle qu'on entrevoit lors d'un appel téléphonique ou lorsqu'une idylle est sur le point de se nouer nous conduisent à nous interroger sur l'aliénation, dans tous les sens du mot de cette domestique qui se prend pour le centre indispensable et aimé (au moins par les garçons!) de ses maitres.
    Un bon film, un synopsis original, une grande comédienne mais un sujet qui dérange dans le sens où les maîtres sont plus aimables que les domestiques.
    norman06
    norman06

    292 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2009
    Au carrefour de plusieurs genres, ce film insolite, qui n'est pas sans évoquer Genet et Chabrol, est un modèle d'épure narrative et de suspense psychologique. Une révélation majeure !
    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2009
    Sebastian Silva met en images un beau portrait de femme. Ce film est construit comme un film de souvenirs. Agréable. Catalina Saaverda est tout simplement magnifique !
    Gagor
    Gagor

    26 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2010
    Voilà une comédie utile, qui joue aussi bien sur un registre comique que sur un registre dramatique, et c'est rare que les deux se valent dans une comédie. C'est bourré de petits défauts, mais c'est absolument touchant, et très charmant. Qui plus est, c'est une comédie intelligente et la morale est assez implicite pour donner à réfléchir au spectateurs. Ce n'est pas juste une histoire pour nous faire passer un bon moment, c'est une histoire d'amitié, faite de confrontations et d'attentions très subtiles très intéressantes et extrêmement réaliste, qui remet en cause beaucoup de nos préjugés sur les bonnes femmes. L'enfermement, la honte, l'indignation de cette femme nous touchent assez profondément et donnent tout de même du fil à retordre. Et si le film est bien réussi, il le doit principalement à la fraîcheur, la spontaneité et la crédibilité d'une excellente actrice peu avare en émotions. Pas une minute elle ne perd son punch, et donne une énergie assez incroyable au film. Et puis, on pourra insister sur un scénario très original, ou rien n'est laissé au hasard, un scénario parfaitement cohérent. Les dialogues contiennent une douceur et un naturel flagrants, c'est bien là le deuxième point fort du film. On prend beaucoup, vraiment beaucoup de plaisir à suivre cette femme, son émancipation, ses périodes de douleur, de doutes, de bonheur... Mais, malheureusement, le film est beaucoup trop long, et le coup d'oeil à la montre n'est pas loin. Beaucoup de scènes pâtissent d'une trop grande longueur et le film aurait pu être plus rythmé, plus cadencé. Et puis, on a un peu l'effet de répétition, avec trop de fois la même chose qui se produit à l'écran. Le film perd en substance. Mais il reste une belle comédie, un très bon moment qui est pour une fois très intéressante, et qui nous fait connaître une grande actrice, dont le visage ne risque pas de quitter les têtes de sitôt!
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2013
    Toute l'originalité de cette nouvelle petite découverte que nous envoie le cinéma chilien parvient de l'émotion de sympathie que dégage cette femme de ménage au comportement pourtant détestable interprétée par la talentueuse Catalina Saavedra. Ce sentiment paradoxal va placer le spectateur face à un choix délicat entre l’attachement et exaspération, et c’est cette tension psychologique qui donne à ce huis-clos sa profondeur. Ce portrait de femme plutôt original sur fond de chronique sociale cynique est malheureusement construit sur une longue répétition de situations similaires jusqu’à une fin bancale tandis que la mise en scène très conventionnelle de Sebastìan Silva n’aide en rien le film à se trouver un rythme prenant.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    39 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2009
    Au service depuis vingt ans d’une famille de la bourgeoise aisée, une domestique défend avec méchanceté et roublardise le territoire qu’elle s’est approprié. Une deuxième bonne appelée provisoirement en renfort, saura l’apprivoiser et lui rendre son humanité. Drôle et très originale, cette comédie sociale nous fait penser au cinéma d’Etienne Chatilliez. Si la performance de Catalina Saavedra est extraordinaire, on sera moins enthousiaste concernant la mise en scène trop conventionnelle du chilien Sebastìan Silva.
    diehard5
    diehard5

    19 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2010
    Avec une simplicité d'intention insolite dans la production courante, Sebastian Silva rend hommage aux bonnes de famille de son enfance en incorporant au récit des souvenirs personnels qui lui donnent une portée réaliste remarquable. Belle approche sensible et délicate de l'affectivité du personnage de la Nana.
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