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    Toast
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Toast" et de son tournage !

    Inspiré d'une histoire vraie, un film authentique et original, qui sent bon les saveurs de l'enfance

    Un film doux et tendre sur fond d'Angleterre des années 60

    Un film gourmand, qui met en appétit !

    Who's who

    Nigel Slater est un journaliste et animateur culinaire, cuisinier de formation. Il jouit d'une grande renommée en Angleterre pour ses recettes accessibles à tous, notamment dans le magazine "Marie Claire", et ses livres de cuisine qui connaissent de beaux succès en librairie. Son plus gros succès à ce jour reste cependant "Toast: The Story of A Boy's Hunger", son autobiographie publiée en 2004 qui inspira le film.

    De la danse aux fourneaux

    A l'origine de l'adaptation, Alison Owen a personnellement contacté le scénariste Lee Hall pour qu'il se joigne au projet. Ce dernier avait en effet déjà prouvé sa capacité à parler de l'enfance, de ses passions et de son enthousiasme, dans le désormais classique Billy Elliot, l'histoire d'un petit garçon fasciné par la danse dans un petit village minier du nord-est de l'Angleterre.

    Des madeleines de Proust

    Aux dires de l'auteur et de la productrice Alison Owen, Toast n'est pas véritablement un film sur la nourriture, ou tout du moins ne peut-on le résumer à cela. En effet, les gâteaux ne sont utilisés que comme des vecteurs nous permettant de renouer avec l'enfance, cette dernière étant avant tout caractérisée par des senteurs et des saveurs. Aussi n'est-il pas anodin que lesdites pâtisseries présentent une esthétique kitch et vintage, à l'instar des décors et costumes.

    Toutes les femmes de sa vie

    Adapter Toast supposait la transformation de la structure fragmentaire du livre (divisée en petites vignettes) en un script cohérent. Autrement dit, il fallait trouver des éléments susceptibles d'assurer une continuité dramatique et permettant de suivre le protagoniste au cours des différentes étapes de sa vie. Il apparut très vite que les seuls piliers capables de supporter la trame du film sont les deux femmes de la vie de Nigel : sa mère et Madame Potter. C'est autour d'elles que se concentrent les scènes comiques et dramatiques, l'amour du petit garçon et sa passion naissante pour la cuisine.

    Il était une fois...

    Parce qu'il est avant tout question d'un petit garçon essayant de surmonter la mort de sa mère, la réalisatrice S.J. Clarkson dit avoir voulu conférer à son film une ambiance de conte de fées. D'où le choix d'une esthétique presque manichéenne, où des gâteaux brillants et colorés contrastent avec un quotidien blanc et terne. Ainsi, à l'instar de l'armoire qui permet au personnage de C.S. Lewis d'entrer dans le monde de Narnia, la cuisine est l'élément permettant à Nigel de fuir les drames qui l'entourent. Ce choix esthétique a, dans un premier temps, déconcerté Nigel Slater, qui s'est finalement déclaré séduit.

    Des décors 100% naturels

    L'équipe du film a privilégié les décors naturels, afin de réduire les coûts et de coller au plus près aux sentiments décrits dans le livre. Ainsi, et comme tout conte de fées, la seconde partie du film fut tournée dans une véritable forêt, afin de renforcer le sentiment d'isolement du protagoniste adolescent : "Il fallait vraiment avoir l’impression qu’on était au milieu de nulle part : l’enfer pour un ado ! Un décor en studio n’aurait jamais exprimé l’atmosphère d’authenticité d’une belle demeure de campagne plusieurs fois centenaire dont les murs ont vu passer plusieurs familles, plusieurs mondes", explique la productrice Fay Warde. La cuisine des Slater et la boutique de Percy furent quant à elles installées dans une ancienne banque du centre de Birmingham.

    Fils de pub

    L'évolution du jeune Nigel à travers les différentes époques passe également par l'évolution de son environnement, c'est-à-dire des magasins et des marques. En effet, l'histoire se déroule dans une Angleterre en pleine période de prospérité économique d'après-guerre, et où les petits magasins jouissent encore du monopole dans un monde où supermarchés et courses via internet n'existent pas encore. Le chef décorateur Tom Burton s'est donc amusé à truffer chaque plan de clins d’œil aux produits de l'époque, une tâche pour laquelle il a reçu l'aide du principal intéressé, Nigel Slater.

    La reine des pommes

    Toast offre une visibilité toute particulière à un membre de l'équipe technique habituellement peu connu : le styliste culinaire. Comme son nom l'indique, il s'agit de la personne qui concocte, par exemple, les hamburgers surnaturels présentés dans les publicités ou les macarons dévorés par Kirsten Dunst dans Marie-Antoinette, capables de résister à de longues heures de tournage sous la lumière des projecteurs. L'on comprend donc toute l'importance d'une telle figure dans un film où les aliments doivent remplir une fonction gustative, certes, mais aussi esthétique et évocatrice. Cette difficile mission a été confiée à Katharine Tidy qui, après avoir débuté comme cantinière sur des tournages, s'est occupée du stylisme culinaire de films à l'esthétique très marquée tels Nanny McPhee (2005), Batman Begins (id.) ou encore Elizabeth : l'âge d'or (2007).

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