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Raw Moon Show
136 abonnés
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5,0
Publiée le 22 août 2013
Le plus fascinant après avoir vu The Changeling est de ressentir à quel point il a constitué une influence majeure pour des films plus récents.
Une scène de spiritisme vous rappellera immédiatement l’une des scènes finales de The Others. De même, un mystérieux gardien des lieux nommé Tuttle dans The Changeling renvoie naturellement au personnage éponyme (le jardinier) du film d’Alejandro Amenabar.
Mais il y a plus frappant : difficile de penser que Kôji Suzuki, l’auteur de la nouvelle dont s’inspire le film The Ring (Hideo Nakata, 1998), n’en a jamais eu connaissance au moment d’imaginer de quoi serait faite sa nouvelle, devenue culte. Je pense notamment à une impressionnante séquence de fouille au fonds d‘un puits. Mais je n’en dis pas plus.
Je pourrais ajouter à la liste Jaume Balaguero qui de façon pas si anodine, sanctifie dans Fragile (2005) un enfant brisé sur une chaise roulante – le cœur de l’intrigue de The Changeling -.
Bref, The Changeling est bel et bien à la croisée, un chaînon manquant entre de très grands films d’épouvante qui fleurent bon la folie et le fantastique. Voilà pourquoi il est impératif de le redécouvrir.
Datant de 1980, "L'enfant du diable" peut clairement être considérer comme étant un des meilleurs films de maison hantée datant de cette époque. La mise en scène de Peter Medak est particulièrement habile, car elle insuffle une atmosphère bien insidieuse et qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler celle que l'on peut retrouver dans "La Maison du Diable" de Robert Wise. L'histoire tient en plus bien haleine et le casting, dominé par l'excellent George C. Scott, fait preuve d'un savoir faire indéniable. On notera, par ailleurs, quelques séquences bien flippantes, notamment celle de la fameuse séance de spiritisme. En clair, ce film fantastique est une oeuvre qui marque clairement les esprits, d'ailleurs certains réalisateurs renommés, comme Alejandro Amenábar, disent s'en être inspirés, ce qui est guère étonnant quand on visionne un film comme "Les Autres", qui possède bon nombre de point en commun avec celui-ci.
Un film méconnu qui bénéficie pourtant d'un solide scénario et d'une réalisation de qualité, notamment dans la façon de filmer la maison. C'est prenant, bien qu'on ne puisse pas dire que cela fasse véritablement peur, et le suspense nous tient jusqu'au bout. L'interprétation de George C.Scott est convaincante. On voit surtout que ce film a inspiré des cinéastes plus contemporains, que ce soit au niveau de l'histoire ou de certains plans. A ne pas manquer pour les amateurs du genre.
Un film soporifique qui tourne autour de l’enquête menée par un prof de musique qui a perdu sa femme et sa petite fille, qui emménage dans une nouvelle maison pour refaire sa vie. Portes qui claquent et autres lustres qui bougent tout seul, c'est plutôt léger et rien n'effraie, ce n'est absolument pas un film d'horreur mais une enquête menée autour de faits paranormaux dans un style dramatique. Long et ennuyeux, on attend le dénouement qui arrive mais sans surprise.
"L'Enfant du diable" ou "The Changeling" (L'échange), thriller fantastique d'épouvante canadien réalisé par Peter Medak et sorti en 1980. Le scénario est inspiré d'un fait divers des années 60 rapporté par le scénariste Russel Hunter. Véritable enquête sur font de maison hantée et de spiritisme avec George C. Scott (qui fut excellent dans le rôle de "Patton") et Trish Van Devere (son épouse). Une réalisation de qualité. Le film semble avoir inspiré beaucoup de films du genre.
histoire vue et revue que ce film est sortie ce film. Une maison hantée, des faits qui doivent être révélés, et un nouvel occupant de la maison qui servira d’enquêteur au fantôme....
La réalisation est très classique et ne vaut pas le détour (les seules scène que j'ai trouvé inspirées sont les plans de la maison en extérieur et la scène lorsque le personnage principale fait du cheval). Les musiques sont assez quelconques. Le jeux d'acteur est plutôt bien par contre.
13 820 abonnés
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3,5
Publiée le 4 septembre 2018
Plus connu pour ses comèdies de moeurs, le rèalisateur anglais Peter Medak s'essaie avec "The Changeling" au cinèma de terreur sur un thème qui a fait le succès de "Shining" et de "Amityville: la maison hantèe"! Mais ici, intrigue horrifique et montèe d'adrènaline se doublent d'une patiente investigation criminelle! Le revenant, un enfant, est animè d'une soif de vengeance et de vèritè et le nouvel habitant va essayer de mettre à jour les circonstances de son dècès afin de lui venir en aide! George C.Scott prête sa carrure imposante à l'occupant circonspect de la demeure! Trish van Devere, sa partenaire privilègièe, lui donne la rèplique, secondèe par le vètèran Melvyn Douglas! Un film qui nous tient en haleine jusqu'au dènouement, bien servi par une mise en scène efficace...
Un bon classique qui a un peu mal vieilli, mais qui reste tout de même angoissant avec la musique. Niveau scénario sa tient la route et les jeux d'acteurs sonts très bon.
« L’enfant du diable » fait partie de ces films de fantômes sympathiques qui fleurissaient dans les années 70 après que le mode horrifique soit revenu à la mode suite au choc provoqué par « L’exorcisme » de William Friedkin en 1973. Ici point de gore mais plutôt un film d’angoisse qui mise sur les ressorts classiques du film de maison hantée. Sous la direction de Peter Medak, George C. Scott campe un écrivain tout juste frappé par la mort tragique de sa femme et de sa fille qui n’a pas meilleure idée alors qu’il décide de reprendre ses cours à l’université que de s’installer dans une immense demeure plutôt lugubre inhabitée depuis douze ans. On imagine facilement la suite. S’appuyant sur la stature imposante de George C. Scott dont personne n’a oublié qu’il fut dix ans auparavant l’orgueilleux général Patton dans le film éponyme de Franklin J . Schaffner, Peter Medak mène de manière plutôt sage mais méthodique son affaire. On ne s’ennuie donc pas une seconde même si les ressorts de l’intrigue sont assez vite éventés. Aux côtés de l’acteur oscarisé, sa jeune femme Trish Van Devere et le vétéran Melvyn Douglas en toute fin de carrière.
Un ghost story par excellence, à la réal assez classique des années 80, au scénario plutôt efficace, soutenu par une excellente interprétation, même si le film a assez vieilli.
Un excellent film d'angoisse à la fois très ancré dans son époque et qui inspirera plusieurs films par la suite. George C. Scott, décidément un de mes acteurs préférés, est excellent. Un film aujourd'hui plus connu sous son titre original "The Changeling" plutôt que par son titre français d'exploitation initiale, racoleur spoiler: et au final peu justifié . A noter que l'édition BR du film (qui propose aussi le DVD du film en pack) ne propose que la VOST, pas de VF, alors que celle-ci existe. Je dis ça pour avertir les plus frileux, même si ça serait dommage de passer à côté pour une simple histoire de VF manquante. Quelques scènes remarquables, comme celle de l'escalier, déjà vantée par Stephen King dans "Anatomie de l'Horreur", son essai de 1981 sur le fantastique. Un film parfois très flippant et que j'aime de plus en plus à chaque visionnage.
Film d'épouvante oublié de 1980, "L'enfant du diable" est très loin d'atteindre le niveau des références du genre, surtout si on le compare à "Shining" sorti la même année. On est dans une histoire de maison hantée très classique et largement connue, peut-être aussi parce que depuis les films partageant la même trame scénaristique ont été légion. L'enquête menée par le personnage principal n'est pas inintéressante et saura maintenir l'attention, mais le film est beaucoup trop sage et ne parvient jamais à devenir angoissant (et ce n'est pas une question d'âge, car "La maison du diable" de Robert Wise, qui date de 1963, est beaucoup plus impressionnant). Je trouve également que le traumatisme du personnage principal - qui vient de perdre sa femme et sa fille - n'est pas du tout exploité, il sert juste d'explication au fait qu'il soit seul dans cette immense maison. "L'enfant du diable" n'est pas inintéressant à voir, ça fait toujours plaisir de revoir l'excellent George C. Scott, mais ce n'est pas un film marquant.
Entre le titre spoiler: VO qui spoile déjà pas mal de trucs et sa traduction VF foireuse qui n'a rien à voir avec le sujet, on ne sait pas vraiment à quoi s'attendre avec ce film, réalisé par Peter Medak et sorti en 1980. En réalité, il s'agit d'un film de maison hantée relativement classique dans lequel on retrouve John Russel, un compositeur qui, après avoir perdu sa femme et sa fille, emménage dans une grande demeure qui s'avère être hantée. Avec la femme qui lui vendu la maison, il va alors creuser pour découvrir le sombre passé de cette maison. Voilà, rien de bien extraordinaire donc mais c'est malgré tout bien exécuté ! En effet, j'apprécie tout particulièrement les films de maison hantée et si celui-ci n'en est pas le plus marquant, il reste malgré tout efficace dans le sens où il reprend tous les codes du genre. On retrouve donc des une liste de phénomènes inexpliqués comme des bruits étranges, des portes qui s'ouvrent toutes seules, des voix, des balles qui tombent des escaliers (d'ailleurs parodié dans "Scary Movie 2") etc. et puis, bien-sûr, l'enquête sur la maison avec des histoires de vieilles familles de pouvoir etc. Le film est donc, dans son ensemble, plutôt bon, avec des scènes bien réalisées, comme la séance de spiritisme, mais le film a en revanche mal vieilli sur un point : son rythme. En effet, l'histoire n'est malheureusement que trop peu captivante et le film, plus de quarante ans plus tard, peine à effrayer son spectateur même s'il y a tout de même une ambiance qui met souvent mal à l'aise (notamment amené par cette grande maison vide et raisonnante). "L'Enfant du diable" est donc un film relativement oubliable mais devant lequel on passe un agréable moment, notamment pour les amateurs du genre.