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Philippe C
108 abonnés
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3,5
Publiée le 22 mars 2021
Un bon film polar des années 70 avec de très bons acteurs, de Yves Montand en flic sous pression à François Perrier en Commissaire de police pris dans une nasse dont il est lui-même à l'origine et Simone Signoret en épouse paralysée, mais complice de ce dernier. L'intrigue est habile, a mise en scène dynamique et les effets (voitures, crissements de pneus, fusillades) des plus classiques pour cette époque. On passe un agréable moment
Un film quelconque avec de grands noms mais pas forcément de bons acteurs - ou pas dans leur plus grande forme, Montand en tête. Corneau ou pas, on y retrouve certes les codes des 70's françaises mais ça frôle le nanardesque.
Tous les cinéphiles ont entendu au moins une fois ce titre, il incarne tant le polar français de qualité des 70’s. Aux manettes, un héritier de Melville ; Alain Corneau réalisera d’autres polar majeur dont le célèbre « Série noire » avec Deweare. Pour ce film, son flic, joué par un Montant très inspiré, a des airs de Delon dans « Le samouraï » avec une personnalité quasi autiste. Ce flic tombe amoureux d’une jolie italienne au passé obscur et sous le joug d’un amant hyper discret qui n’est autre que le commissaire de police et supérieur du premier. On est dans une ville de province, le monde est petit, tout est possible et cette astuce permet à Corneau de resserrer au maximum l’intrigue autour d’un personnage ; Montant en flic isolé. Le reste du scénario afin d’obtenir un thriller tendu et sec sera parfois un peu tiré par les cheveux et ce sera la faiblesse majeure de ce film qui tourne parfois à l’exercice de démonstration. Le commissaire tue la jeune femme, maquille son crime, et le flic arrivant après le crime est celui que tout accuse. Et là démarre une course contre la montre pour le flic qui risque d’être démasqué et accusé à tort d’ici quelques heures, il doit dans ce laps de temps trouver le vrai coupable. Un vrai thriller à la française, les réveils bien présents partout attestent que ses heures sont comptées ; tout comme dans « La menace » du même Corneau. On est pris par le sort de ce flic et sous pression tout au long de ces deux heures, tout comme lui. Tant pis si le scénario est fait de quelques grosses ficelles, on peut accepter d’avaler quelques couleuvres, tant il retient notre attention de bout en bout. Une belle réussite que l’on aurait aimée plus aboutie. tout-un-cinema.blogspot.com
Un excellent polar signé Alain Corneau. Montand y est formidable comme toujours. L ambiance est assez glauque et sombre . Réalisation impeccable. Un exemple du genre .
Superbe polar avec un suspense bien ficelé de bout en bout . Yves Montand est excellent dans le chasseur chassé par ses collègues et qui fait tout pour effacer toute les preuves de sa soit disant culpabilité , on joue avec nos nerfs tellement le compte à rebours est lancé et il n'y a pas une minute de repis . Simone Signoret est toujours aussi impeccable avec une intelligence pur pour sauver son mari ' Francois Perier ' de ce qu'il a fait ..... . Jusqu'où peut-il aller ? A noté un très bon Mathieu Carrière acharné. Un grand Corneau
Un scénario très original dans lequel l'enquêteur est le suspect numéro un, genre arroseur arrosé. Avec Montant dans le rôle du flic flingueur et Simone Signoret dans son personnage habituel de femme souffrante. Une mention spéciale pour Stefania Sandrelli qui campe une jeune allumeuse allumée à l'accent italien absolument charmant.
Un des tout meilleurs polars français des années 70, construit sur une mécanique aux engrenages implacables et qui glisse vers la catastrophe inévitable avec beaucoup de style et de précision. L'opposition Yves Montand/François Périer est tout bonnement magique, la mise en scène joue avec le clair-obscur et les contrastes avec une habileté remarquable, pour magnifier tous ses interprètes (seconds rôles inclus) en évitant la surcharge grandiloquente. Classieux et nerveux, malgré le temps qui passe le film reste une perle dans son genre.
Second film d’Alain Corneau, Police Python 357 est un polar très efficace qui bénéficie en outre d’un splendide casting (Yves Montand, Simone Signoret, François Périer et Stefania Sandrelli). Corneau fait preuve d’une belle maitrise de son art dès le générique qui filme Yves Montand s’habiller et s’armer sans montrer son visage,spoiler: ce qui évoque la présentation des tueurs dans Magnum Force sorti 3 ans auparavant (et qui montre des policiers se transformant en assassins), le tout sur une musique angoissante qui nous fait comprendre très de le début que la limite entre le bon et le mal peut être aisément franchie. Corneau utilise donc efficacement sans que cela soit grossier sa connaissance du cinéma de genre contemporain tout en n’oubliant pas le cinéma plus classiquespoiler: (la lettre signée M., référence évidente à M. le maudit de Fritz Lang). C’est donc avec une grande efficacité qu’il nous montre comment un homme bon peut être amené sous le coup de la jalousie ou de la peur à commettre des actes répréhensibles : le monde n’est blanc ni noir mais gris et la vérité est parfois très différente et plus complexe que les apparences. C’est sûrement ce goût de l’ambigüité qui amène Alain Corneau à offrir une fin assez ouverte laissant planer le doute sur le résultat final de l’enquête (mais est-ce important maintenant que le criminel est mort et que Ferrot a perdu la femme qu’il aime et sa droiture de policier en ayant tabassé injustement un maquereau, en ayant agressé un témoin et en s’étant défiguré pour fuir la justice ou en ayant tué Thérèse ?). Avec Police Python 357, Alain Corneau signe donc un polar classique mais très efficace et devient un des réalisateurs importants du cinéma français de la fin du vingtième siècle.
Excellent polar, on dirait du Melville. Montand superbe comme d'hab et un scenar fichtrement bien ficelé qui joue sur les quiproquos et les non-dits. Peut-être la fin un peu bâclée mais un vrai plaisir de cinéma à la française.
Un policier (Montand) et son supérieur hiérarchique (Périer) partagent, sans le savoir, la même maitresse, jeune femme énigmatique que, dans un accès de colère, le second va assassiner. Les deux rivaux, qui s'ignorent encore, conduisent l'enquête. Après une mise en place un peu longue, où l'on retrouve le style dépouillé et glacé de Corneau dont il ne se départira pas d'un bout à l'autre du film, l'intrigue prend des proportions aussi insolites que captivantes. Sans entrer dans le détail, le principe: spoiler: l'inspecteur Ferrot (Yves Montand) devient le suspect anonyme n° 1 de l'enquête qu'il mène . La réalisation de Corneau est très rigoureuse; la mécanique scénaristique brillamment mise en scène et détaillée de l'intrigue policière et le style même du réalisateur ne sont pas sans rappeler parfois Melville. Le récit est posé et, parce que les personnages sont sobres, va à l'essentiel. Ainsi, le suspens est-il très efficace. Certes, le dénouement pourrait paraitre un peu trop spectaculaire, au regard de la mesure dont Corneau fait preuve jusque là, mais il est somme toute l'aboutissement paroxysmique d'une action dramatique longtemps contenue.
"Police Python 357" (1977) Arte le 15.05.2016 C'est le second film du réalisateur Alain Corneau, et on ne lui reprochera pas d'avoir choisi un casting certain de faire recette : Montand et Périer dont c'est le septième film en commun comme acteurs, et Signoret, la femme de Montand. De fait, le film au nom bizarre fera 1,5 million d'entrées en salles ! Comme en s'en doute, le titre arbore d'emblée la couleur noire de ce thriller : il dénomme la Roll's Royce des armes US à l'époque : le Colt Python 357 Magnum utilisé par la Police des Etats Unis. Evidemment, à l'époque on était moins sourcilleux de voir les forces de l'ordre dégainer leurs armes de service quand elles se sentaient en état de légitime défense. On verra d'ailleurs Montand tirer dans le dos d'un gangster ! Mais le fillm n'en est pas à une violence près... On ne se plaindra pas non plus d'une manque de rythme : d'ailleurs ce film a remporté à l'époque le César du meilleur montage. Ca se laisse voir, avec la patine du temps et ça permet de voir revivre certains disparus.... willycopresto
Un peu lent dans sa première partie, Police Python 357 se révèle réellement au bout d’une cinquantaine de minutes, lorsque le film prend une tournure de course contre la montre - l’inspecteur chargé de l’enquête (excellent Yves Montand) voyant les spoiler: preuves s’accumuler contre lui après le meurtre de sa maîtresse, pour lequel il est pourtant innocent . Si le scénario est un brin tarabiscoté, Alain Corneau parvient à nous plonger dans une ambiance de polar à la française très inspirée, passionnante, et portée par un ensemble d’acteurs de qualité. Une très belle réalisation des années 70.
Film qui a vieillit. Le titre et l'affiche voudrait nous faire croire à une sorte d'inspecteur Harry à la française. Ce n'est pas le cas. Ici l'action est plus psychologique. on est dans un film noir et la distribution est de qualité. C'est la confrontation de deux personnes sans famille, à une famille d'une bourgeoisie sur le déclin. A voir, pour l'histoire, les acteurs, et la réalisation (sauf pour la dernière scène).
Ce film est un classique du policier français, qui se passe à Orléans, dans les beaux quartiers bourgeois et les belles maisons de campagne solognotes. On y retrouve un Montand très en forme ainsi qu'un Perrier aussi très en forme. Bref une belle distribution complétée par Simone Signoret. On y voit aussi un Mathieu Carrière qui comme nous l'apprend WikiP. est un acteur Allemand et une Stefania Sandrelli qui comme son nom l'indique est Italienne. On ne connait pas très bien ces acteurs étrangers bien qu'ils aient une carrière très importante notamment Stefania Sandrelli. L'histoire quant à elle est originale car ce n'est pas une histoire policière classique. On y retrouve un ménage à 3, "autorisé et toléré" et qui fonctionne depuis des années, qui va se transformer en ménage à 4 sans qu'aucune des 4 personnes impliquées ne connaissent les 3 autres. C'est l'affrontement entre 2 policiers, Montand et Perrier, sans que l'un connaisse l'histoire de l'autre. Perrier reste sur de lui, le chef indétrônable tandis que Montand doit tout faire pour prouver son innocence, ce qui le conduit même à se défigurer. Corneau a mis du rythme dans son film, il essaie toujours de créé du mouvement. La musique du début et de la fin est aussi là pour faire monter la tension, surtout avec les plans du début sur le fameux 357. Il y a aussi quelques scènes d'actions, pas des courses de voitures car avec des R5, 404 et cie, c'est difficile, mais des scènes où Montand débarque comme le flic solitaire mais très efficace tel L'inspecteur Harry dont Corneau s'est inspiré. C'est notamment le cas d'une scène au début la fameuse scène du braquage à la fin du film.