Avis sur I Spit on Your Grave

il arrive que l'on ait une secousse en voyant un film peu connu ou du moins un film qui est passè totalement inaperçu à sa sortie! C'est le cas avec "I Spit on Your Grave", un remake brut de dècoffrage de "Day of the Woman" qui est à ne pas mettre sous tous les yeux! Humiliation, viol, tortures, souffrance, le cinèaste Steven R. Monroe a tout misè sur l'ultra-violence et l'insoutenable en lorgnant du côtè de "La dernière maison sur la gauche". Difficile en effet d'aller plus loin dans les scènes de tortures, dans la description hyperrèaliste d'actes particulièrement ignobles comme le viol! La courageuse Sarah Butler dont la vengeance sera impitoyable est une actrice à surveiller! Un film choquant et diablement efficace rèservè à un public très averti...

Après chacun son opinion ! Mais grosse claque se film , certes très dur et horrible mais quel vengeance....!!!

J'ai longtemps hésité à louer ce film, d'une part compte tenu des critiques faisant état de la dureté du film, d'autre part parce que regarder un film dont le thème principal est le viol pose tout de même un cas de conscience. Au final, c'est un film très réussi, bien que comportant effectivement plusieurs scènes insoutenables, notamment celles des viols, qui occupent toute la première moitié : c'est long et affreux, mais c'est amené avec une froideur progressive et chirurgicale, qui n'est pas dénué d'intérêt cinématographique. De manière générale, le film est très bien filmé et très bien construit, avec une symétrie entre les sévices subis et les sévices infligés. Par ailleurs, les personnages renvoient de façon discrète à des aspects plus profonds : le rôle du chérif, pourtant garant du respect de la loi, peut être interprété comme l'absence de prise en compte de la parole des femmes en matière d'atteintes sexuelles, qui a pu prévaloir à une époque ou qui prévaut encore dans certains pays. De même, le rôle du violeur-voyeur, qui consomme en excès tant la nourriture que les images, renvoie à mon sens assez clairement au spectateur assis avec son pop corn et son soda, lequel partage finalement la même part de perversité en regardant le film spoiler: (ce n'est d'ailleurs pas un hasard si ce sont ses yeux qui sont crevés)
...Seul bémols : d'une part, l'opposition assez manichéenne entre les péquenauds de la campagne (rednecks) et l'élégante Miss de la ville (n'y aurait-il que des monstres décérébrés à la campagne ?) ; d'autre part, une psychologie trop sommaire des hommes, chez lesquels la seule once de regret émane d'un simplet (il n'existe d'ailleurs aucun rôle masculin positif dans le film). Au total, c'est néanmoins un film coup de poing extrêmement bien maîtrisé, bien construit et inventif.

En tant que grand fan de film d'horreur , j'ai été tenté un soir de regarder ce film "I spit on your grave" remake d'un film sortit dans les années 1970 . Avant mon visionnage j'avais un apriori très négatif sur ce que j'allai voir (l'histoire ne me plaisait guère), et verdict final? C'est absolument génial! Cependant le film n'est pas tout à fait parfait , je vous invite donc à lire ma critique: Racontant l'histoire (plutôt cliché) d'une jeune fille écrivaine cherchant la tranquillité et le calme pour écrire son nouveau livre, s'isolant donc dans une cabane en plein milieu des bois ( eh oui). Jusque la tout va bien, sauf qu'un groupe de personne la trouve , la viole , l'humilie et l'insulte. Rongée de haine elle veut se venger de ceux qui l'ont tant fait souffrir( en dire plus serai tout spoiler). Commençons par les points négatifs du film: scène de viol un peu trop longue et hard, mise en scène quasiment inexistante et réalisation quelque peu simpliste( pas mauvaise non plus). Malgré tous ses points noirs , le film est glauque, malsain, badass et terriblement réaliste, il réussit tout se qu'il veut faire et arrive à maintenir son ambiance poisseuse du début vers la fin.Il est composé de deux actes , le premier représente le portrait (un peu creux) de l'héroîne et tout se qu'il va lui arriver , le deuxième présente toute la vengeance et la haine qu'elle va dépenser sur ses bourreaux( ma partie préférée). On a le droit à des scènes spectaculaires et extrêmement gore nous faisent plaisir quand on sait tout le mal qu'elle a subit: spoiler: la scène dans la baignoire montrant un des violeurs se noyant ou encore la fameuse scène se passant sur un arbre (scène très gore
). Le film est très bien fait , jouissif , emportant , trash(la scène du viol et les autres) et remplit dix fois trop son cahier des charges. Je peux considérer ce film comme un chef - d'ouevre dans son genre , une pure réussite!

Film très dur qui raconte le viol d'une jeune femme par une bande de dégénérés et la vengeance qui s'en suit. En général, je ne suis pas facilement impressionnable mais là je dois reconnaître que j'ai eu du mal avec le début : Les tortures et les viols à répétition subis par la victime sont beaucoup trop réalistes à mon goût et j'ai trouvé toute cette première partie très très longue. La suite, par contre, a radicalement réveillé mon enthousiasme. En effet la jeune femme, qui avait disparu à la fin de son calvaire, fait sa réapparition et elle n'est pas contente... du tout !! S'en suit une ingénieuse chasse à l'homme au cours de laquelle, notre fragile victime devient une dangereuse tueuse psychopathe. Ses bourreaux tombent les uns après les autres dans les pièges machiavéliques qu'elle leur a tendu pour notre plus grand plaisir (en tout cas pour le mien !). Dans l'ensemble, j'ai trouvé ce film plutôt bon, certes violent et malsain mais ce n'est pas un Walt Disney ! Les acteurs jouent parfaitement leur rôle et la morale « œil pour œil, dent pour dent » en vaut bien une autre.

Et bien ça fait plaisir de voir enfin un remake qui arrive à la cheville de l’original…ici le remake surpasse même son modèle et de loin, on n’avait pas vu ça depuis "La Colline a des Yeux" d’Alexandre Aja. Le réalisateur Steven R. Monroe nous livre un pur « rape & revenge » comme on a pu en voir durant les années 70/80, avec une réalisation léchée (belle photographie et belle lumière), une présentation des personnages et des faits en guise de premier acte loin d’être indigeste, un second acte nous dévoilant une agression en deux parties nous faisant partager le calvaire de l’héroïne mais sans jamais être racoleur ou de mauvais goût et enfin un troisième acte dantesque fleurtant habilement avec le meilleur des slashers tout en abordant les codes d’un "Saw". Oui on ne reste pas sur sa faim : chaque « profanateur » aura droit à son châtiment, nous amenant des scènes bien gores rivalisant d’ingéniosité en matière de sadisme (la dernière étant un juste retour des choses !). La jeune fille dépossédée de son innocence a décidé de les faire payer, et ils vont en chier. D’ailleurs justement, parlons de la jeune fille : je tiens à applaudir l’interprétation de Sarah Butler qui incarne Jennifer, car il n’est pas si facile de jouer un double visage. Elle passe avec une facilité déconcertante de la mignonne citadine un peu naïve venue s’isoler pour trouver l’inspiration pour son roman à une beauté glaciale devenue un monstre pervers dont le visage sans expression ne laisse échapper que des répliques ironiques et cyniques. Bref ce "I Spit On Your Grave" est une agréable surprise bien menée qui ravira les amoureux du genre.

Amateur de films d'horreurs, gores mais aussi psychologiques et accentués de tortures, cela fait bien longtemps qu'un film ne m'avait pas autant dérangé.

C'est en cela que je lui mets cette note. Chef d'oeuvre : on ne peut pas dire ça pour un tel film, sur un tel sujet. Laissons ce terme à des films comme Avatar, Inception, Lost Highway... Je ne vois pas comment dire qu'il est "excellent", "énorme". On ne peut pas mettre ce genre de termes pour un tel film. Il est pour moi gênant, malsain.

Or, lorsqu'on lit le résumé de ce film, que peut-on attendre d'autre ? On sait de quoi cela parle. Donc on sait à quoi s'attendre. Si ce genre de film est choquant pour vous, trop gênant, alors pourquoi le regarder ? Si cela ne vous convient pas, alors oui, passez votre chemin surtout. Car on parle de viol à l'état brut.

On peut le séparer effectivement en deux parties. La seconde partie est plus "classique" dira-t-on dans un esprit de vengeance. Des tortures et mises à mort qu'on n'a pas forcément déjà vues.

A présent, je pense que ce genre de film, comme "Irréversible", sont des films qu'il faut mettre en parallèle avec le souhait du réalisateur : savoir pourquoi il l'a fait, dans quel but. Ce que je compte aller rechercher.

Si c'est une simple démonstration de violence, il est réussi dans sa mise en oeuvre et le sentiment qu'il engendre. La longueur du viol en est un bon exemple : certains disent que ça dure trop longtemps... Je pense que chaque victime d'un viol doivent se dire ça aussi.

Bilan : ce genre de film est vraiment pour public averti. Averti sur son thème.

Plus de trois décennies se sont écoulées entre la sortie du choc archaïque I Spit on Your Grave et son remake du même nom... Cette version 2010 ressemble davantage à un torture porn qu'à un rape and revenge, beaucoup plus trash et cynique que l'original de 1978. Alors que Meir Zarchi prenait le temps d'installer ses personnages dans un dispositif de mise en scène frontal et sans fioritures Steven R. Monroe baigne son film dans une atmosphère beaucoup plus malsaine et chichiteuse. L'esthétique putassière du remake renvoie directement à la pornographie la plus décérébrée alors que les séquences de vengeance évoquent les bricolages tarabiscotés de la saga Saw. Bien que le remake démarre assez mal - I Spit on Your Grave affiche sans vergogne son imperturbable premier degré dès les premières minutes - il reste particulièrement efficace dans sa narration. Monroe va jusqu'à rajouter un cinquième laron dans le groupe de violeurs, à savoir un peigne-cul de shérif aussi vil que ses partenaires. Même si l'aspect féministe du film de Zarchi n'est pas du tout respecté dans cette nouvelle version - extrême complaisance du regard porté sur l'héroïne, vengeance séductrice de l'original laissant place ici à une décharge de brutalité très épileptique, plus hardcore que primale - l'ensemble reste très réussi dans son genre. A voir uniquement après l'original.

La première partie du film n'est pas très plaisante, c'est assez malsain... Mais la deuxième partie qui en découle est complétement dingue et nous persuade que la première en vallait le coup...

Film gore et malsain mais qui n'a pas de réel fond si ce n'est celui de vendre de la violence. L'histoire est très primaire et on a l'impression qu'il manque des passages dans le scénario. Seules les 30 dernières minutes amènent enfin du rytme car tout le long du film c'est lent et il ne se passe pas grand-chose. De plus on retrouve toujours les mêmes codes que dans les films du genre et il n'y a aucune nouveauté. Reste que les acteurs sont convainquant et que la réalisation est bonne mais ce n'est pas un film qui restera dans les mémoires même pour son côté gore.

En tant que grand fan de l'original de 1978, j'appréhendais de voir ce "remake". Surtout qu'en général, les remakes et moi, ça fait 2! Et bien je dois avouer que j'ai été agréablement surpris! Cette version 2010 est tout bonnement excellente! Sarah Butler, l'actrice principale est très crédible et parfaite dans son rôle. Tourner ce film a dû être vraiment horrible pour elle. Et elle s'en sort avec les honneurs. On ne s'ennuie pas un seul instant: De la tension, du suspense, de l'horreur, du gore... Un vrai défouloir! Sans doute, le meilleur "remake" de film d'horreur avec "La dernière maison sur la gauche" ou "Maniac".

Et bah.. Je suis vraiment dégoûtée de voir une si bonne note. Autant j'ai apprécié "La Dernière Maison Sur La Gauche" autant ce film est malsain, vicieux et pervers.. Il est destiné à tous les frustrés de la bite qui prennent plaisir à voir une femme se faire violer. Je ne comprends franchement pas comment on peut aimer voir ça.. En plus ils s'y mettent à 4 pour la tenir, si c'est pas honteux... 44 minutes de film pour en arriver là? Pfff... Et puis 10 mn plus tard, un autre viol, par derrière cette fois ci, histoire de mettre un peu de piment...comme si une fois ça ne suffisait pas... Un viol qui dure un temps.. interminable.. Si le film était davantage basé sur la vengeance que sur le viol, il aurait été beaucoup mieux, surtout que la deuxième partie relève sacrément le tout, mais pas assez pour oublier toutes les scènes précédentes.
Bref, rien à voir avec un (vrai) film d'horreur comme j'aime. En conclusion: à éviter sauf si vous êtes un obsédé du cul.

Un thriller de vengeance assez violent et bien fait, mais force suis-je obligé de reconnaître que je ne suis définitivement pas fan de ce genre. Ce thriller est destiné aux amateurs, et encore, car celui-ci est tout de même assez malsain. Je suis étonné qu'il soit aussi bien noté...

I Spit on your grave est un long-métrage américain réalisé par Steven R.Monroe en 2011 et sortit il y’a de cela quelques temps en direct to DVD au mois de septembre 2011. I spit on your grave ou le côté sombre de la vengeance à je dirais comme un certain message à faire passer, contrairement à ce que beaucoup pourront dire estimant ce film violent et que cette violence mal fondé s’avèrerait complètement gratuite, mais pas du tout. La violence est en soie quelque chose de gratuit, sauf et je dis bien sauf dans un film de vengeance ou ici Jennifer Hills, jeune écrivain se retirant dans un chalet éloigné de toute population se retrouve prit en grippe et harceler, violer, torturer, humilier et laisser pour morte par cinq voyous du coin. Seulement quelques temps plus tard, celle-ci refera surface et la vengeance sera pour le moins terrible ! Vous ne m’enlèverez pas de l’idée que I spit on your grave qui ; au passage est le remake du film original « Day of the Woman » réalisé en 1978 par Meir Zarchi ; s’inspire de très près au classique et premier film de Wes Craven (1972), revisité en 2009 par Dennis Iliadis, je parle bien sûr de « La dernière maison sur la gauche » tout d’abord dans son scénario qui à trois-quarts du temps, s’avère dans la lignée du concept de ce dernier, de plus j’ai également constaté que la photographie du film est quasiment identique à celle du remake de « La dernière maison sur la gauche » de Dennis Iliadis pour une atmosphère similaire, alors grand hommage ou plagiat ?! Seul Steven Monroe le sait…
Ensuite sous ses airs d’ambiance « Chiens de paille », le réalisateur sait creuser ses personnages ou vous faire prendre partit entre la victime et les futures victimes pour le moment bourreau sans cœur. Le renversement de situation entre le rôle des personnages sait se montrer très intéressant et contraste très clairement, notant les vives intentions de Steven Monroe à souligner ce changement de persécuté à persécuteur, de victime à bourreau, seulement ce changement aussi appréciable soit-il pour ceux qui s’attachait à cette pauvre écrivain ne pouvant se défendre, s’avère plutôt d’un côté quelque peu bizarre… Oui bizarre ! Car niveau vengeance, l’efficacité est au rendez-vous avec une pointe de nostalgie liant efficacement la première et deuxième partie du film que ce soit dans les dialogues que dans les différentes tortures infligées à ses détracteurs. Des tortures qui, trop inventifs soit-elle, doivent obligatoirement passer par un esprit aussi machiavélique qu’un Jigsaw, et oui car au niveau des tortures et pièges de la deuxième partie de ce film, Jennifer Hills s’avère être en quelque sorte, la fille cachée de Jigsaw, dommage mais tant mieux pour ses adeptes. La différence de point de vue concernant la vengeance aussi réciproque possible dans ce film, divisera les spectateurs qui s’empresseront d’encadrer ce qu’ils pensent être « le vrai état d’esprit par lequel passe Jennifer » mais au moment-même ou la jeune se fait humilier et persécuter par ces jeunes voyous (devenus de pitoyables victimes par la suite reflétant alors correctement leur précédente victime et son comportement d’alter au secours), celle-ci n’a plus rien d’humain lorsqu’elle assouvit sa vengeance, agissant tel un spectre dont le sadisme ne connaitra aucune limite. La mise en scène simpliste s’avère efficace, et je comprends que certains soit choquer par les scènes de violences et d’humiliation de la première partie qu’ils jugeront éprouvantes. Oui ces scènes sont violentes, mais elles le sont parce qu’elles sont réalistes, tout comme « La dernière maison sur la gauche » de Dennis Iliadis. Si l’empathie ne se fait pas à un moment ou un autre dans ce film, inquiétez-vous quand à vos futures intentions…
Ce film n’est pas un chef d’œuvre, ce film n’est pas une pitoyable petite frappe mais je reste convaincu que le réalisateur Steven Monroe veut faire passer un message sur cette vengeance, cette sombre vengeance qui sommeille en chacun de nous et qui, pour la plupart d’entre nous, se mélangent dans nos pensées les plus folles. C’est bien de ces idées noires dont je parle. Je conseille I Spit on your grave, aux personnes qui ont le cœur bien accrochés qui ne jugeront pas ce film sur sa violence mais sur son fond.

Remake de l'excellent "Day of the woman" que nous avais concoctés en 1978 Meir Zarchi, " I spit on your grave " s'avère tout aussi brillant et dérangeant que l'original. La mise en scène de Steven R. Monroe est d'un réalisme bluffant concernant les séquences de viols, mais ce n'est rien par rapport aux scènes de vengeance du personnage de Sarah Butler ( qui s'impose d'ailleurs comme une actrice à suivre de très près tant sa prestation est brillante ) qui sont tout de même bien difficile à visionner. Une oeuvre sans véritable temps mort, prenant et d'une terrible efficacité et que je trouve même légèrement supérieur à l'original.