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Un visiteur
2,0
Publiée le 30 septembre 2012
Alyah, drame classique, banale et manquant hélas d'intensité offre néanmoins une histoire si ce n'est intéressante parfois touchante et réaliste ; c'est certainement là son plus grand mérite, être dans la vie réelle de gens réels. Pas de quoi se ruer dans les salles malgré tout...
Rien de bien palpitant ni d’original dans cette première œuvre. On n’arrive pas à se passionner aux affres du personnage principal et on demeure indifférent à sa volonté de vouloir changer de vie. L’interprétation n’est ni bonne ni mauvaise mais manque singulièrement de relief. Si tous les parias prenaient l’initiative d’aller vivre dans leur pays d’origine : voilà une idée qui, à défaut de plaire à tout le monde, a le mérite de susciter la réflexion.
Un polar français ambitieux, maîtrisé et élégant ? Et c'est un premier film en plus ? Pas de doute, Elie Wajeman a réussi son coup avec « Alyah », assurément la voie à prendre pour le cinéma hexagonal s'il veut rivaliser un minimum en la matière avec nos amis ricains. Pourtant peu intéressé par le milieu juif, j'avoue qu'à l'instar de « Two Lovers », celui-ci est montré avec justesse et nuances, trouvant un équilibre parfait entre personnages sobres, séduisants et récit solide, réaliste sans pour autant être ennuyeux. En effet, chacun est montré ici avec ses défauts et ses contradictions, sans pour autant que le réalisateur ne les juge à un quelconque moment, à l'image d'Isaac , interprété par un Cédric Kahn très convaincant. Il n'est d'ailleurs pas le seul, Pio Marmaï livrant une prestation impeccable, tout comme l'intrigante Adèle Haenel et la charmante Sarah Le Picard. Au final, pas de scènes spectaculaires ou de grands moments lyriques, mais un ton juste, des dialogues réussis et un dénouement changeant quelque peu des conventions habituelles, sans oublier une morale des plus pertinentes : un nouveau départ exige toujours de grands sacrifices... Une réussite.
Premier film gentillet mais qui manque un peu de nervosité au montage. Pio Marmaï compose, pour une fois, un personnage complexe qui lui permet d'exprimer un talent indéniable. Adèle Haenel, en amoureuse malmenée, réussit une belle performance, malgré un rôle de faire-valoir trop réducteur. Sur un scénario mi-polar, mi-sentimental, avec quelques impasses énervantes et une succession de répétitions inutiles, ce film ne nous laisse pourtant pas insensible. Voilà sans doute un réalisateur prometteur dont le travail témoigne de beaucoup de sensibilité, d'une recherche esthétique exigeante et d'un savoir-faire, notamment dans la direction d'acteurs, incontestable.
Malgré les incohérences qui bousculent le dénouement du film, Alyah reste, dans le paysage du cinéma français actuel, une surprise. Pas extraordinaire mais non dépourvu de qualités non plus. Après, Pio Marmaï continue d'exploiter son capital froid et sympathique mais dorénavant, il est évident qu'il peut être beaucoup plus touchant.
Premier long-métrage du réalisateur Élie Wajeman, Alyah est un polar intime qui nous embarque dans la vie complexe d’Alex, interprété par un génial Pio Marmaï. Quelque peu déboussolé, il navigue à vue entre son activité de deal de shit et de cocaïne, ses aventures amoureuses tourmentées et un frère surendetté – excellent Cédric Kahn. C’est alors qu’il décide, sur un coup de tête et une vague opportunité, de repartir de zéro en Israël. Mais avant son départ, il doit trouver une grosse somme d’argent et solder ses nombreuses affaires dans un Paris souvent nocturne et peuplé de gens louches. Malgré quelques maladresses et une fin un peu ratée, Alyah parvient avec une remarquable fluidité à mélanger des thématiques disparates sans jamais perdre le fil d’une intrigue efficace et rythmée. Un très beau galop d’essai.
Tant du charisme des acteurs que de la photographie superbement léchée se dégage une froideur qui nous plonge dans une ambiance austère et nous rapproche du drame personnel du personnage central de ce thriller social bien écrit. Autour de lui, la complémentarité des antagonistes et les obstacles qu’il aura à traverser pour fuir son statut précaire forment un contexte dénonçant avec virulence la violence psychologique de notre société. La recherche de véracité et la direction des acteurs dont fait preuve Elie Wajeman pour son premier film lui promettent une carrière pleine de succès.
Belle réussite que ce premier film d'Elie Wajeman dans des débuts très prometteurs. Malgré le sujet au cœur de la triste actualité mélangeant, drogue, profits et fuite en avant le tout jeune réalisateur offre un film plein de fraîcheur et de charme. Thriller ? Drame ? Histoire de famille ? L'histoire oscille entre ces caractéristiques et évite tous les clichés. L'interprétation est à la hauteur du scénario, des dialogues et de la finesse de la réalisation. Le film repose sur les larges épaules d'un excellent Pio Marmaï au charisme ravageur. À ses côtés et tout aussi parfait, Cédric Kahn est tout à fait surprenant. http://cinealain.over-blog.com/article-alyah-109781640.html
La prestation des acteurs notamment du héros principal. Hélas le film pêche par son absence de projet. On erre dans cette histoire française, trop française, sans savoir où l'on va.
Pour son premier film Elie Wajeman n’hésite pas à mélanger plusieurs genres : romance, thriller, film familial, film de communauté… Ce parti pris de diversité de tendances dans le film aurait pu être casse-gueule, mais le réalisateur s’en tire plutôt bien grâce à une écriture pas mal maîtrisée. Il fait évoluer son personnage de façon structuré et c’est son cheminement qui permet une cristallisation des différents thèmes de façon harmonieuse. Peut-être le film aurait-il mérité cependant d’être un poil plus long de manière à creuser les difficultés d’Alex une fois en Israël. Pio Marmai est absolument exceptionnel dans ce rôle de jeune trentenaire déboussolé qui voit dans l’alyah un moyen de reconstruire sa vie dans un endroit où il n’est connu de personne et enfin de faire quelque chose de constructif. Il est bien secondé par un Cédric Kahn en frère manipulateur qui est au moins aussi paumé que lui et par Adèle Haenel en jeune fille sûre d’elle-même et émue par ce grand garçon égaré dans sa vie. Un film tout en sobriété au ton juste et qui, c’est un bon point, traite de la communauté juive d’une manière naturelle loin de la farce à « La vérité si je mens » ou du ton tragique style drame familial sur fond d’antisémitisme. Un film prenant qui avec beaucoup de naturel et une bonne écriture dresse le portrait d’un homme à la recherche de lui-même. À voir pour encourager un réalisateur qui semble prometteur.
Film qui vaut essentiellement la peine d être vu pour l une des premières apparitions de Pio Marmai qui porte le film à lui tout seul même si le scénario et la mise en scène valent aussi le coup d oeil. En effet, cette histoire de ce jeune juif qui décide de tout plaquer pour retourner au pays de ses origines pour repartir a zéro alors que la grande majorité des juifs ont tout fait pour s en sortir, est très originale mais tient bien la route grâce a une solide interprétation de tous les comédiens, particulièrement Pio Marmai donc. Il va devoir réapprendre la langue, la religion, les traditions... Tous les aspects que vous cherchez à oublier lorsque vous devez vous intégrer à votre nouvelle société! Lui va devoir oublier ce qu il a appris pour se se réintégrer à sa terre d origine. Le tout est vachement bien mis en scène, à la manière d un thriller ou la tension, le suspense grimpe petit a petit jusqu'au dénouement. Vraiment pas mal fait! Au final, un film français méconnu que vous regretterez pas d avoir pris le temps de regarder.
Un film fort intéressant et troublant. Au début, ça part mal, avec un jeu d'acteurs qui ressemble à celui d'une sitcom, puis le niveau s'élève et se prend au jeu, on tremble avec Alex, espérant avec lui qu'il va pouvoir réunir les fonds nécessaires pour partir et changer de vie en Israël. On retient un univers plus qu'un scénario très captivant et surtout les deux acteurs excellents, Pio Marmai et Cédric Kahn. Pas parfait, mais bourré de qualités malgré tout.
une belle mise en scène, des acteurs qui trouvent le ton juste, le film est sérieux et offre un portrait de petit dealer qui a de la classe......l'ambiance est tres réaliste mais j'ai regretté le manque de musique ( à part "La nuit transfigurée" de Schoenberg au tout début et à la toute fin dufilm) (je crois).....C'est un film social qui de façon habile insere un petit scénario de thriller.....On pense à Bebel aussi dans " A bout de souffle" dans le gros plan de la cigarette allumée.....Malgré tout , j'ai regretté parfois l'abscence de tension et de violence dans un film de petit dealer parisien qui veut vivre en Israel et qui ne semble pas pret à tout pour assurer son objectif........Un film plutot propre donc et qui peut faire penser à James Gray comme l'insinuent certains cinéphiles, mais qui va quand même beaucoup moins loin qùe James Gray dans la forme comme dans le fond.....
Excellent film: Aliah, c'est la procédure à suivre (un parcours du combattant!) pour tout juif qui souhaite s'installer en Israël. Grâce au réalisateur on mesure bien les avantages et les inconvénients, d'une nouvelle vie sur place.... On voit, une politique d'incitation à rejoindre le pays mais aussi des juifs intégrés à la société française, qui n'iront à aucun prix.... C'est presque l'adhésion à une philosophie de vie..... Pour Alex, c'est autre chose, c'est un peu: "repartir à zéro". Ira t'il au bout de son projet, c'est la question ? Tant de choses et surtout, une jeune femme superbe, le retiennent....??? Avec ces "ingrédients" Wajeman nous a fait, un film sensible, intelligent, nerveux, avec des scènes superbes: - le schéma des relations, sur la nappe de restaurant, - la scéne sur le parking entre Pio Marmaï et Gouix... Disons le, c'est bien !