Avis sur Dead Man Down

"Dead Man Down" n'est absolument pas le film mineur et sans intérêt comme je le croyais !
Bien au contraire, un tas d'éléments bien particuliers font de ce thriller une curiosité très appréciable à recommander sans faute !
Tout d'abord le couple Colin Farrell/Noomie Rapace vaut vraiment le coup... Ces deux êtres plutôt secrets, réservés voire maladroits s'observent timidement en tant que voisins et la relation qui va s'établir entre-eux sera à la fois tendre, pleine de silences et d'inquiétude !
Ce qui est en décalage complet avec le côté brut de décoffrage des méthodes de cet affreux gang de mafieux...
Tout comme Isabelle Huppert, incroyable en mère qui ne se doute de rien, qui fait office d'électron libre avec ses Tupperwares à lui ramener en toutes circonstances !
Vraiment inattendu et impayable par rapport à la situation tendue et compliquée où se trouve le héros !
Bien sûr, tout cela apporte une légèreté et un humour loufoque à cette histoire de terrible vengeance où on se demande au début qui est qui...
Les enjeux des deux protagonistes sont en effet très différents et vont se trouver mêlés au gré de leur rapprochement puisque tout va s'imbriquer habilement.
Cette originalité va donner à cette histoire un ton bien différent des habituels films de ce genre et déclencher toute une sympathie envers le touchant duo Béatrice/Victor, deux oiseaux effarouchés et complètement traumatisés par la vie...
Bien sûr, reste l'action pure et dure qui n'est pas mise de côté pour autant et qui prend même ainsi toute sa dimension sur la trame d'une intrigue, il faut bien l'avouer, plutôt intelligente et haletante !
Et pour couronner le tout, la ville et ses personnages sont ici filmés comme rarement avec des cadrages originaux et surtout une lumière mystérieuse délivrant des clairs-obscurs digne d'une toile de Hopper comme jamais !
Le final est sans nul doute à l'image d'un bouquet de feu d'artifice comme on s'y attendait mais on reste indulgent, tellement il est étonnant par son déroulement très spectaculaire...
Pouvait-on y échapper ?
Beaucoup de bons ingrédients très bien dosés avec talent et donc un film franchement très agréable à consommer sans hésiter !

" Dead Man Down ", un thriller qui nous met dans l'angoisse grâce à son ambiance noire, son jeu d'acteurs et son scénario à la Hitchcock. Malgré quelques longueurs inutiles, ce polar nous captive jusqu'à la fin et avec des séquences d'actions assez spectaculaire.

Un bon thriller noir où le duo de tête Farrell/Rapace nous embarque dans leurs galères croisées non pas sans un certain attachement tant leur lien affectif devient petit à petit émouvant. Le scénario est classique, basé sur la vengeance, la fin l'est tout autant spoiler: (les méchants meurent et les gentils s'en vont main dans la main)
mais ça se déroule sans gros temps morts. Seule ombre au tableau : une erreur de casting, Isabelle Huppert est en effet pas très crédible dans le rôle de la mère, son jeu est même plutôt mauvais. Pas un film mémorable donc mais il permet de passer une bonne soirée dans son canapé.

Un scénario, au-delà du cliché, qui enfonce les portes ouvertes à la vitesse de la lumière, des acteurs qui vont de moyens, le duo Rapace/Farrel à consternants et embarrassants, Isabelle Huppert et son franglais, Dominic Cooper ultra caricatural. Une mise en scène de Niels Arden Oplev, totalement plate, à base de fusillades mal filmées et de spatialisation absente. Ce Dead Man Down aurait dû atterrir dans les bacs vidéos, tellement il n'a aucune envergure.

Dead Man Down est un magnifique film réalisé par le réalisateur de la trilogie Millénium, l'histoire est très belle et rempli de tension, de suspens, d'amour etc... La réalisation est superbes, les musiques idem, le scénario est splendide malgré les dernières scènes d'actions qui sont tout de même grosse et surréaliste, Colin Farrell, Noomi Rapace, Terrence Howard et Isabelle Huppert sont excellents, bref un film à voir !

Tourné à New York, un solide polar à l'ambiance très européenne dans lequel le réalisateur de la trilogie Millénium apporte ce qu’il faut de psychologie, d’humour et d’action pour un divertissement sans prétention, porté par un couple de cinéma qui a du mordant !

Ce film m'est un peu passé sous le radar, du coup, j'ai eu la plaisir de découvrir un excellent thriller quand je suis finalement tombé dessus! Alors certes, il y a des clichés, mais surtout, il y a une saveur particulière qui se dégage de cette histoire de vengeance dans le tourbillon de laquelle se trouve entraîné ce couple Farrell/Rapace improbable est disparate à première vue, mais ô combien intriguant et sympathique au fur et à mesure que les éléments se mettent en place. Ajoutez à cela une mise en scène efficace, et il y a de quoi passer une bonne soirée.

Le plus impressionnant dans ce film est la manière dont est condensée l’intrigue principale dans le prégénérique : A savoir une histoire de vengeance dont les causes restent floues suivie d’un bref gunfight à pleine lisible. Viendra ensuite s’y greffer une sous-intrigue amoureuse où la seule originalité (et sûrement du film) vient des cicatrices de son héroïne. Les relations entre les deux personnages y sont aussi déstructurées que les quelques scènes d’action, Niels Arden Oplev préférant soigner la qualité visuelle de ses images. Ce film à tiroirs maladroit vaut donc surtout pour la beauté des plans que l’on peut voir dans la bande-annonce.

Rhapsodie filmique pour 2 "accidentés de la vie" en quête de paix dans la vengeance, à la mise en scène nerveuse, avec quelques moments époustouflants sur le plan visuel (attaque du "château" d'Alphonse). En couple improbable (et cosmopolite) l'Irlandais Colin Farrell en "Victor" le Hongrois et la Suédoise Noomi Rapace en Béatrice la demi-Française (Isabelle Huppert assurant le rôle de sa mère). Très convaincant. Niels Arden Oplev, celui du "vrai" Millenium, nous offre un thriller haletant (Némésis a plusieurs visages, tactique et complications), une étude fouillée de milieu (la pègre new-yorkaise, ses moeurs et ses figures) et un drame prenant à la fois. Du rouge et du noir, comme l'indique l'affiche réussie de cette 7ème réalisation du Danois.

J'ai passé un bon moment. Ce n'est pas un grand film, mais c'est malgré tout un film que je conseillerais. C'est une sorte de thriller dans l'univers de la mafia. Le réalisateur joue beaucoup sur la psychologie des personnages. Le film avance d'un bon rythme avec une succession de coups de théâtres. On pense tout savoir au début, mais au fur et à mesure que les minutes passent on découvre plus des éléments et on en apprend plus sur les personnages et sur leurs intentions. On est pris en haleine par le scénario. Le jeu des acteurs est plutôt correct. La mise en scène et les plans de caméras n'ont rien d'original. Mais ma plus grosse déception, c'est la fin. Tout le film est un immense suspens. Il y a des rebondissements, des coups de théâtres, des scènes prenantes en termes d'émotion, et la fin est tout ce qu'il y a de plus classique. C'est une fin totalement hollywoodienne. Le héro est seul contre tous et il n'y a aucune surprise. Cette scène est prenante là encore, mais elle n'est pas dans la lignée du reste du film. Normalement, pour un film angoissant, la fin est censée être explosive de ce point de vue là. Ici, elle est explosive en termes d'action. C'est dommage.

Ce film est un chef d'oeuvre, un magnifique thriller sur la rédemption. Il est vraiment très beau même si il y a des scènes dignes de films d'actions, il garde cette saveur de mélancolie, de tristesse. Ce n'est pas un film sans histoire et il est touchant.

Niels Arden Oplev réalisateur danois ayant notamment réalisé le première version de Millenium fait ici ces premières armes à Hollywood et à défaut de faire un grand film noir, il livre un bon polar comme on en voit peu. Le film est un mélange de deux univers, à la fois européen pour son univers poisseux et figé et américain pour son coté punchy, et dispose tout de suite d'une atmosphère, d'une ambiance même d'une identité qui manque cruellement aux productions du genre surtout à l'époque actuelle. Ce premier point m'ayant conquit Oplev signe aussi une mise en scène inspiré à défaut d'être brillante mais il filme ses acteurs avec beaucoup d'émotions et ces scènes d'action s'impose par leurs sobriétés, leurs chorégraphies impeccables et par leurs lisibilités ( chose très rare dans les films d'action depuis un moment déjà du moins assez rare pour être souligné). De plus ces scènes sont absolument jouissif notamment l'apothéose final ( quoique un peu trop hollywoodien) et une semi course poursuite qui s'impose par son efficacité. Les acteurs sont impeccable surtout Noomi Rapace qui est parfaite comme à son habitude et Terrence Howard, excellent en chef mafieux dépassé par les évènements. Point positif c'est que Colin Farrell est très bon ce qui ne lui était pas arrivé depuis In Bruges en 2008... Point négatif par contre c'est que Isabelle Huppert à un rôle inutile et qu'elle n'a rien à faire dans l'intrigue. L'intrigue quant à elle est simple mais efficace, elle prend son temps a dévoiler ses cartes, elle explore bien la relations des deux personnages même si ceux ci aurait pu avoir plus d'épaisseur et elle mélange habillement romance et thriller. Dead Man Down est un bon film qui à certes des défauts mais qui peut au moins ce vanter d'avoir une ambiance, une réalisation solide et de très bon acteurs.

Envie d’un polar à l’ancienne ? Avec femme fatale à sauver, bad boy à aimer et malfrat à liquider ? Dead Man Down est le film qu’il vous faut. Cette histoire de vengeance située dans la pègre new-yorkaise emprunte néanmoins des thématiques contemporaines. Les criminels font main basse sur des biens immobiliers, les immigrés meurent dans l’indifférence et les conducteurs alcoolisés provoquent de graves accidents… Dans ce monde chaotique, Béatrice et Victor vont se rencontrer.

Ces deux-êtres à la dérive, rongés par leurs propres démons, incarnent l’âme de ce long métrage. Piégés dans leur soif respective de vengeance, ils semblent avoir oublié tout sens de la réalité. Les scènes entre les deux personnages résonnent comme des moments suspendus où les regards en disent plus que de longs discours. Noomie Rapace, sensible, (Passion) et Colin Farrell, intense, (7 Psychopathes) composent ce couple bancal avec finesse.

La suite sur Lost in universes

Au début j'ai eu du mal à comprendre et au fur et à mesure des minutes, et de l'avancement dans le film, tout s'éclaire .
l'histoire et les parcelles de vérités vous sont distillées à petite dose
Un film sur thème de vengeance
le duo FARELL et RAPACE fonctionne bien

Revanche savouré dans la tourmente quand le réalisateur Niels Arden Oplev, apporte le style de thriller europeen à New York et le côté sombre de l'expérience des immigrants.

Pour l'auteur, cela a été une expérience rafraîchissante d'être abandonné au milieu de cette situation , laissé en territoire hostile. Un gangster de New York (Terrence Howard) est hantée par quelqu'un qu'il a offensé. Victor (Colin Farrell) qui est une taupe, orchestrant ces plans complexes à l'intérieur de l'équipée de gangsters. C'est jusqu'à ce que son voisin au sens propre et au sens figuré marqué (Noomi Rapace) voit quelque chose qu'elle ne devrait pas et met ses plans en péril.

Il n'ya pas de Statue de la Liberté ou les rues chaudes de Soho au New York de Oplev. Il ya un froid d'acier pour certains paysages rarement vus de New York comme clairsemés et les chantiers navals froid. Et au lieu de New York les dialectes exposés, il ya une grande majorité de personnages qui parlent l'anglais comme seconde langue.
Hanté par les démons de son passé, Victor Farrell (née Laslo) était un père béatement contenu, mari et ingénieur dont les principes organisés et classiques. Quand il survit à peine une tentative de meurtre, sa femme et la petite fille n'y survivent pas, il architecte leur disparition avecune précision parfaite. Farrell est froid, concentré et sa ferveur habituelle et la bravade est évacuée par les plaies purulentes de son histoire.

Rapace est une esthéticienne qui a été horriblement marquée par un accident avec un conducteur ivre. Rapaceest dans un tourment physique et cérébral , mais elle est également capable de montrer une fragilité

Les caractérisations de certains des gangsters sont maladroites et il ya un côté distrayant avec Dominic Cooper qui martèle le pouvoir inhérent de la cellule familiale

Dead Man Down est Oplev démontre le même grand sens cinématographique qu'il a fait avec la serie Millenium , et que la vengeance n'est jamais une ligne droite, c'est une ronce épineuse. 3/5