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    Les Envoûtés
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    benoitG80
    benoitG80

    3 313 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2019
    « Les Envoûtés » pourra certainement conduire à différentes interprétations, tout en laissant indifférent, perplexe ou même passionné !
    Chacun y puisera ce qu’il veut, y trouvera sa propre signification ou pas...
    Personnellement, après un long moment dans un état dubitatif, ce film a pris soudain une réelle dimension quant à son sens véritable, c’est à dire la trace laissée par ceux qui nous quittent, et sur l’impact et la place qu’ils laissent dans notre quotidien jusqu’à même avoir plus de présence que lorsqu’ils étaient vivants à nos côtés, et ce en modifiant même notre perception de la réalité et en changeant notre comportement.
    Pour nous ancrer dans cette réflexion, le jeu de Sara Giraudeau en jeune-femme introvertie et réservée, dont le questionnement intérieur la perturbe plus qu’autre chose, est après un début hésitant, de plus en plus convaincant et prenant.
    Nicolas Duvauchelle est quant à lui, un personnage ermite et artiste, vivant dans sa montagne profonde aux paysages de brume magnifiques.
    Un homme qui apparaît finalement comme un être cartésien, malgré le phénomène d’apparition de sa mère décédée, ce que l'on pourrait d'ailleurs imaginer être l’enjeu principal de cette histoire.
    Et donc, on ressent petit à petit la nette impression que cette jeune Coline est hantée par l’absence de l’autre, alors qu’elle est en plein cheminement personnel et en quête amoureuse, au point de ne plus voir l’évidence !
    Cependant, si certains parviendront également à leur façon à cheminer également à travers ce dédale de sentiments, de rapports humains, il faut reconnaître également un certain manque de clarté afin que l’idée ou le message de Pascal Bonitzer soit parfaitement lisible et évident.
    Ce film qui aborde le deuil avec délicatesse révèle pourtant et en silence de beaux moments qui résonnent d’autant plus que le récit avance, en gagnant en profondeur et en densité.
    Peut-être aurait-il fallu un peu plus de simplicité dans le propos du réalisateur, qui dans la complexité et la multitude des relations, se dilue un peu trop ?
    Un film perturbant qui après le générique, nous laisse dans une curieuse indécision quant à sa réussite et sa pertinence, mais au bout du compte, c’est déjà la certitude d’avoir su nous interpeller quelque part !
    À défaut d’être envoûtante, une réalisation vraiment étonnante et peut-être bien pendant encore un bon moment...
    momo M.
    momo M.

    35 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2019
    Bons acteurs et beaux paysages mais pas trop de frissons pour ce film qui se veut à la limite du fantastique. Scénario mal foutu. . Seuls le début et la fin du film sont intéressants, entre les deux on s'ennuie et n'y croit pas trop.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2019
    Venu sur le tard à la réalisation, Pascal Bonitzer n'a pas dans sa filmographie d’œuvre vraiment marquante pas plus à vrai dire que de véritables catastrophes. Les envoûtés ne change pas la donne avec un synopsis qui donnerait pourtant envie avec une histoire inspirée d'Henry James. Des disparitions et des apparitions, au cœur d'une action resserrée autour de deux personnages principaux et de somptueux paysages des Pyrénées, enrobées dans un climat fantastique, il n'en fallait pas davantage pour exciter notre curiosité, le cinéma français s'aventurant assez peu sur ces rivages. Hélas, Les envoûtés ne tient que très peu de ses promesses, assez laborieusement réalisé et ne trouvant pas sa voie entre réalisme et étrangeté, se lovant finalement dans le sacro-saint drame psychologique à la française, très écrit (trop) mais déficitaire en spontanéité et en fraîcheur, et semblant à partir d'un certain moment ne plus savoir vers où se diriger. La chose est regrettable car l'on apprécie de voir enfin Sara Giraudeau occuper la place qu'elle mérite, excellente comédienne dont le physique atypique et la voix enfantine ne nuisent pas à la qualité de jeu. En revanche, le film est rempli de détails superfétatoires (le rôle de Balasko, le revolver, les scènes de sexe ...). Il aurait fallu plus d'audace à Bonitzer, soit pour traiter pleinement du sujet du deuil ou alors de la passion amoureuse, au lieu d'évoquer les deux avec une certaine mollesse qui laisse frustré et bien loin de l'envoûtement.
    William Dardeau
    William Dardeau

    29 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 décembre 2019
    Cette petite incursion de Pascal Bonitzer dans le fantastique ne laissera pas un souvenir indélébile. C'est d'ailleurs dommage, car le film de genre (ici, une sorte d'histoire de fantômes) est trop peu visité par le cinéma français. Malheureusement les tics inhérents à un certain cinéma d'auteur sont par trop présents. Il semblerait bien qu'hors le microcosme parisien de soi-disants artistes et du milieu littéraire ou journalistique, il n'y ait point de salut. Même si nos trois héros paraissent plutôt dans la dèche, ils sont quand même bien représentatifs. Le spectateur a du mal à s'intéresser aux émois amoureux de ce petit monde, qui paraît singulièrement creux. On n'adhère pas forcément au coup de foudre de Coline pour le peintre ténébreux; d'ailleurs cette Coline est parfaitement exaspérante ! Sara Gireaudeau s'empare bien du rôle, avec son physique atypique et sa voix d'enfant. On s'ennuie quand même fermement, et Bonitzer ne fait rien pour que l'on croit à cette histoire de fantômes. Le film s'inspire d'un récit de Henry James, qui avait déjà servi de trame à La chambre verte de Truffaut; de mémoire le film de Truffaut était autrement plus profond.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Une jeune journaliste est envoyée dans les Pyrénées interviewer un artiste peintre un peu marginal ayant vu le fantôme de sa mère juste avant la mort de celle-ci.
    Cette histoire est d'autant plus troublante qu'il est arrivé la même chose à sa meilleure amie dans une laverie de son quartier.
    Ce drame sur fond de revenants ne m'a pas du tout conquis.
    Je n'ai pas accroché à la personnalité mélancolique et névrosée de cette jeune Coline (Sara Giraudeau) emportant avec elle le film dans une ambiance psycho-déprimante dans laquelle la petite touche fantastique n'est qu'un faux prétexte à une espèce de soupe fadasse sur la vie, l'amour, la mort.
    Tout n'est pas raté néanmoins : Nicolas Duvauchelle est très convaincant en ermite des montagnes, les paysages de la frontière franco-espagnole dans le Pays basque sont sublimes, et le twist final plutôt soigné.
    C'est tout de même un peu maigre pour ne pas sombrer dans l'ennui : mou, sans grand intérêt et même agaçant par moments.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    Avoine M.
    Avoine M.

    46 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    S'il est beaucoup question de fantômes ( d'une mère, d'un père, d'une amie ), que le spectateur inquiet à l'idée d'ectoplasmes grimaçants se rassure, on n'en voit pas l'ombre d'un. Par contre, les personnages, eux bien vivants, n'arrêtent pas de disparaître et réapparaître dans une sorte de sarabande (de Haendel, justement mise en valeur sur la bande son) amoureuse dont les motifs restent imperméables au spectateur et finit par engendrer, en dépit du talent des interprètes, un ennui poli pourtant d'ordinaire absent du cinéma de Bonitzer qui nous avait jusqu'ici habitué à plus de légèreté
    Yves 4.
    Yves 4.

    91 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2019
    2 très bons acteurs mais scénario fade , cela manque d'action , mouvement d'une lenteur monotone , à s'endormir où quitter la salle.
    Guiciné
    Guiciné

    127 abonnés 1 205 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Un film que j'ai apprécié, grâce à la fluidité des dialogues et au naturel de l'interprétation de tous les acteurs, un scénario bien tenu et de une musique inspirée, on fait que de beaux moments existent.
    A voir sans hésitation.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Dans “Les Envoûtés”, Sara Giraudeau est une pigiste envoyée dans les Pyrénées par Josiane Balasko, pour interviewer Nicolas Duvauchelle qui aurait vu apparaître le fantôme de sa mère au moment de sa mort. L’éternelle solitaire va alors tenter de séduire la journaliste qui lui résistera, bien qu’elle tombera amoureuse. Pascal Bonitzer va employer le double ton dramatique et conte fantastique pour troubler son spectateur dans cette histoire qui se veut contemporaine mais surnaturelle. Bien que le duo nous séduits par son charisme et sa fragilité, l’énigmatique scénario ne fonctionne pas à tous les instants. Pourtant, toute la retenue sensible et l’atmosphère mélancolique nous envoûtent de façon inattendue.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Coline (Sara Giraudeau) est parisienne. Elle rédige quelques articles pour un journal dont le rédacteur en chef, Sylvain (Nicolas Maury), est un ami d’enfance. Lorsque la propriétaire du journal, Leonora (Josian Balasko), propose à Coline de se charger de l’enquête du mois en allant interviewer, au fond des Pyrénées, Simon (Nicolas Duchauvelle), un peintre qui prétend avoir vu le spectre de sa mère défunte, Coline, sceptique, refuse. Mais lorsque la même expérience surnaturelle arrive à sa meilleure amie Azar (Anabel Lopez), qui voit le spectre de son père au moment de sa mort soudaine, Coline prend le train pour le Pays basque.

    Le trop rare Pascal Bonitzer a signé moins de dix films ("Tout de suite maintenant", "Cherchez Hortense", "Le Grand Alibi…") durant une carrière commencée il y a plus d’un demi siècle aux "Cahiers du cinéma" ; mais c’est pourtant l’un des réalisateurs les plus significatifs du cinéma français contemporain. Il s’essaie à un genre délicat, le fantastique réaliste, en adaptant une nouvelle de Henry James.

    Et autant le dire sans détour, il se plante. Pourtant la direction d’acteurs est impeccable. La grâce boudeuse, la fragilité butée que Sara Giraudeau affichait déjà dans "Le Bureau des légendes" fait merveille dans le rôle de Coline, dont on se demandera jusqu’au bout du film si elle a basculé dans la folie ou pas.

    Le problème vient du sujet du film qu’on peine à appréhender. Sans doute s’agit-il de nous montrer que les morts demeurent à tout jamais présents. Le thème est à la mode qui traverse toute l’œuvre de Kiyoshi Kurosawa ("Le Secret de la chambre noire", "Vers l’autre rive"). Il est au centre du récent film de Stéphane Batut "Vif-Argent". Il l’était déjà de l’envoûtante série française "Les Revenants". Mais ce thème-là, dont je ne suis pas sûr qu’il soit si riche, est mélangé à d’autres qui ne convainquent guère plus : la naissance de l’amour entre Coline et Simon, l’inquiétante beauté des forêts pyrénéennes, etc.

    Le résultat est paradoxalement trop pauvre pour nourrir les presque cent minutes que dure le film. Son rythme est trop distendu pour soutenir l’intérêt. Henry James avait écrit une nouvelle. Pascal Bonitzer a eu tort de croire qu’il pouvait en faire un film.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2019
    À l’idée d’aller voir ce film, j’avais d’ores et déjà une bonne raison de me réjouir, celle de revoir Sara Giraudeau, une actrice dont j’apprécie beaucoup le talent, mais qui n’est apparue, jusqu’ici, que dans un nombre restreint de films sur grand écran (elle joue, par ailleurs, dans Le Bureau des Légendes, une série télévisée que je n’ai pas encore trouvé le temps de regarder). Sa présence dans Les Envoûtés ne m’a pas déçu : elle apporte à son personnage toute la finesse dont elle est capable. Malheureusement, il faut l’ajouter, c’est à peu près la seule qualité du film que l’écriture du rôle confié à cette dernière et, surtout, son interprétation.
    Inspiré d’une nouvelle d’Henry James (Les Amis des amis), le film a la prétention de raconter une histoire à la lisière du fantastique, mais sans besoin d’effets spéciaux. Il est donc question ici de fantômes, de personnes qui, à l’heure de leur mort, apparaissent à un proche qui se trouve très éloigné du lieu du décès. Coline (Sara Giraudeau), qui travaille comme pigiste, est invitée à écrire un article traitant de ce sujet. Pour ce faire, elle doit rencontrer Simon (Nicolas Duvauchelle), un peintre qui vit en ermite dans les Pyrénées et qui prétend avoir vu le fantôme de sa mère au moment où celle-ci décédait. C’est d’autant plus troublant qu’une amie de Coline affirme, elle aussi, avoir fait la même expérience à l’heure de la mort de son père.
    Ce genre d’histoires pourrait donner lieu à un film intéressant, sinon captivant. Pascal Bonitzer, hélas, n’échappe jamais à la banalité. Il a beau parsemer le film de petits signes censés mettre du trouble dans nos esprits, on a surtout le sentiment d’avoir affaire à un ressort dramatique facile et qui ne sert, en fin de compte, qu’à justifier l’histoire d’amour compliquée qui se joue, comme on s’y attendait, entre les deux protagonistes principaux. Tout ça paraît bien fade, très en deçà de ce que réussissait à réaliser un cinéaste comme Jacques Tourneur (1904-1977) lorsqu’il mettait en scène des films fantastiques, comme La Féline (1942) en ne recourant à rien d’autre qu’à la suggestion. Pascal Bonitzer, lui, réussit surtout à donner le sentiment que son film est très long et très ennuyeux !
    jeanmichael
    jeanmichael

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2019
    Original et très prenant. Acteur et actrice très bien choisis. Le mystère est bien suggéré, et les paysages des pyrennées en automne sont très beaux.
    Kubrock68
    Kubrock68

    33 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2020
    Une jeune critique de livre est envoyée en reportage interroger un homme qui a vu sa mère apparaitre devant lui au moment de sa mort. le film est aussi étrange que ce résumé, mais envoutant comme son titre. Les personnages Coline et Simon ne sont pas statiques ou complètement lisibles. Cela donne un charme qui nécessite de s'abandonner un peu. La nature est très présente et offre une belle publicité pour les Pyrénées. Sara Giraudeau et Nicolas Duvauchelle comme toujours sont remarquables. A voir si vous aimez l'étrange.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2020
    "Les Envoûtés", peut-être plus encore que "Coline" (Sara Giraudeau), ou "Simon" (Nicolas Duvauchelle), ou la voisine ("Azar") de Coline, ce sont les spectateurs ! De cet étrange récit (d'après Henry James), et objet filmique (le 8e "long" seulement - en 30 ans - par Pascal Bonitzer). Pour une fois, l'évanescente et quasi-chlorotique SG livre une prestation plutôt convaincante - elle porte l'histoire, bien mieux que le "héros" façon Duvauchelle (erreur de casting, pour moi). L'oeuvre de PB (encore une opinion personnelle...) est inégale, mais toujours singulière. C'est un vrai auteur - une espèce de cinéaste qui se fait rare dans le cinéma français....
    Jean C.
    Jean C.

    5 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 décembre 2019
    mauvais film très ennuyeux dont on ne comprend pas grand chose!beaucoup de prétention pour cette histoire prétendument fantastique à laquelle on ne croit pas un instant;les acteurs s ennuient et nous avec eux on ne ressent aucune émotion
    Les meilleurs films de tous les temps
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