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    Cheval de guerre
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Cheval de guerre" et de son tournage !

    Les scènes poignantes de la souffrance des chevaux

    Le thème de la fraternité, envisagé dans toute sa complexité

    Pour la scène épique et tragique de la course dans le no man's land

    La Guerre est vue à travers les yeux du cheval, filmé comme un acteur

    Un film qui évite le patriotisme pour montrer que du bon existe de chaque côté

    La beauté des paysages de l'Angleterre opposée à l'horreur des tranchées

    Les apparitions courtes mais marquantes de Benedict Cumberbatch et Tom Hiddleston

    L'origine du livre

    Michael Morpurgo, l'auteur du livre "Cheval de Guerre", s'est intéressé au destin des chevaux pendant la Première Guerre mondiale grâce à... Une anecdote entendue dans un bar ! L'écrivain se remémore de cette rencontre : "J’étais là, en train d’écouter ce vieil homme me raconter, les larmes aux yeux, sa relation avec un cheval sur le front de l’Ouest, des décennies plus tôt. J’ai appris que ces chevaux faisaient bien plus que porter les soldats ou tirer les chariots d’armes à feu. Ils comptaient profondément pour les hommes au combat".

    L’origine du film

    C’est grâce à Kathleen Kennedy, la productrice attitrée de Steven Spielberg depuis 1982, que le réalisateur a eu connaissance de la pièce "Cheval de Guerre" tirée du roman éponyme de l’auteur britannique Michael Morpurgo. Emu, le cinéaste a alors décidé de la transposer à l’écran.

    Les débuts de Jeremy Irvine...

    Pour incarner le héros du film, Albert, Steven Spielberg souhaitait trouver un jeune acteur inconnu du public. Jeremy Irvine, 20 ans, est l'heureux élu. Cheval de guerre est son premier long métrage. Le réalisateur se souvient du casting : "Je désirais un nouveau visage. Joey était un illustre inconnu, alors il fallait qu’il en soit de même pour Albert. Nous étions pile au milieu de nos recherches lorsque nous avons vu Jeremy pour la première fois. Nous avons donc poursuivi les auditions pour voir si quelqu’un serait à sa hauteur. Après plusieurs mois de recherches, il était évident que Jeremy était le meilleur choix."

    L'incroyable coïncidence...

    Le hasard veut que l'histoire de Cheval de guerre trouve une résonance toute particulière dans l'histoire familiale de l'acteur Jeremy Irvine. L'interprète du personnage d'Alfred, le jeune homme attaché à son cheval, révèle cette anecdote : "Deux de mes arrière-grands-pères ont fait cette guerre. L’un était à Gallipoli et avait une jument baptisée Elizabeth à laquelle il était très attaché. J’ai vu le reçu montrant qu’il avait acheté le cheval à l’armée pour 28 livres, la même somme dont Albert dispose lorsqu’il essaye de racheter Joey à l’armée ! Quelle incroyable coïncidence !"

    Double rôle

    Pour incarner David Lyons, le rival d'Albert, Steven Spielberg a choisi l'acteur Robert Emms... Connu pour son rôle d'Albert dans la pièce de théâtre "Cheval de Guerre" !

    L'entraînement

    Pour être crédible à l'écran, Jeremy Irvine s'est plié à un entraînement intensif. A cheval jusqu'à dix heures par jour, l'acteur s'est exercé dans les écuries hébergeant les héros de Pur Sang, la légende de Seabiscuit et Prince Noir.

    Quatorze chevaux différents

    Pour le rôle du cheval principal, Joey, quatorze chevaux différents ont été utilisés par la production. Ils étaient entraînés ensemble, afin d'assurer leur symétrie, et chaque petite marque ou tache était reproduite sur tous les chevaux afin que la différence entre eux ne soit pas perçue à l'écran.

    Le retour de Seabiscuit

    Finder, le cheval "principal" du film Cheval de guerre est une véritable star équine. Cet acteur sur pattes était déjà le héros de Pur Sang, la légende de Seabiscuit.

    Une équipe musclée

    Pour le bon déroulement du tournage, Cheval de guerre a nécessité la présence de pas moins de 400 personnes sur le plateau. Par ailleurs, pour les séquences à cheval, une quinzaine de montures ont été utilisées. Steven Spielberg en possède lui-même une douzaine pour le plus grand plaisir de sa fille, même s'il avoue ne pas monter à cheval.

    Spielberg dans l'enfer des tranchées !

    Même si le décor récréant les tranchées a été aménagé spécialement pour permettre à l'équipe du film d'évoluer sans problème, les aléas climatiques n'ont pas empêché quelques petites péripéties. Steven Spielberg en a fait les frais. Le réalisateur raconte : "Il n’arrêtait pas de pleuvoir donc nous glissions et dérapions sans cesse. Tourner là-dedans était un enfer. Un jour, je me promenais dans les tranchées après une pluie torrentielle, l’eau était profonde d’environ 45 centimètres et j’avançais péniblement avec mes cuissardes de pêcheur. Tout à coup, je suis tombé dans un trou d’environ 2,40 mètres ! J’étais sous l’eau et c’est mon équipe qui m’en a sorti."

    De vraies armes...

    Dans un souci de réalisme, l'armurier Simon Atherton s'est procuré de véritables armes de la Première Guerre mondiale : "Nous avons trouvé des marchands et des collectionneurs auxquels nous avons emprunté des armes en état de marche mais que nous avons évidemment fait tirer à blanc. Par contraste, les soldats britanniques sont équipés de sabres qui sont la réplique du modèle Pattern 1908 et les officiers de sabres du modèle Pattern 1912. Pour obtenir la légèreté des sabres, nous les avons faits en bambou puis nous les avons chromés."

    Comme un goût de western...

    Si Cheval de guerre est avant tout une histoire d'amitié sur fond de guerre, le scénariste Richard Curtis souligne également une influence discrète, celle du western : "Je pense que Spielberg avait aussi en tête la tradition du western. Le récit commence dans une ferme charmante, où les gens tirent l’eau du puits et où il y a une oie sympathique, puis arrive brutalement le pressentiment que quelque chose d’affreux va se produire."

    Quand l'Histoire prend vie...

    Afin d'assurer la crédibilité de la grande séquence montrant des charges de cavalerie, Steven Spielberg a écouté les conseils de David Kenyon, un spécialiste du sujet. Le tournage de la séquence en question s'est avéré être un moment intense : "Avoir passé autant de temps à étudier la cavalerie dans les livres et la voir soudain devant moi a été un grand moment. La première fois que j’ai vu les cavaliers en uniforme, parfaitement équipés, avec les chevaux se comportant comme ils l’auraient fait à l’époque, cela m’a donné la chair de poule", se souvient Kenyon.

    Des acteurs équins très surveillés...

    "Aucun animal n'a été maltraité durant le tournage..." La protection des chevaux acteurs a été l'une des préoccupations de Steven Spielberg pendant les impressionnantes séquences de bataille. Une représentante de l’"American Humane Association" était présente sur le tournage. Elle décrit sa mission : "Nous avons constamment veillé à la sécurité et au bien-être des chevaux, qui ont été traités avec la plus grande douceur. Il était clair que Steven se souciait profondément des animaux et cela s’est reflété à tous les niveaux de la création du film."

    Spielberg et le digital

    Steven Spielberg est bien connu pour son goût pour le numérique et les incrustations. Mais pour Cheval de guerre, il a choisi de ne pas utiliser d’effets spéciaux pour les scènes de bataille. Et de préciser : "J'adore les images de synthèse à condition qu'elles soient utilisées pour de bonnes raisons. Je n'ai pas forcément envie de voir Casablanca ou Le Parrain en relief."

    Une nouvelle guerre pour Spielberg

    Steven Spielberg a déjà réalisé plusieurs films sur la Seconde Guerre mondiale (La Liste de Schindler, Il faut sauver le soldat Ryan, 1941, L'Empire du soleil), mais il ne s'était jamais penché sur la Première Guerre avant Cheval de guerre. Le cinéaste avoue qu'il n'avait aucun intérêt pour l'histoire de cette guerre avant de lire le roman de Michael Morpurgo. La productrice Kathleen Kennedy explique par ailleurs que cette guerre est très peu connue par les Américains.

    Statistiques mortelles

    Le cheval est l'espèce animale qui a payé le plus lourd tribut pendant la Première Guerre mondiale. Ils furent entre 4 et 8 millions à mourir. Du côté britannique, un million de chevaux ont été impliqués dans le conflit. Seuls 62 000 survécurent à l'issue de la guerre.

    Un film de vacances

    La sortie de Cheval de guerre aux Etats-Unis était prévue pour la mi-août 2011, mais une fois que le film était prêt et que toute l'équipe a pu le voir, Steven Spielberg lui-même était surpris du résultat, qui ressemblait, selon lui, à "un grand film de vacances". DreamWorks Pictures et Walt Disney Pictures ont donc décidé de repousser la date de sortie au 28 décembre 2011, en fonction des vacances de fin d'année.

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