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Leon9000
48 abonnés
121 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un film grandiose sur la nature et l'humanité mené de main de maître par Akira Kurosawa dont le talent pour illustrer l'harmonie de l'homme avec les éléments est immense. Une oeuvre forte sur l'homme où dominent l'amitié, l'amour de la nature et également la difficulté de trouver sa place dans notre monde.
Une œuvre majeure dans la filmographie du maître qui s'inscrit directement dans la mythologie naturaliste japonaise. Même si le film est russe de production, Kurosawa traduit magnifiquement toute l'importance et la force de la nature omniprésente dans le film face aux petits hommes que nous sommes symbolisés par les soldats russes: grands gaillards incapables de défier la Taïga aussi bien que ce petit Dersou pour qui la nature est le rassemblement de toutes les divinités. Sa naïveté et sa grandeur d'âme toucheront les soldats et leur capitaine pour une grande aventure au beau milieu de l'immensité froide et rugueuse de la Taïga. Une belle aventure mais aussi un joli conte moral sur la nature, nature humaine comprise.
Grande production soviéto-japonaise, Dersou Ouzala est l'un des meilleurs films d'aventures qui soit. Kurosawa n'ennuie jamais son spectateur, perdu dans l'immensité de la taïga et lui raconte une étonnante histoire d'amitié. Réflexion sur la nature et les relations humaines, ce film est triste et contemplatif. L'action atteint son paroxysme, Dersou doit improviser un abri pendant le blizzard, pour sauver son ami des éléments déchaînés.
Akira Kurosawa tourne ici un film russe, avec pour cadre les immenses étendues glacées de la Sibérie! Doit-on voir "Dersou Ouzala" comme écologiste avant l'heure? Oui, quelque part il prêche pour le respect de l'homme pour la nature, mère de tous, et autant protectrice que destructrice, mais il est avant tout une formidable histoire d'amitié fusionnelle entre deux hommes, et la fin, même si elle tombe un peu vite, est plutôt émouvante! Ce Dersou, qui a toujours vécu en chasseur, qui est un inadapté social, on le comprend tellement qu'on s'attache très vite à lui. Et puis bon, la Russie est un pays magnifique, et Kurosawa la filme comme s'il la connaissait par cœur. Un très beau conte.
Sublime histoire d'amitié dans une nature magnifique, hostile ou protectrice. Les acteurs sont absolument incroyables, guidés par cette aventure écologique d'une infinie simplicité. Kurosawa nous bouscule avec une finesse rare, à l'image peut etre de Terrence Malick. Un film à voir au cinéma, c'est indispensable.
Dersou Ouzala est bien plus qu'une fresque historique au cœur de la Sibérie du début du siècle, bien plus qu'une épopée riche en morceaux de bravoure. Dersou Ouzala est avant toute chose une histoire d'amitié d'une justesse implacable entre deux hommes que tout sépare : l'un, Arseniev, est un topographe russe ; l'autre est Dersou, un homme de la nature qui a l'expérience de la taïga. À partir de là, le film de Kurosawa se déploie comme une fable bouleversante, un sublime apologue où pointe la critique de la technique, de l'ethnocentrisme. Mais en plus d'etre un plaidoyer extraordinairement subtil, déployé sur deux actes complémentaires, pour la communion avec la Nature, Dersou Ouzala est aussi et surtout un chef d'œuvre, émouvant aux larmes, enrichi d'images fabuleuses, sans aucune complaisance ou musique larmoyante. Un monument du cinéma, l'un des plus beaux films jamais faits.
Inspiré de l'histoire vraie de Vladimir Arseniev, officier-topographe de l'armée russe qui se lia d'amitié au début du XXème siècle avec un autochtone appartenant au peuple golde lors de ses expéditions en Sibérie orientale, Dersou Ouzala est une vibrante déclaration d'amour à l'environnement et aux paysages de la taïga. Les éléments de la nature – l'eau, le soleil, la forêt, le feu, la neige,... – sont filmés de manière éblouissante et donnent lieu à de nombreuses séquences absolument magiques. Kurosawa déclare aussi sa flamme au personnage qui donne le titre de son long-métrage, homme d'une grande sagesse et d'une bonté absolue avec les Hommes comme avec l'environnement qui l'entoure. Le cinéaste japonais nous livre par la même occasion sa crainte de voir la nature détruite et envahie par l'activité humaine. Oscar mérité du meilleur film en langue étrangère en 1976.
En 1902,un capitaine russe est envoyé avec son détachement dans une région perdue de taiga sibérienne pour y effectuer des relevés topographiques .Il fait la connaissance d'un petit bonhomme ,chasseur solitaire. A partir de ce sujet KUROSAWA nous réalise un film magnifique sur les rapports humains entre des etres totalement différents .Des décors magnifiques et beaucoup d'émotion pour une oeuvre qui n'est certainement pas la plus connue du réalisateur mais qui rete très attachante.
En adaptant Dersou Ouzala, le récit autobiographique écrit par Vladimir Arseniev, Akira Kurosawa narre l'improbable rencontre et forte amitié entre un autochtone sibérien et un topographe russe au début du XXème siècle.
Kurosawa prend son temps pour mettre en place et conter cette rencontre entre un explorateur effectuant des relevés topographiques dans une région alors méconnue des russes et un sibérien errant dans ses terres qui va d'abord lui servir de guide. C'est d'abord et pour chacun, la découverte d'un mode de vie et de pensée totalement différent, notamment pour les russes "civilisés" qui vont peu à peu faire connaissance avec Dersou, vivant en osmose avec la nature et se servant de ses redoutables talents de chasseurs pour vivre. Il mènera l'expédition dans ses contrées peu connues et permettra à Arseniev d'en sortir indemne. Et ce sont les retrouvailles qui viendront, celles qui verront les rôles s'inverser et qui montreront la vraie amitié qui se sera forgé au fil du temps et l'attachement qu'ils auront acquis l'un à l'autre.
C'est après cinq ans sans cinéma et dans une période difficile sur le plan privé qu'Akira Kurosawa revient avec Dersou Ouzala où il démontre à nouveau tous ses talents, notamment pour mettre en avant le contexte et les personnages et en faire ressortir la puissance et les émotions. Il filme les sublimes contrées de la vallée de l'Oussouri comme personne, à l'image des magnifiques séquences de tempête de neige ou de traversée de fleuve, et elles font corps avec l'âme des personnages et cette amitié qui prend peu à peu forme. Les tableaux humains qu'il dépeint permettent de nous attacher aux deux personnages et les thématiques de la nature, du respect, de l'amitié et des visions du monde sont toutes bien traités, sans lourdeur et en parfaite harmonie avec le reste.
Kurosawa maîtrise son art à la perfection et sait prendre le temps nécessaire pour rendre son récit passionnant. La construction du film est remarquable, sachant retranscrire avec justesse l'attachement qui va peu à peu se mettre en place entre les deux protagonistes. Il lui donne de la puissance et fait ressortir toute l'émotion des personnages et enjeux, tout comme il donne de la beauté et de la mélancolie à son récit comme en témoignage les nombreuses scènes se déroulant dans les régions inexplorées par les russes. Bénéficiant d'une justesse d'écriture et du talent de son réalisateur, Dersou Ouzala bénéficie aussi d'excellentes et justes interprétations, avec Maksim Mounzouk et Youri Solomine qui savent retranscrire l'émotion, l'humanisme et la profondeur de leur personnage.
Kurosawa se retrouve en terre soviétique après quelques années malheureuses sur le plan privé pour mettre en place une rencontre improbable et une amitié naissante. Il en fait ressortir toute l'intelligence, l'humanisme, la beauté et surtout l'émotion, tout en mettant en avant les magnifiques paysages des longues et froides contrées russes.
Un magnifique chant d'amour à la nature, on ne peut qu'admirer ce film, les paysages nous étant livrés à travers un lent et long voyage dans la taïga, l'émotion et l'humanisme se dégageant des personnages, le respect que nous inspire le héro et sa connaissance impressionante sur la richesse de la forêt... Il n'y a pas à dire, Dersou Ouzala est un des plus beau film de Kurosawa.
Chef-d'œuvre absolu!!!. À voir en V. O pour la musique du russe. L'histoire de ce trappeur sibérien qui initie un ingénieur russe aux mystères de la taïga est une ode à la nature et à l'humilité qu'il convient d'avoir pour y survivre.
un grand film de Akira Kurosawa sur la rencontre entre un officier russe, auquel s'identifie le spectateur, et un guide de la taïga aux attitudes étrange de prime abord. C'est un brin naïf mais on sent tout l'amour que porte ce guide à la foret, sa facon de la regarder si différente des gens "civilisés". très noble. Le film contient une des plus grande scène jamais réalisés, celle ou Derzou et l'officier sont surpris par des vents qui ont effacé leurs traces et construisent un abri en toute vitesse tandis que le soleil se couche.