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    Godzilla
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Godzilla" et de son tournage !

    L'éveil de Godzilla

    Un comic book intitulé "Godzilla : Awakening", co-écrit par Greg et Max Borenstein, sert de prequel au film de Gareth Edwards. Situé des décennies avant les événements du film, il narre la naissance du mythique monstre japonais... Un comic existait cependant déjà, datant de 1977 et réalisé par Herb Trimpe.

    Un plateau venu d'un autre monde

    Le directeur de la photographie Seamus McGarvey s'est un jour trompé de plateau dans les studios de Vancouver et a débarqué sur celui de La Planète des singes : l'affrontement dont le décor était ce jour-là assez similaire à celui de Godzilla.

    Le kaiju ultime : gros-zilla

    Le réalisateur Gareth Edwards et son équipe de designers s'inspirèrent de tous les looks précédents de Godzilla pour créer celui du film. Son design est basé, selon le réalisateur, sur le physique d'un ours et celui d'un dragon du Komodo. Sa tête est en particulier inspirée de celle de l'ours, du chien et de l'aigle. Ce relooking n'a visiblement pas que des partisans, puisque des fans japonais se sont plaints qu'ils le trouvaient... trop gros. Certains sont même allés jusqu'à renommer la créature "Godzilla Deluxe".

    Back to the 50's

    Pour les scènes se déroulant dans les années 50, Seamus McGarvey voulait "un look pelé, avec des couleurs douces et des spots lumineux diffus". Pour achever cette esthétique, ces séquences furent filmées avec un objectif de caméra datant des années 60 et leurs nuances de noir teintées numériquement en magenta.

    Anti-héros, le monstre ?

    Le réalisateur Gareth Edwards décrit Godzilla comme un anti-héros, une sorte d'incarnation de la colère de la nature, plutôt que comme l'adversaire des héros du film. Les véritables monstres seraient alors les multiples adversaires auxquels Godzilla a dû faire face au cours de sa carrière, et qu'il retrouve pour certains dans cette version occidentale. Comme dans Monsters, le premier film du réalisateur, l'environnement est au coeur du conflit, les dérives technologiques de l'homme réveillant Mère Nature, symbolisée par la toute puissance de Godzilla.

    Comment j'ai appris à ne plus m'en faire

    Le monologue que l'on entend dans la bande-annonce originale du film est un discours de Robert Oppenheimer, un physicien nucléaire qui travailla sur la bombe atomique, sur laquelle se base l'origine de Godzilla et de son souffle atomique.

    Une fois mais pas deux !

    Juliette Binoche, qui avait refusé de jouer dans Jurassic Park (1993), accepta par contre de figurer au casting de Godzilla après avoir reçu une belle lettre très convaincante de la part du réalisateur Gareth Edwards. Détail amusant : l'actrice avait donné la réplique à Jean Reno dans Décalage horaire, lequel était à l'affiche du Godzilla de Roland Emmerich.

    Le tour du propriétaire

    La majorité des scènes devaient être tournées dans les studios de Vancouver, selon le directeur de la photographie Seamus McGarvey (The Avengers), de mars à juin 2013, mais la production n'avait pas encore donné le feu vert. Gareth Edwards, le réalisateur, leur fit alors faire un long tour des studios pour leur faire découvrir ce qu'allait être le film. Cette présentation fut très positivement reçue et les dates de tournage furent alors verrouillées pour mars 2013.

    Les marques du temps

    Godzilla nous est montré couvert de cicatrices chéloïdes. Ce choix esthétique est tiré du Godzilla original (1954) qui avait été irrémédiablement marqué pour évoquer les marques similaires des survivants aux bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, renforçant par ailleurs l'idée selon laquelle le monstre fut créé à cause des armes nucléaires.

    La Genèse du monstre

    C'est durant l'automne 2010 que Legendary révèle le lancement d'un reboot de Godzilla, dont la première version du scénario serait écrite par Dave Callaham (à qui l'on doit The Expendables). Le réalisateur Gareth Edwards est par la suite attaché au projet en janvier 2011, avant qu'en juillet de cette même année, David S. Goyer (auteur de la trilogie The Dark Knight) ne soit annoncé comme nouveau scénariste du film. Un emploi du temps trop chargé l'empêche de finir et le scénario est remis à Max Borenstein en novembre 2011 qui doit alors en écrire une version finale basée sur celle de son prédécesseur.

    Godzilla qui ?

    Godzilla se prononce en japonais Gojira (à prononcer Godjila). Son nom viendrait d'un mélange entre le gorille (golila en japonais) et la baleine (kujila) dont l'apparence du monstre tirerait son origine. L'hypothèse ne peut cependant être vérifiée car il n'existe aucun document des années 50 spécifique à la société Toho pour l'étayer. Sa première version cinématographique (Gojira) date de 1954 et est l'oeuvre d'Ishirô Honda pour la réalisation et de Tomoyuki Tanaka pour le design du monstre. Il apparaît alors comme un dinosaure, le Godzillasaurus, qui a muté et s'est réveillé après avoir été exposé aux radiations d'essais nucléaires. Il est par la suite le héros de 29 autres longs-métrages, en comptant celui de Gareth Edwards.

    Comme on se retrouve

    Bryan Cranston, personnage clé de Godzilla, est connu pour son rôle majeur dans la série à succès Breaking Bad où il incarne Walter White, père de famille et chimiste atteint d'un cancer qui tente de laisser un certain héritage à ses proches avant de mourir. Or, dans le premier Godzilla, celui de 1954, c'est Takashi Shimura qui joue le rôle principal, alors qu'il avait auparavant joué un personnage similaire à celui de Cranston, cancéreux et souhaitant laisser un certain patrimoine à sa famille, dans Vivre, d'Akira Kurosawa, en 1952.

    Dans l'ombre du monstre

    Joseph Gordon-Levitt, Henry Cavill, Scoot McNairy et Caleb Landry Jones furent un temps considérés pour le rôle du lieutenant Ford Brody, finalement interprété par Aaron Taylor-Johnson. Celui qui ne fut pas écarté fut Akira Takarada, qui s'offre un caméo dans le film de Gareth Edwards en tant qu'acteur dans le Godzilla originel ainsi que dans nombre de ses multiples sequels.

    Inspirations fantastiques

    Pour le design des Mutoh, l'équipe technique et le réalisateur se sont inspirés d'Alien, le huitième passager et de Starship Troopers, alors qu'en ce qui concerne le son, Erik Aadahl est resté plus proche de la version d'origine en utilisant l'enregistrement initial du rugissement de Godzilla, en provenance direct de la Toho. Il y ajouta simplement un son plus organique, à l'aide d'outils numériques.

    Joyeux anniversaire Godzi !

    2014, l'année de sortie du Godzilla de Gareth Edwards, est aussi l'anniversaire des 60 ans du monstre mythique, créé en 1954. Or, quand en 2004 la Toho sort Godzilla : Final Wars, pour les 50 ans du kaiju préhistorique, elle annonça par la suite qu'elle ne réaliserait plus de film sur le personnage pendant dix ans. Le cinéaste Yoshimitsu Banno (à qui l'on doit "Godzilla vs Hedorah", de 1971) obtint le droit de réaliser entre-temps un court-métrage avec l'animal : il fut vite rejoint par le producteur Kenji Okuhira puis par le directeur de la photographie Peter Anderson qui les introduit auprès du producteur Brian Rogers. Celui-ci négocia avec la Toho pour que le court devienne un long-métrage, mais faute de fonds suffisants, la production du film ne put en réalité commencer qu'en 2009, lorsque l'équipe approcha Legendary Pictures pour lever les fonds nécessaires au nouveau Godzilla. 10 ans d'absence pour n'en réapparaître que plus flamboyant.

    Comic-Con atomique

    Une première bande-annonce  surprise  et un poster du film furent présentés dès 2012 au Comic-Con de San Diego. Encore avant cela, dès 2010, un tee-shirt représentant un concept art exclusif de Godzilla fut distribué à chaque visiteur du Comic-Con : une fois au stand de Legendary Pictures, filmé par une webcam, un système de réalité augmentée animait le monstre sur le tee-shirt. On pouvait alors le voir utiliser son souffle atomique et nous faire entendre son célèbre rugissement. Le film était d'emblée annoncé comme original, n'étant pas une suite à la version (Godzilla) de Roland Emmerich de 1998.

    Le poids du monstre

    Gareth Edwards a subi une importante pression de la part des fans du monstre en réalisant une nouvelle version de Godzilla. Il a plusieurs fois expliqué dans diverses interviews à quel point les gens le harcelaient pour lui dire qu'il a intérêt à assurer avec son film !

    Le lézard invisible

    Lors d'une interview télévisée, Bryan Cranston compara la façon qu'avait Gareth Edwards de filmer le monstre à celle de Spielberg : sans constamment le mettre à l'écran, on sent sa présence, on le devine sans le voir, on découvre les conséquences de ses actes et cela ne fait qu'augmenter la tension qui régit le film. Il ne précise pas à quel film il pense en particulier mais on peut clairement faire le lien avec Les Dents de la mer, d'autant plus qu'il s'agit du premier blockbuster de l'histoire du cinéma et qu'il inventa nombre de procédés filmiques dont celui de l'apparition sporadique de l'élément effrayant.

    Cranston in love

    Bryan Cranston n'accepta pas de jouer dans Godzilla parce qu'il s'agit du monstre le plus mythique de l'histoire du cinéma. Autrement dit, ce n'est pas le scénario qui le convainquit mais le réalisateur. Selon lui, même avec une très bonne histoire, l'acteur doit être en phase avec le metteur en scène s'il veut que l'expérience leur soit à tous deux profitables, sans quoi cela ne fonctionnera pas. Il rencontra Gareth Edwards, qui lui envoya par la suite une copie de son précédent film, Monsters, qui plut énormément au comédien. C'est seulement après cela qu'il lut le script de Godzilla, qui l'a par ailleurs agréablement surpris quant à la construction de l'histoire, installant selon lui de véritables relations entre les personnages, complexifiant ainsi l'intrigue.

    Vive la science

    Contrairement au premier Godzilla de 1954 où un acteur se tenait dans un costume de caoutchouc et se déplaçait avec une démarche maladroite, s'appuyant fréquemment sur la queue du personnage, le Godzilla de Gareth Edwards est bien plus réaliste. Les recherches scientifiques ont montré, il y a de cela quelques années, que les dinosaures et autres grands sauriens se déplaçaient en balançant leur queue latéralement, en balancier, pour conserver un certain équilibre. La démarche de l'animal et ses mouvements en ont été radicalement changés : il détruit alors les villes simplement en avançant, sa queue renversant sans peine les immeubles bordant son chemin.

    Le dernier samouraï

    Le réalisateur et les concepteurs graphiques du monstre passèrent beaucoup de temps à réfléchir sur la façon dont ils pourraient le rendre réaliste : "nous avons eu l’idée de l'envisager comme le dernier samouraï : un vieux guerrier solitaire qui préfèrerait vivre retiré du monde s’il le pouvait, mais dont les événements l’obligent à quitter sa retraite. Nous avons énormément dessiné et conceptualisé autour de cette idée et cela nous a pris plus d’un an avant d’obtenir le résultat qui nous plaisait" explique Edwards. Godzilla fait au final 108 mètres de haut, ce qui en fait la créature la plus imposante jamais représentée à l’écran.

    Rugissement musical

    Le cri original de Godzilla fut obtenu par le compositeur Akira Ifukube à l'époque du tout premier film. Il avait eu l'idée de frotter un gant de cuir enduit de résine sur les cordes distendues d'une contrebasse. La vitesse de défilement avait ensuite été modifiée pour élargir le panel de rugissement. Impossible à reproduire, l'équipe technique du nouveau film a scindé le son en trois séquences : un cri métallique suivi d’un gémissement stupéfiant pour finir sur un beuglement, pour finalement copier le son original.

    Mise en situation

    A défaut d'avoir sur le plateau un Godzilla réel, un peu trop encombrant, les acteurs avaient à leur disposition la folie du réalisateur, décidé à les immerger dans l'ambiance qui devait ressortir de la scène. Ainsi, lorsque les personnages font face au monstre, Gareth Edwards commentait au porte-voix tous ses faits et gestes, ses destructions, ses déplacements et était soutenu par des explosions et des rugissements orchestrés par le coordinateur des effets spéciaux, Joel Whist. Chaque acteur a pu se croire réellement en milieu du chaos représenté dans le film.

    Godzilla le musical

    Gareth Edwards a lui-même ébauché une première bande originale pour le film avant de convaincre Alexandre Desplat de s'en charger. "La première chose que je fais est de créer sur mon téléphone une playlist des musiques de films que j’ai adorées et que je trouve tout indiquées sur le plan de la tonalité pour ce film, en prenant en compte les émotions troublantes, mais aussi l’horreur macabre et sombre qui plane" raconte-t-il. Le compositeur se permit quelques libertés du fait qu'il s'agissait de son premier film de monstres et que l'ampleur musicale devait être à la hauteur. Il utilisa notamment nombre de contrebasses et de cors doubles pour rendre la gravité sonore du film.

    Double grotte

    Le film met en scène un énorme gouffre situé sous le quartier chinois, à San Francisco, cible sur laquelle se parachute Ford. Cet immense gouffre, baptisé "l'antre du Dragon" par le réalisateur, fut entièrement construit en studio et tapissé d'épaves de voitures et de débris en tous genres. Après reconfiguration du plateau, le gouffre se métamorphosa en grotte, celle que découvrent Graham et Serizawa lorsque la mine philippine s'écroule.

    Décors : maquette ou réalité ?

    Une portion de 120 mètres du Golden Gate Bridge (sur une longueur totale de 2700 mètres) fut reconstituée en studio pour les besoins du tournage, tout comme le coeur du réacteur de la centrale nucléaire. Cependant, la fabrique de papier Catalyst, près de Vancouver, servit à filmer les extérieurs de la centrale alors que la station d'épuration des eaux usées d'Annacis Island servit pour les intérieurs.

    2 suites

    Compte tenu du succès du film, deux suites ont été lancées. Gareth Edwards devait s'y coller après en avoir fini avec Rogue One mais le réalisateur laissa finalement tomber pour se sonsacrer à des projets plus personnels. C'est Michael Dougherty qui sera en charge de la mise en scène de Godzilla 2 (Godzilla: King of Monsters) qui devrait sortir en mars 2019 aux Etats-Unis, avant un film réunissant King Kong et Godzilla prévu pour mai 2020 (Kong vs. Godzilla).

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