Avis sur Just Like A Woman

Une comédie dramatique touchante, parfaitement dirigé par Rachid Bouchareb, avec une mise en scène à la fois sobre et efficace. Il nous offre une belle photographie sur de jolis décors de l'Amérique profonde. Le film nous propose une superbe BO ainsi que de jolies séquences de danse orientale, assurées par les deux talentueuses et ravissantes comédiennes que sont Sienna Miller et Golshifteh Farahani.
Le scénario, très riche et plutôt engagé, aborde sans détour le machisme, le respect, le sectarisme racial contre les indiens, la discrimination religieuse, voire la haine envers les musulmans. Il nous conte une histoire d'amitié entre deux femmes un peu paumées et cabossées par leur environnement malsain.
Le pitch : Marylin, belle blonde made in USA, suit des cours de danse orientale. Mariée à un chômeur glandeur qui la trompe, elle aussi perd son job. Elle en parle à son amie Mona, la jeune épicière de son quartier vivant avec sa détestable belle-mère. Les deux jeunes femmes décident de plaquer Chicago et prennent la tangente pour Santa-Fé.

Intriguée par la critique très positive de TéléCableSat, j'ai découvert pour la première fois l'oeuvre de Rachid Bouchareb avec beaucoup d'émotion.
C'est un road movie dans la lumière et les paysages grandioses du Nouveau Mexique.
Les personnages féminins sont très touchants, la jeune Mona y danse avec une grâce infinie.
J'y vois un plaidoyer pour la différence et la tolérance, pour le faible et l'asservi contre le fort sans âme et sans esprit.

Road movie de bonne qualité. L'histoire de ces deux femmes qui, de prime abord, ne se ressemblent pas va trouver sa raison d'être dans la danse et dans leur désir d'abandonner une vie qui ne les satisfait pas. Une belle amitié se crée, la tension s'apaise et l'espoir renait. Rien à voir avec "Thelma et Louise" qui est l'histoire de deux femmes en rupture avec la société. Le seul point commun est que c'est une histoire de filles.

Rachid Bouchared aime les Etats-Unis. Son regard sur ce pays et ses immigrants récemment installés est remarquable. Même si ce road movie fait penser à Thelma et Louise en moins violent, Just Like a Woman mérite mieux qu'une seule diffusion sur Arte.

Un Thelma et Louise du pauvre de Rachid Bouchared qui ne vaut que pour la belle Golshifteh Farahani...

Super road movie, avec un excellent duo d'actrices à l'affiche et des paysages sublimes, le tout sur une musique orientale, ce qui donne une belle originalité au téléfilm. Leur histoire m'a bouleversée.

Très joli road-movie, rafraîchissant, émouvant, à la fois léger et profond. Sienna Miller y est incroyablement naturelle. Dommage que la VF ne soit pas géniale...

Film un peu trop inégal pour être un très bon film...cela part pourtant très bien avec les histoires de ces deux femmes, malheureuses dans leurs vies respectives, qui vont vouloir s'enfuir, chacune pour des raisons bien différentes...c'est touchant, social et prenant et j'ai vraiment beaucoup aimé la première demie heure. Puis le road movie se met en place et là, le scénario s'essouffle un peu et le film perd tout son charme !! Cela reste agréable malgré tout mais les situations deviennent un peu plus clichées et on a l'impression d'avoir déjà vu mille fois ce genre d'histoire. Dommage...

Thelma et Louise avec Rachid Bouchareb

Ni fait, ni à faire, un road-movie sans issue, avec deux actrices pas vraiment convaincantes.

Sienna Miller est mignonnette mais n’a rien de renversant.

Golshifteh Farahani fait un peu neuneu.

Roschdy Zem en brave épicier est assez touchant .

Marylin et Mona prennent la fuite et se retrouvent pour faire la route ensemble. Pour gagner leurs vies, elle vont danser de cabaret en cabaret, il y aura bien quelques imprévus mais rien d’insurmontable.

Quelques références religieuses sans profondeur ne sauve pas le pauvre scénario. L’histoire est décevante et l’intrigue inexistante. Un petit film sans envergure, entre-deux et bien trop inspiré de « Thelma et Louise ». Rachid Bouchareb peut faire beaucoup mieux et le prouve l’année suivante avec « La Voie de l’ennemi« .

Un film bien fade si on le compare aux autres oeuvres de Rachid Bouchareb ! Quelle rage ont donc les cinéastes européens de vouloir tourner des films aux Etats Unis, dont ils ne connaissent la culture que sous ses aspects mythologiques ? Ici le discours antiraciste est très appuyé et souvent maladroit. Le scénario manque d'imagination, il est un peu répétitif et on attend un bouquet final de danse orientale - seule originalité du film - qui ne vient pas. Le couple de flics est franchement gentillet, les Indiens de la réserve parfaits. Bouchared en fait trop. Les bonnes intentions ne suffisent pas, on le constate encore une fois. Un Thelma et Louise du pauvre qui ne marquera pas le cinéma. Tout le monde peut se tromper...

Cet ersatz de "Thelma et Louise" vaut mieux qu'une simple copie. "Juste like a woman" est moins nihiliste et enivrant que son illustre ainé et lorgne plus vers l'intimisme et le social. Le racisme est au centre du film. Il est traité habilement, notamment avec le couple de policier en pleine roucoulade, mais laisse suffisamment de place à la rencontre entre ces deux femmes en détresse. Les personnages sont attachants et sobrement interprétés. Cette amitié féminine semble évoluer vers de l'amour sous l'oeil de natifs américains aussi silencieux que bienveillants.

Très joli road movie, histoire attachante de deux jeunes emmes qui cherchent à s'émanciper des pesanteurs de leur milieu social, familial, culturel, et des impasses de leur vie, pour réaliser leur rêve. spoiler: L'escapade s'avèrera être une parenthèse, mais probablement libératrice et révélatrice tout de même
. Une belle amitié féminine avec deux personnages bien campés et fouillés, mais aussi une ode subtile à la tolérance.

Comparer ce film à "Thelma et Louise", c'est sans doute faire un contresens majeur, tant la fin ouverte du film de Boucharev, tournée vers l'espoir pour les deux héroïnes autant que pour les cultures qu'elles représentent, s'oppose au saut vers un no future sans espoir de retour (envol poignant au demeurant) par quoi se termine la farouche cavale des deux américaines pur jus que sont Thelma et Louise.
En filigrane, la naissance de l'amitié qui s'intensifie jusqu'à une complicité peut-être...diffférente entre Marylin (Sienna Miller, tonique, excellente et magnifique) et Mona (Golshiftey Farahani, un peu "too much" dans le genre triste et effacée mais si sublime et sensuelle elle aussi) ajoute un thème politique supplémentaire à celui du racisme ou du choc des cultures sur quoi se centre le synopsis. Qu'elles sont belles, les danseuses, et combien fascinante et lascivement suggestive est montrée la culture du corps des orientaux, qu'ils soient musiciens ou chorégraphes !
A voir sans réserve, et merci à Rachid B pour ce joli et ondulant message.

Paradoxal : un road movie qui se traîne. Sans véritable inspiration, Rachid Bouchareb entraîne ses deux héroïnes sur les routes américaines, en revenant de temps en temps sur les circonstances qui les ont poussées à prendre le large. D’où ce sentiment de flottement dans la mise en scène qui rejaillit sur le jeu des acteurs un peu perdus dans ce récit visiblement trop plaqué sur le « made in USA ».
Pour en savoir plus

J'ai adoré ce road movie tout en finesse et en sensualité comme les danses du ventre lascives et ondulantes, réalisées par Sienna Miller, Golshifteh Farahani, qui se complètent à merveille dans ce film à la photographie excellente