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Antoine D.
44 abonnés
343 critiques
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4,0
Publiée le 14 août 2017
Un super polar noir avec un excellent casting et un super scénario. On suit la descente aux enfers de l'inspecteur Ferrot à cause du meurtre de sa dulcinée par le chef de la police.
On a encore un scénario à la Psycho avec en bonus la scène de meurtre très inspiré de la mort la plus connu du cinéma, comme quoi il y a un avant et un après Hitchcock.
A la fin du film on assiste à la dépersonnalisation d'Yves Montand, ça passe par ses actes, son silence et la mise en scène de Alain Corneau.
« Je l’ai frappée, je ne sais pas ce qui m’a pris. »
Sylvia (pétillante Stefania Sandrelli), 30 ans, aime les vieux flics. Elle vit en partie avec Ganay (François Perrin), inspecteur divisionnaire, marié à Thérèse (Simone Signoret) riche héritière impotente, et tombe amoureuse de Ferrot (Yves Montand, inspecteur sous les ordres de Ganay) et de son gros calibre.
Il faudra un jour m’expliquer pourquoi, au cinéma, les relations entre des femmes jeunes et des hommes vieux étaient à ce point la norme, comme les gifles balancées quand celles-là ne se comportaient pas comme ceux-ci l’avaient décidé. Je déconne un peu ; il n’y a rien à expliquer et la virilité toxique transpire par tous les pores de ce film lent, indigeste, pas crédible pour un sou et pas toujours bien joué (certains dialogues sont inaudibles tellement les élocutions sont mâchées), un comble avec de tels acteur·trices ! Détail amusant, l’affiche promotionnelle pour la police, dans la salle d’attente de Ganay, titrée « un métier d’homme ». Au second degré, ça pourrait presque être drôle.
Il faut ainsi attendre une bonne demi-heure imbuvable avant que le film ne démarre vraiment, sur le principe d’une double enquête en chassé-croisé aux allures de descente aux enfers. Las, ça reste complètement improbable et froid de bout en bout malgré une idée de départ intéressante et une légère tension crescendo.
La fin est, elle, d’un ridicule absolu, détruisant définitivement le frêle échafaudage de l’ensemble.
Considéré comme l'un des classiques du polar francais, Police Python 357 justifie toujours aussi bien son statut de film culte. Sans être révolutionnaire, le scénario tient brillament la route, avec des personnages rappelant même parfois ceux de Melville.
Un polar froid,quasi métaphysique,aux accents kafkaïens,où l'homme finit presque par faire corps avec son arme. Montand est parfait en flic solitaire puis amoureux, pris enfin dans un engrenage kafkaïen, tout comme sont parfaits Simone Signoret en maîtresse femme infirme,François Périer qui excelle dans ces rôles de notable antipathique...sans oublier la belle Stefania Sandrelli...
Un film quelque peu décevant malgré un scénario plutôt bon à la base mais qui est miné par le jeu d'acteur peu crédible de certains seconds rôles tels que Stefania Sandrelli en Sylvia Leopardi, la victime ou encore Mathieu Carrière dans la peau de l'inspecteur Ménard, doublé car maîtrisant mal le français et une histoire d'amour pas du tout crédible. En outre, le film est miné par une mise en scène paresseuse et une réalisation qui laisse à désirer. Enfin, la scène finale, ratée également, détonne du reste du film mais clôture de manière peu crédible ce dernier. Pour couronner le tout, Yves Montand n'interprète pas son meilleur rôle à l'écran. Heureusement, qu'il reste le jeu d'acteur sobre de François Périer et de Simone Signoret, pour relever l'ensemble mais c'est bien peu.
Un bon polar des 70's. Si ce n'est que le flic joué par Montand, en gros un inspecteur Gallagan en fin de parcours, est un imbéciles naif de première zone. Une femme jeune de 25 ans irait-elle se fourvoyer dans un histoire d'amour avec un flic seul, vivant comme un spartiate, qui fabrique ses propres balles et dort dans un lit d'hopital....??? Lui, en revanche, sème des indices gros comme une maison alors qu'il représente la crème de la crème des flics.... Pas crédible....
un excellent film a la fois policier et drame; sombre, pur produit des années 70 la noirceur rapelle un peu clouzot ou melville. Signoret pathetique et Montant en flic piégé sont parfait.
Polar comme en en faisait beaucoup dans les années 70 et qui a maljeuresement un peu disparu de nos cinéma. Celui ci est réalisé avec talent par un Alain Corneau. Les acteur impecable comme a l'heure habitude. L'histoire est un peu tiré par les cheveux au début et meme lors du déroulement mais ceci est bien raconté. Peu de blabla inutile. On passe un très bon moment.
un superbe film policier joué par 3 énormes acteurs du 20ème siècle : Francis Perrier et Yves Montand en tant que flics, rivaux sans le savoir, et Simone Signoret en tant que témoin de ce drame au scénario écrit avec une précision diabolique. On appréciera aussi la balade dans cette ville ordinaire des années 70.
Sans être un chef d'œuvre, ce film, que je vais revoir avec plaisir ce soir, mérite une très bonne note. Passons sur le casting (Montand, Perrier, Signoret) exceptionnel, mais retenons la cohérence du récit, la situation inédite et les soubresauts de l'enquête, menée par un innocent et commandée par le coupable. Etonnant, non ?
Un film crépusculaire que l'on pourrait qualifier de noir fluo. Il y a de très bonnes idées, Orléans en hiver, la "tanière" de Montand, la musique autre et des plans de caméra osés. Mais la mise en place du trio amoureux est longue et frise le ridicule par moments, et comme dans de nombreux films français le ton est blafard et le son parfois à la limite de l'inaudible.