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    Stoker
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Stoker" et de son tournage !

    L'ombre de Dracula

    Le titre, Stoker, qui est le nom de la famille à laquelle s'intéresse le film, est aussi une référence directe à Bram Stoker, l'écrivain à qui l'on doit le roman Dracula. Déjà, cet ouvrage traitait de l'influence et de l'emprise d'un homme sur des gens plus faibles, ce qui constitue l'un des sujets principaux du film.

    Wentworth Miller à la plume !

    Depuis la fin de Prison Break, Wentworth Miller, ex-Michael Scofield, s'est fait discret avec seulement une apparition dans New York Unité Spéciale et, au cinéma, un rôle dans Resident Evil : Afterlife 3D et Resident Evil: Retribution. Mais c'était sans doute pour mieux rebondir, puisqu'il signe son premier scénario avec Stoker. A noter qu'il aurait écrit deux scénarios, le second étant Uncle Charlie, prequel de Stoker.

    Pseudonyme

    Wentworth Miller craignait que l'on ne prenne pas son scénario au sérieux compte tenu de son identité. Aussi l'a-t-il fait soumettre au producteur Michael Costigan par son agent sous le pseudonyme de Ted Foulke - Foulke étant le nom de son chien.

    Black listé

    En raison du bouche à oreilles, le scénario de Wentworth Miller faisait partie, en 2010, de la Liste Noire d'Hollywood - qui désigne les meilleurs scénarios ne demandant qu'à être produits. Le projet a intrigué plusieurs réalisateurs de renom, mais c'est vers le cinéaste sud-coréen Park Chan-wook que s'est tournée la production. Bien qu'ayant toujours écrit lui-même les scénarios de ses longs métrages, il a rapidement accepté.

    Influences revendiquées

    Parmi les nombreuses influences admises par le réalisateur Park Chan-wook, on peut citer Brian De Palma, David Cronenberg, David Lynch, ainsi que des écrivains comme Edgar Allan Poe ou Wilkie Collins. Pour Stoker, le Sud-Coréen s'est aussi imprégné de l'univers oppressant et claustrophobique du chef d’œuvre d'Alfred Hitchcock, Sueurs froides.

    Une nouvelle équipe

    Park Chan-wook était habitué à travailler avec les mêmes acteurs coréens depuis de nombreuses années. Pour Stoker, qui est son premier film américain, il a réuni autour de lui une nouvelle troupe, composée notamment des trois acteurs principaux que sont Nicole Kidman, Mia Wasikowska et Matthew Goode. Par ailleurs, le metteur en scène a été rebaptisé "Maître Park" par son équipe. Lors du tournage, il communiquait avec les comédiens à l'aide d'un traducteur.

    Le personnage d'India Stoker

    Mia Wasikowska interprète dans Stoker le personnage ambigu d'India : "India est une jeune femme complexe. Sans son père, elle se retrouve déconnectée du monde extérieur. Elle est par nature une marginale, fermée aux autres. India devient peu à peu une femme, avec des rêves et des fantasmes très différents de ceux des adolescentes ordinaires", commente la comédienne. La jeune fille qu'elle incarne voit son quotidien chamboulé à l'arrivée de son oncle : "C’est totalement perturbant et intriguant pour India. Elle essaye de comprendre quel rôle il peut jouer dans sa vie. Au début, elle ne sait pas ce qu’il attend d’elle, puis elle découvre à quel point ils se ressemblent : c’est à la fois terrifiant et séduisant", ajoute-t-elle.

    Un personnage-énigme

    Le personnage énigmatique de l'Oncle Charlie était, pour l'acteur Matthew Goode, un rôle aux multiples facettes : "Au début, on pense savoir qui est Charlie puis, au fil de l’intrigue, on comprend qu’il est extrêmement complexe et dangereux. Au lieu de jouer ce personnage de façon maléfique, je devais lui donner une dimension attachante, ce qui est déroutant et plutôt effrayant pour le public", déclare-t-il.

    Marâtre en dépression

    Dans Stoker, Nicole Kidman se met dans la peau d'une femme - une mère - désespérée, rongée par le manque affectif, comme l'indique Park Chan-wook : "Avec une actrice du niveau de Nicole Kidman, j’ai pu développer le rôle d’Evie et lui donner un côté belle-mère de conte de fées."

    La tante perspicace

    Pour le quatrième rôle clé du film, celui de la grande tante Gwendolyn Stoker, le choix de la production s'est porté sur l'actrice australienne Jacki Weaver, remarquée dans le polar choc Animal Kingdom : "Tante Gin pressent l’horreur qui couve. Mon personnage est une femme d’un âge certain à qui on ne la fait pas. Avisée, elle flaire quelque chose de malsain", confie la comédienne.

    Temps de tournage et mise en scène

    Le tournage de Stoker s'est effectué rapidement par rapport aux précédents films de Park Chan-wook (tournés en Corée) : "La rapidité du tournage n’était pas compatible avec une utilisation extensive de ces longs mouvements de caméra élaborés que j’affectionne", explique-t-il. Le cinéaste a en effet été contraint d'adapter ses choix de mise en scène. Il a ainsi dû mettre de côté certains aspects fondamentaux de son style, comme ses habituels longs plans séquences que l'on peut voir par exemple dans Old Boy.

    Cours intensifs

    Mia Wasikowska a dû prendre des cours intensifs de piano, pour pouvoir assurer la séquence où India joue de cet instrument avec son oncle : "Il a fallu un jour entier pour tourner cette scène, alors qu’il n’y a pas un seul dialogue. Ce morceau est puissant et émouvant. Je n’avais plus qu’à me laisser porter par la musique", confie-t-elle. C'est le célèbre compositeur Philip Glass qui a écrit ce morceau.

    Décor principal de la maison

    La production a décidé de tourner le film dans une vraie maison, où se déroule la majeure partie de l'action : "Je craignais l’effet de répétition, à la fois pour les cadrages et pour l’éclairage. Finalement, le fait que l’espace soit restreint m’a permis de mieux cerner la spatialité. Certains acteurs changent d’aspect selon l’angle des prises de vue et c’était la même chose pour cette maison : selon la perspective choisie, elle était déprimante ou porteuse d’espoir", indique le directeur de la photo Chung-hoon Chung. Il s'agit d'une propriété des années 20, que l'équipe chargée de la décoration a mis six semaines à transformer : "L’intérieur est élégant mais ressemble à une prison. Dans les chambres du rez-de-chaussée, les couleurs sont froides. Pour renforcer l’impression « carcérale », il y a beaucoup de motifs linéaires sur le papier peint et les moulures", précise la chef décoratrice Thérèse DePrez.

    Cahier de références visuelles

    La chef décoratrice de Stoker - Thérèse DePrez, qui a travaillé sur Black Swan - a élaboré, afin de contourner la barrière de la langue, un cahier de références visuelles qu'elle a soumis au réalisateur : "Nous avons imaginé un univers de conte de fées avec un côté éthéré. Nous avons parlé du thème « Chasseur et proies ». Les personnages se tournent beaucoup autour et le symbole de la chasse est devenu un élément récurrent du film", révèle-t-elle. L'enjeu était aussi de faire perdre au spectateur ses repères dans le temps et dans l'espace, malgré la "contemporanéité" de la narration.

    Maestro Mansell

    Pour composer la bande originale de Stoker, Park Chan-wook a fait appel à Clint Mansell, connu pour sa collaboration avec Darren Aronofsky - il a composé les musiques de Requiem for a Dream et Black Swan notamment. Le réalisateur sud-coréen avait découvert les talents de Clint Mansell en entendant l'une des musiques de Pi alors qu'il travaillait sur la bande annonce de Sympathy for Mr. Vengeance. C'est après avoir assisté à l'un de ses concerts dans une boîte de nuit de Los Angeles que Park lui a proposé de rejoindre le projet Stoker.

    Garde robe

    Pour réaliser les costumes, les chefs costumiers Kurt Swanson et Bart Mueller expliquent que la garde robe d'India (Mia Wasikowska) a été influencée par les peintures de l'artiste français Balthus.

    Collaboration

    Dans Stoker, Park Chan-wook a travaillé pour la sixième fois de sa carrière avec le directeur de la photographie Chung-hoon Chung, après notamment Old Boy, Lady vengeance ou encore Thirst, ceci est mon sang. Pour cette sixième collaboration, ils se sont attachés à créer un univers emprunt d'onirisme et d'érotisme : "Nous commençons à travailler ensemble dès la préproduction pour élaborer une vision commune du film. Tout en affinant le scénario, nous parlons de tableaux, de photos ou d’images provenant d’autres films. (...) Plus le storyboard est précis, plus le résultat final sera facile à imaginer", précise le metteur en scène sud-coréen.

    Premiers pas à Hollywood

    En novembre 2010, le Los Angeles Times a confirmé la présence de Park Chan-wook aux commandes de Stoker, qui est ainsi devenu le premier film américain pour le réalisateur sud-coréen. Du reste, le réalisateur d'Old Boy a beaucoup fait parler de lui ces dernières années à Hollywood, tant sa "trilogie de la vengeance" a tapé dans l’œil de l’industrie US - et du reste du monde, plus largement.

    La valse du casting

    Jodie Foster et Carey Mulligan furent au début du projet associées aux deux rôles féminins; celui de Evelyne "Evie" Stoker et India Stoker. Elles furent finalement remplacées par Nicole Kidman et Mia Wasikowska. A noter aussi qu'un rôle fut proposé à Guillaume Canet, mais ce dernier a refusé car trop occupé à tourner le Remake anglophone des Liens du sang, co-écrit avec James Gray.

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