Avis sur A 2 heures de Paris

C'est l'histoire d'un mec du nom de Sidonie.
Oui Sidonie, interpretee par l'eblouissante Erika Sainte, bien que tres feminine, se comporte comme un mec.
Elle couche avec qui bon lui semble, quand bon lui semble, soit environ chaque nuit avec des partenaires differents.
Et ca choque.
Ca choque dans son village natal sis en Picardie et ce choque dans les salles de spectacle comme on peut le constater a la lecture de nombreuses critique presentes sur ce forum.
Et oui, la liberte de la femme c'est pas encore pour aujourd'hui!
Car Sidonie est LIBRE.
Elle assume ses choix, meme si parfois ils sont dangereux. Mais c'est sa vie et nul n'a le droit de la juger.

Moi j'ai beaucoup aime ce film comme vous pouvez le constater. Il est intelligent, vif, la bande son est effectivement excellente, les acteurs sont tous bien a leur place.

Donc si pour vous le respect des autres et de leurs choix de vie sexuelle est primordial, courrez voir ce film.
Si vous vous refugiez derriere des regles, des "faut pas", des "ca se fait pas", n'allez surtout pas le voir vous allez grincer des dents. Car la liberte fait toujours peur.

Et bravo encore a Erika Sainte pour son interpretation parfaite!

Un mot me vient à l'esprit : GRO-TES-QUE
On ne peut pas dire que la réalisatrice à le sens de la finesse. C'est le championnat du monde des gros sabots ce film. Entre l'hôtesse de l'air qui va se taper tous ses ex pendant un WE pour voir lequel est le père jusqu'au dénouement des 5 dernières minutes, tout n'est que cliché, poncif et plans symboliques à deux balles. Et je ne parle même pas de la façon dont est filmé cette belle région : à la truelle ! Sans compter les faux raccords de lieu, les faux raccords de dialogue, les incohérences de scénario. La caricature des personnages est honteuse et ce film colporte un message lamentable que je dévoile pas pour ne pas spoiler la fin. Une belle grosse daube.

J'ai cru voir un téléfilm...un mauvais téléfilm. L'affiche avait l'air sympa. J'apprécie Fred Testo mais là, il est completement largué.
De plus, cela fait des décennies que l'on se bat pour la protection contre les MST et tout le long du film on voit une femme qui se tape tout ce qui bouge spoiler: sans protection puisqu' à la fin, elle retombe enceinte mais ne sait pas encore qui est le père.
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Bref, un très mauvais message. Concernant les images, c'est joli sans plus, trop de plans fixes, trop de longueurs en général.
La Baie de Somme et la région picarde sont mal représentées, le film dégage un sentiment de vide, sans être humain.
Pour moi, ce film est un ratage complet.

Sidonie est une femme décomplexée et heureuse qui s'assume pleinement après des mois difficiles il y a quelques années lorsqu'elle a été obligée de partir de chez ses parents parce qu'elle était enceinte et que ça risquait de faire des histoires dans le village. 16 ans plus et sous la pression de sa fille Lolo, elle retourne là où tout a basculé pour découvrir l'identité du père. Si le portrait de cette femme parfaitement incarnée par la pétillante Erika Sainte est pas mal, le film manque globalement de profondeur. Sidonie vampirise l'attention ce qui a autant un effet positif que négatif sur le film. Son dynamisme rythme le film, mais en même temps, l'histoire n'explore pas assez les thèmes évoqués. La relation avec les parents et surtout la relation mère-fille ne sont jamais développées alors que la présence de cette dernière pouvait permettre de parler des conséquences des décisions prises des années auparavant. Ce n'était peut-être pas le sujet, car l'histoire tourne autour de cette quête de l'identité du père, mais quand on voit comment cette recherche de la vérité est mise en scène, on se dit qu'il y avait la place pour autre chose. Sidonie et Lolo vont voir les prétendants, récoltent de l'ADN et s'ils sont chanceux, Sidonie s'amuse avec eux. Comme des petites pastilles qui n'ont pas vraiment d'intérêt en plus d'être répétitives. Ce n'est pas un mauvais film, il se regarde sans déplaisir, mais il sera malheureusement vite oublié.

Les aventures d'une Marie-couche-toi-là précoce et en récidive, à 16 ans de distance - au prétexte de trouver le bon géniteur de sa rejetonne de 15 ans révolus - "à deux heures de Paris". Un très mauvais télélfilm. En fait, c'est une fiction ciné : consternant... - Et que c'est, en plus d'être mal écrit, mal réalisé, mal dialogué.... mal interprété (la courte apparition de Frédéric Pierrot mise à part) !.... Un premier film qui n'en appelle pas d'autre(s).

« A 2 heures de Paris » c’est la baie de la Somme … et c’est là que Virginie Verrier situe son film dont l’intrigue est clairement énoncée dans le résumé du film. En dehors de 2 flash-backs pour casser un peu le rythme, le récit est très linéaire et passe en revue les 5 pères possibles de la petite Lolo, 15 ans, dont la mère, Sidonie (Erika Sainte) a fui la maison familiale parce qu’elle était enceinte à 15 ans et que cela faisait tâche pour son père, maire du village.
Il n’y aucune analyse psychologique dans ce film, aucune introspection et même aucune nostalgie en dehors de la scène du babyfoot. Sidonie parle aussi crument que lorsqu’elle avait 15 ans ! Le point de vue de la petite Lolo « sur le sujet qui fâche » aurait été intéressant mais on en a que quelques bribes. In fine, la seule personne attachante du film est Jeanne (Shirley Bousquet), l’ancienne « copine de virée » de Sidonie qui elle aussi est restée sans aucune nouvelle après la fuite de Sidonie. A la fin, le parallélisme entre Lolo qui marche sur le rail de la gare pour rejoindre son père et Sidonie qui marche sur le bord du trottoir pour aller voir sa gynécologue est d’une lourdeur singulière.
Pour ceux qui la connaisse, la baie de Somme est assez mal filmée avec des erreurs de topographie (la scène des cerfs-volants à Berck-sur-mer ; les falaises d’Ault ; les dunes …) et les picards sont dignes d’une des scènes des « Bronzés font du ski » avec une Valérie Mairesse bien arrangée ! J’avoue avoir eu également du mal à reconnaitre Fanny Cottençon qui interprète la mère de Sidonie.
Bref un très mauvais film … voire même un piètre téléfilm !

Paysages magnifiques, quelques scènes émouvantes et d'autres à rire. Des portraits de personnages sans complexes.

Durant tout le film, une seule interrogation est restée tâche de fond dans mon esprit : "pourquoi des producteurs ont mis de l'argent dans un tel projet et comment cela se fait-il que personne n'ait réagi durant le tournage? Si les personnages féminins secondaires (joués Shirley Bousquet, Valérie Mairesse ou Fanny Cottençon) tirent vaguement leur épingle du jeu (essentiellement parce qu'il est sympathique de les revoir après une longue disette artistique), les autres relèvent de la catastrophe majeure. Les rares spectateurs qui iront perdre 1h20 de leur existence devraient exiger une cellule psychologique à la sortie des rares salles qui ont accepté de diffuser ce "truc". Seul vrai bon point : le film montre que la Baie de Somme est un bel endroit avec de beaux plans sur des animaux. Sinon, mention spéciale à Fred Testot : au volant, il est plus vrai que nature. Ce qui m'amène à dire que, confronté à la réalité de la très grande médiocrité de son jeu d'acteur et au déclin stupéfiant de sa carrière, il devrait se confronter à sa responsabilité d'homme et réorienter sa vie professionnelle sur une carrière de VTC ou de chauffeur de taxi. Ce serait la meilleure décision qu'il pourrait prendre pour le salut du cinéma.

Un scénario indigent avec des scènes absurdes, des dialogues d'une platitude rare, musique assommante, des comédiens bons à la base pour la plupart mais non dirigés et livrés comme ils le peuvent à une histoire construite de séquences bancales, communes et en rien cinématographique, le tout enrobé d'une affiche aussi ridicule que mal faite. bref, une belle erreur, désolé à l'équipe de ce mot en rien positif mais les bras m'en sont tombés et une révolte de voir des "films" aussi peu maîtrisés. Il n'est pas sorti en salle ? sans blague.

Des prises de vue et une BO sublimes pour un road movie rythmé, pétillant, emotionnel. J ai adoré. Casting franco belge rafraichissant et inspiré.

C'est sur ce n'est pas le film de l'année mes moi qui vie en Picardie et appécier les paysages de la baie de somme. Et ils quelles cocasses et marrante a la fois film sympa.

Une mère nympho retourne se taper tous les innombrables plans C de son village natal dans le but d'identifier qui pourrait bien être le père de sa fille de 15 ans.. Un synopsis incroyable.. Et un bel exemple donné à sa fille pendant ces 1h30, je comprends mieux la position du père. Un film creux, sans message ni morale autre que le Carpe Diem sans retenu ni limite. Le seul point positif du film sont quelques photographies bien choisies et le jeu des acteurs plutôt crédible, ça reste peu pour s'extasier...

Ce film est magnifique, il nous fait voyager, découvrir la baie de Somme,
Les acteurs et actrices sont tops, émouvant(e)s, drôles ... enfin un film avec des rôles forts pour les femmes ! Ce film nous fait sentir libre . Mention spéciale à Erika Sainte et Matilda Marty, d’un naturel et d’une simplicité rare. Le duo mère fille colle extrêmement bien ! Je recommande vivement ce film !

Un excellent road movie, à contre courant des clichés sur la femme victime. En pleine vague "meetosienne", Virginie Verrier, croque le portrait d'une femme qui ne subit rien mais provoque et contrôle tout. "A 2 heures de Paris" dérange et nous fait réfléchir surtout sur notre capacité à nous détacher de la " vérité" mainstream. L'histoire est simple : une femme, poussée par sa fille ado (qu'elle a eu à 16 ans), part rechercher l'homme qui l'a mise enceinte. spoiler: Le père ? Oui, on peut appeler ça comme ça, mais elle, Sidonie (admirablement interprétée par Erika Sainte), ne recherche pas le père de sa fille, mais plutôt l'homme qu'elle a un jour mis dans son lit et qui, sans le savoir, lui a permis de donner naissance à sa fille
. Oui, Sidonie était adolescente à l'époque, elle avait le même âge que sa fille qui aujourd'hui lui demande de retrouver son géniteur. Rien que ça, ça dérange. Surtout quand on comprend vite qu'il n'y a jamais eu viol ou relation forcée. Non, au contraire, C'est Sidonie, cette adolescente précoce qui a décidé de tout, voire même manipulé les hommes qu'elle a conquis. Et tout cela, dans une Picardie profonde de la fin des années 90 que l'on pourrait croire intemporelle, tellement ça pourrait se passer n'importe quand. C'est sûr, cette campagne Picarde n'est pas très excitante à l'image. Mais l'excitation ne vient pas des paysages de telle ou telle région, mais bien des relations qui peuvent s'y nouer, s'y tisser et c'est ce que le film nous montre. Virginie Verrier a été purement et simplement boycottée pour réaliser son film. Celui ci n'a quasiment pas été diffusé en salle. Aucune critique ne s'y est intéressé et n'a daigné émettre un avis (et c'est sans doute mieux ainsi). Le film a été financé en partie par un crowdfunding. L'image est belle. La galerie de portraits (interprétés par une belle brochette de comédiens-comédiennes originaux, de Shirley Bousquet à Thierry Frémont, en passant par Valérie Mairesse, Fanny Conttençon, Frédéric Pierrot ou encore Fred Testot) est tout à fait juste et émouvante. Bref, un film à découvrir. La fin ne laisse pas indifférent et ça, c'est vraiment bien. En plus, il y a une très belle BO !

Sidonie a la trentaine et une fille de 15 ans. C’est donc très jeune qu’elle a eu de nombreux rapports sexuels non protégés puisqu’elle ne sait pas qui est le père. Suite à la demande de sa fille Lolo pour connaître son identité, elle décide de prendre la route pour glaner un cheveu des cinq pères potentiels pour un test ADN. Il y a un garagiste, un artiste-peintre, un ancien joueur de foot, un patron de boite de nuit et un médecin de campagne. Tourné dans les paysages de la Baie de Somme en Picardie, le film étonne par sa prise de potion affirmée mais n’évite pas les clichés faciles de la thématique. « A 2 heures de Paris » un divertissement léger mais qui manque terriblement de profondeur et de remise en question.
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