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    Hospitalité
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    41 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 085 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2021
    Dans les prochaines semaines, pour les spectateurs français, presque tous les trous de la filmographie de Kôji Fukada seront comblés avec 3 inédits qui vont sortir dont l'un, le dernier tourné, en deux parties. Tant pis pour le désordre chronologique, c'est Hospitalité (2010), le deuxième long-métrage du cinéaste japonais qui débarque le premier sur les écrans français. Avec sa drôle d'histoire d'intrus qui vient semer la zizanie au domicile d'une petite famille qui abrite une modeste imprimerie, Fukada déroule une fable assez lisible sur le souci de protectionnisme des japonais et la peur de ce tout ce qui est étranger. C'est un parasite (encore ?) qui fait office de révélateur dans ce film qui adopte un ton plutôt léger et souriant qui ne rappelle que très vaguement le Théorème de Pasolini. Malgré une certaine subtilité, le scénario, qui tend vers l'absurde au fil des minutes, ne maîtrise pas tout et quelques sous-intrigues se perdent en chemin de même que plusieurs personnages (la fillette, la première épouse, l'employé). Pas de quoi s'alarmer, les événements incongrus qui surviennent dans ce presque huis-clos viennent fort à propos interroger sur la propension de chacun à protéger son pré carré, en se méfiant comme de la peste de tout ce qui lui est extérieur. Sans s'apercevoir que le danger vient le plus souvent de l'intérieur. Le tout étant dit avec une certaine sérénité, le message, simple mais pas simpliste, ne passe que mieux.
    AvranBladee
    AvranBladee

    45 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2021
    Un très joli film, très contemporain sur le rapport entre les japonais et l'étranger ! Cela nous évoque forcément la situation contemporaine, la peur des autres en ces temps covidés, la fermeture sur soi. Un remède à consommer sans modération !
    Vanin0_o
    Vanin0_o

    15 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2021
    Comédie déjantée ou thriller paranoïaque ? That is the question ! Jusqu’au bout, Kôji Fukada laisse planer le doute avec brio dans cette œuvre plus complexe qu’il n’y paraît, par la subtilité et l’étrangeté qu’il insuffle dans une histoire presque ordinaire. Moralité : quand on parle de deux choses en disant qu'elles n'ont rien à voir, il y a de fortes chances pour qu'elles aient tout à voir, au contraire ! Et finissent par festoyer ensemble. Face à une telle vérité, quelle posture choisir : celle de de l’hospitalité ou de l’hostilité ?
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 286 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2021
    Mikio Kobayashi a repris la petite imprimerie familiale tenue par son père. Elle est installée au rez-de-chaussée de sa minuscule maison tokyoïte qu’il partage avec Seiko, sa sœur divorcée, Eriko, la petite fille qu’il a eue de sa première femme, et Natsuki, sa seconde épouse qui tient les comptes de la petite entreprise.
    L’aimable routine familiale est rompue par l’arrivée de Hanataro, un homme qui se présente comme le fils d’un ami du père de Mikio. Profitant de l’hospitalisation de l’unique employé de l’imprimerie, Hanataro s’y fait embaucher avant de prendre ses quartiers à l’étage. Il y est bientôt rejoint par sa femme et par une cohorte d’étrangers en situation irrégulière.

    Né en 1980, Kōji Fukada s’est fait une place dans le cinéma japonais contemporain pourtant déjà richement doté avec des créateurs aussi intéressants que Hirokazu Kore-eda ("The Third Murder", "Une affaire de famille", "La Vérité"), Kiyoshi Kurosawa ("Creepy", "Avant que nous disparaissions", "Invasion") Naomi Kawase ("Les Délices de Tokyo", "Vers la lumière"), Tatsushi Ōmori ("Dans un jardin qu’on dirait éternel") ou Ryusuke Hamaguchi ("Senses", "Asako I & II"). Étaient déjà sortis en France "Sayonara" et "Harmonium" en 2017, "L’Infirmière" en 2020. Art House qui le distribue en France a pris l’initiative bienvenue de combler les trous de sa filmographie en sortant "Hospitalité" (2010) puis, le 4 août prochain, "Le Soupir des vagues".

    "Hospitalité" est un film étonnant qui rappelle, ou plutôt qui annonce car il leur est antérieur, "Un air de famille" ou "Parasite", deux films qui, excusez du peu, furent couronnés par la Palme d’or en 2018 et en 2019. Avec le premier, il a en commun de prendre comme sujet une famille vibrante, riche de ses adjonctions hétéroclites. Avec le second, il partage la figure du corps étranger qui pénètre brutalement un foyer et en perturbe l’équilibre.

    "Hospitalité" joue sur le fossé des cultures. Son histoire confronte des Japonais « ordinaires » empêtrés dans leur parfaite politesse au comportement très occidental d’un intrus encombrant. Cette histoire-là n’aurait pas marché une seconde en Occident où l’entrisme de l’intrus se serait heurté à l’hostilité plus ou moins brutale de ses hôtes. Mais une telle réaction est inconcevable de la part de Japonais « ordinaires » condamnés, par leur éducation, à faire bonne figure. C’est ce décalage qui rend le sujet de "Hospitalité" particulièrement croustillant pour un spectateur français.
    Yo Jogging
    Yo Jogging

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2021
    Après une année entièrement confinée... Je rigole enfin ! Ça fait du bien. Heureusement que le cinéma existe pour nous renvoyer à nos imaginaires, loin des ravages du monde moderne.
    islander29
    islander29

    755 abonnés 2 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2021
    Un joli Ovni, Pour dire quoi ? qu'il fait se méfier des intrus dans la maison, qui ouvre grand les portes à tout le monde...c'est ce qui va arriver à ce petit imprimeur, ainsi que moult turpitudes amoureuses, sexuelles (sans exhibition ici)..Le tout sous le joli ronron des imprimeuses, des soupers, des jolis yeux des femmes...le film m'a semblé à la fois très français (influence du vaudeville à la Emmanuel Mouret) et très nippon, avec une vie urbaine (Tokyo ?) très ritualisée, douce et prégnante....Le film est plein de surprises scénaristiques, rempli d'un humour sous-jacent et subtil, je dirais aussi d'intelligence....C'est filmé avec grâce ( gros plans, intérieurs, musique, travellings, lumière chaude souvent) et mon Dieu je trouve que ce déconfinement du cinéma nous gâte ….Je conseille ce petit film au format idéal ( 95 minutes), vivement la suite donc.....
    Kurama93
    Kurama93

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2021
    Un grand plaisir de retrouver Koji Fukada ! Ce film, parmi ses premiers longs-métrages laisse déjà envisager la teneur de son cinéma, entre comédie douce-amère et thriller psychologique. Passionnant d'assister à la naissance d'un grand auteur du cinéma japonais contemporain :)
    petitbandit
    petitbandit

    75 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2021
    Après un début prometteur et la mise en place des différents personnages, le film se perd complètement dans une histoire peu crédible à souhait frôlant le débile par moment. Les dialogues sont médiocres et la fin totalement ratée, comme une impression d'inachevée. Décevant....
    Soquartz
    Soquartz

    16 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2021
    Les acteurs sont absolument formidables et l'on est happé par cette histoire pourtant surprenante. Bien-sûr, il y a quelques moments , peut-être, un peu trop longs (ou lents), imparfaits; mais on est tenu en haleine de bout en bout et l'ensemble est une vraie réussite.
    pedrinho
    pedrinho

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    5,0
    Publiée le 26 mai 2021
    Je pensais en voyant la bande-annonce qu'il s'agissait déjà d'un spécimen de la parasite-wave, mais en fait c'est Parasite qui a repris les idées de ce film très intelligent sur l'intrusion qui en parlait déjà il y a quelques années ! Bong Joon Ho doit apprécier le cinéma de Koji Fukada !!!
    Pierru M
    Pierru M

    20 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2021
    Film assez particulier qui frise le grotesque. C'est surtout très moche visuellement. L'idée de départ était pourtant bonne.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    910 abonnés 4 834 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2022
    On croit au début avoir affaire à un nouvel « Harry » mais au fil du récit, on commence à rire de temps en temps et on comprend mieux pourquoi le réalisateur disait s’inspirer des Marx Brothers!!!!!!
    Le défilé permanent est assez drôle et l’ambiance auberge de jeunesse devient jouissive!!!!!
    moket
    moket

    432 abonnés 4 200 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2022
    L'incertitude autour du personnage central et intrusif laisse intelligemment planer un sentiment de malaise. Non-dits et critique de la rigidité des normes japonaises ont la part belle, jusqu'à ce final grand guignolesque déroutant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    412 abonnés 4 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2022
    Une satire aussi corrosive que réjouissante qui dénonce avec humour, une société japonaise codifiée, renfermée et peu enclin au cosmopolitisme. 3,25
    btravis1
    btravis1

    97 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    A partir de l'arrivée d'un intrus dans une famille, le réalisateur dresse un portrait intéressant de la société japonaise, mais au fur et à mesure que le film avance, le scénario se perd un peu dans des situations de moins en moins crédibles, jusqu'à une fin moyennement réussie. Mais film agréable à regarder.
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