Avis : Ombline - Page 2

Ce film doit absolument être vu car il représente une vérité totalement insupportable de manière touchante qui prend aux tripes et qui rappelle que les personnes en taules sont et restent des êtres humains à part entière. Que la prison broient des personnes est complètement inadmissible, mais que des enfants puisse pâtir des conditions d'enfermement devrait rester dans le domaine de la fiction.
Bref une histoire 1000 fois vraies dans la mesure ou elle raconte la vie réeles de centaines femmes et enfants !

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Mélanie Thierry nous offre une fois de plus une interprétation particulièrement brillante et émouvante à travers son personnage prenommée "Ombline", une jeune femme qui accouche en prison et qui fera tout pour conserver la garde de son enfant. Grâce à cette prestation bouleversante, ce long-métrage se regarde donc de manière bien intense, mais il ne faudrait pas non plus occulter la mise en scène qui fait preuve de beaucoup de justesse et de simplicité, ainsi que sa délicate histoire qui propose une certaine originalité. Une oeuvre assez forte et qui a le mérite de faire réfléchir.

Histoire de mères "racailles", en prison. Inintéressant. 1 étoile.

Le réalisateur sait filmer ces petits moments importants d'une vie avec une grâce émouvante. Il suffit parfois d'une porte à moitié ouverte pour expliquer l'essentiel. Il sait aussi grâce à MT faire naître la lumière de l'obscurité ténébreuse où elle était enfouie. Le portrait est fort et superbe.

Le titre original devait s'appeler "Le sens de la peine". Mais le titre du film a changè pour des raisons de marketing! Finalement, ce sera "Ombline", nom du personnage principal qui apprend en prison qu'elle est enceinte et qui va, durant son incarcèration, accoucher et èlever son enfant jusqu'à ses 18 mois! A ce jour le meilleur rôle de Mèlanie Thierry dans une prestation brutale, douloureuse et pleine de haine, avec un travail intèrieur très profond! Dans un monde qui la pousse en permanence dans la violence, elle va devoir se battre! D'une pour sortir de prison et retrouver son fils ; de deux pour se reconstruire! Dans le genre carcèral, c'est un beau film qui montre sans chichi la rèalitè de la prison! On est toujours avec Ombline, du dèbut à la fin, dans l'intimitè du centre pènitentiaire! Avec d'excellents seconds rôles qui accompagnent l'hèroïne confrontèe à la duretè de l'incarcèration! Que ce soit les matonnes ou les prisonnières, chaque personnage apporte quelque chose à Ombline! Bref, le spectateur y croit grâce à son jeune rèalisateur Stèphane Cazes qui a rèussi à trouver le ton juste...

J'ai un moment pensé lui mettre la note inférieure. Du mal à m'intéresser à l'héroïne, à rentrer dans cet univers carcéral, l'ennui n'étant jamais réellement loin. Et puis, sans être enthousiaste, j'avoue que j'ai fini par être un minimum concerné par ce qui se passait devant mes yeux. Le film est cohérent, n'en fait pas trop et évite assez habilement le manichéisme. Personne n'est tout blanc bien sûr, mais il y a une réelle volonté chez Stéphane Cazes de glisser de l'humanité dans cet univers très froid. Le regard reste à la fois doux sans jamais être complaisant, et on finit par s'acclimater assez bien au décor, à se sentir concerné par cette jeune femme au comportement et aux discours parfois contradictoires. De plus, alors que j'y suis assez peu sensible habituellement, le talent de Mélanie Thierry m'a paru ici évident, celle-ci donnant à son personnage un vrai tempérament, sans que le scénario ignore pour autant les seconds rôles, souvent justes. Pas un nouveau titre majeur sur la prison, certes, mais une œuvre qui sait de quoi elle parle et qui le fait plutôt bien : très honorable.

Bluffant, voilà le mot qui nous vient à l’esprit lorsque l’on apprend qu’il s’agit ici du premier long-métrage de Stéphane Cazes. Ombline (2012) est un émouvant (et éprouvant) drame sociétal et humain sur l'univers carcéral où une jeune femme se retrouve emprisonnée pour avoir agressé à l’arme blanche un officier de police. Derrière les barreaux elle donnera naissance à un petit garçon, à partir de là, elle sait qu’elle ne pourra vivre avec lui uniquement durant les 18 mois qui succèdent l’accouchement, comme l’exige la loi (dans le même registre, on avait déjà eu droit à Leonera - 2008 de Pablo Trapero). Une fois ce délai passé, elle devra le confier à une tierce personne où le faire adopter.
D’une rare puissance émotionnelle (il y a des chances pour que vous y laisser quelques larmes), Mélanie Thierry se donne corps et âme dans un rôle intense et troublant, émouvant et d’une grande sensibilité, elle offre à son personnage une véritable force, une grande prestance aux côtés de quelques seconds tôles tous aussi réussis (notamment Corinne Masiero qui incarne une codétenue exécrable, une véritable peste).
Très réaliste dans son traitement (Stéphane Cazes a passé pas mal de temps en prison pour s’intéresser aux femmes et mères de famille purgeant une peine), il en est de même avec la prestation marquante de Mélanie Thierry (qui a elle aussi rencontrée des détenues), on en ressort chamboulé, tel l’effet d’une grosse claque ! Un cinéaste en herbe que l’on espère revoir très vite.

...Ombline nous donne avant tout une bonne grosse claque. C'est le premier long de métrage d'Olivier Cazes (dont on reparlera sûrement) qui s'est investi pendant des années dans le monde carcéral pour mener à bien ce projet. Il réussit ici ce que peu de metteurs en scène réussissent : nous prendre d'entrée à la gorge avec une émotion qui ne nous lâchera plus jusqu'à la dernière seconde. Cette émotion qui reste à fleur de peau en permanence et qui fait couler les larmes, comme ça, simplement et sans que l'on s'en aperçoive, à intervalles réguliers. Tout cela sans pathos, sans effets mélos, sans musique (pourtant magnifique) qui tire sur les violons et sans interprétation trop appuyée...
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-ombline-110207396.html

Ce premier long métrage de Stéphane Cazes, un jeune réalisateur de 29 ans, est d'une force rare et d'une grande justesse. Il raconte le combat d'une mère condamnée à 3 ans de prison, qui accouche durant son incarcération et qui se bat comme une lionne pour conserver la garde de son petit garçon. Film très documenté que Stéphane Cazes a « muri » pendant près de 10 ans, "Ombline" permet de découvrir que Mélanie Thierry est une actrice exceptionnelle. Beaucoup se souviennent de "Leonora", le film de Pablo Trapero, qui traitait peu ou prou du même sujet, avec une extraordinaire Martina Gusman. Eh bien, "Ombline", tout étant différent sur de nombreux points, est aussi puissant, aussi poignant, aussi remarquable que "Leonora". A Cannes cette année, il a obtenu le Grand prix du Festival Écran Junior, décerné par des adolescents de 13 à 15 ans, un prix qu'il ne faut surtout pas sous-estimer : face à "Ombline", il y avait cette année, entre autres, "Monsieur Lazhar", "Les enfants de Belleville", "Summertime" et "Une seconde femme". Quant à Mélanie Thierry, on ne peut que la placer au même niveau que Martina Gusman et, dans un monde idéal, on ne verrait pas trop qui pourrait lui disputer le prochain César féminin ! Quant à Stéphane Cazes, c'est d'entrée de jeu un très grand !

Un Drame, d'une grande intensité émotionnelle, scénarisé et parfaitement dirigé par Stéphane Cazes. Son scénario nous propose des scènes très dures mais aussi des instants magnifiques avec Ombline et son bébé. Son enfant, élevé en prison durant ses premiers mois, voit son premier oiseau (un pigeon) à travers les barreaux de sa cellule.
Avec la participation remarquée de Corinne Masiero, le casting nous offre une très belle prestation d'actrice de Mélanie Thierry.

Le cri d'amour d'une mère. Outre cette histoire prenant aux tripes, Ombline dénonce les conditions d'incarcération indigne d'un pays civilisé où la promiscuité, l'insalubrité, les menaces en font une double peine, une torture. Pour sa prestation Mélanie Thierry mérite un césar, indéniablement.

Un film dramatique, et sans doute loin de la réalité pour certains détails, et qui tient en haleine grâce à la prestation de Mélanie Thierry. Un rôle dur, saisissant et doux à la fois. Les moments les plus remarquables sont ceux passés entre son personnage et son fils, leur rapport, leur rapprochement est touchant. Cependant, on ne peut occulter les faiblesses du scénario, les baisses de rythme et quelques détours simplistes !!

Avec "Ombline", Stéphane Cazes offre certainement le plus beau rôle de sa carrière à Mélanie Thierry, qui est ici exceptionnelle dans le rôle d'une jeune détenue essayant d'élever seule son enfant en prison. Cazes ressert toute son intrigue sur la jeune femme, et il vise juste tant Mélanie Thierry éclabousse de tout son talent le film. Le résultat est prometteur, accentué par la volonté du réalisateur de développer coûte que coûte son intrigue. Un film fort et beau.

Educateur en milieu carcéral et sensible au sujet de l’enfermement, de l’exclusion, de la pauvreté, je ne pouvais passer à côté de ce film…Nombreux sont les cinéastes qui ont tenté de proposer leur vision sur la prison… « Un prophète », « Dog Pound », « Le trou », « Midnight express »…Pourtant, c’est la première fois que je suis estomaqué par tant de réalisme.
Stéphane Cazes a mis 10 ans pour nous proposer son point de vue. Ce n’est donc pas étonnant que son scénario soit tant maitrisé. Proche de la réalité, j’ai retrouvé ce que j’observe au quotidien, ce que mes collègues me disent, ce que les personnes détenues expriment sur ce lieu emprunt de violences tant physique que psychologique.
Il choisit de pencher sa caméra sur une jeune femme qui se bat au quotidien pour préserver le lien qui la relie à son enfant et de la manière dont elle va agir pour gagner son billet de sortie. Pas de partie prit….Juste un constat. Une réalité qui est montrée ici par tous ses aspects. Les relations duelles entre les détenues et les surveillantes, la peur au ventre vécue au quotidien, les liens qui se créent, la drogue, la mort…la maternité.
Transcendé par une Mélanie Thierry époustouflante qui est totalement dans la peau de son personnage …Tantôt douce, tantôt dur, tantôt désespérée.
Je n’ai pas de mots suffisamment forts pour décrire ce que j’ai ressenti tout le long du métrage.Juste que ce film, probablement l’un des plus beaux de l’année 2012, mérite un franc succès.