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    La Grande boucle
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Grande boucle" et de son tournage !

    L'origine du projet

    En 2007, Renaud Souhami, producteur de La Grande boucle, était encore le directeur financier de la Coupe du Monde de Rugby qui se déroulait en France. Cette même année, un évènement lui a permis d'imaginer l'histoire qui aujourd'hui se retrouve sur pellicule : "La dernière étape du Tour de France partait du centre d’entraînement de Marcoussis et l’organisation nous avait invités ainsi qu’une dizaine de « légendes du rugby » à emprunter la route du Tour à vélo, trois minutes avant les coureurs. Nous sommes donc partis avec le peloton en chasse derrière nous. Ce sentiment incroyablement excitant d’être le point de mire des cadors de l’épreuve et de leurs équipiers ne m’a jamais quitté", explique-t-il. Il s'est mis par la suite à l'écriture du scénario, qui a été quelque peu modifié par Laurent Tuel, le réalisateur.

    La botte secrète

    Nicolas et Renaud Souhami, producteurs novices de La Grande boucle, ont dû faire face à quelques obstacles pour mener à bien leur projet. Mais ils possédaient un élément qui les a maintenus à flot : "Nicolas et Renaud ont vécu l’enfer. On a essayé de les exclure totalement de leur propre projet. C’était hallucinant. Mais ils avaient cette arme atomique qui les a sauvés : ils avaient négocié, tout seul, comme des grands, ce partenariat avec le Tour de France. De ce fait ils étaient incontournables", racontent Olivier Delbosc et Marc Missonnier, les deux autres producteurs du film.

    Tournage sur le Tour

    Pour que le film soit plus réaliste, les producteurs et Laurent Tuel ont décidé d'intégrer au montage des images réelles du Tour de France. Ils ont fait le pari de tourner pendant cinq étapes du Tour 2012, et ainsi aménagé leurs journées de façon à ne pas gêner la course (tournage très tôt le matin ou juste avant l'arrivée des cyclistes, etc.) : "Quand nous avons tourné la scène finale sur les Champs-Elysées de 12h à 14h09 – c’était aussi précis que ça - nous avions une réplique de la voiture de directeur de course qui était conduite par la 1ère assistante. Alors qu’elle remontait la rue Royale et que nous étions à la seconde près pour tourner, elle a roulé malencontreusement sur le pied d’un policier qui l’a arrêtée. Un cauchemar. Sans l’intervention des organisateurs, ce petit incident, banal en somme, serait devenu une catastrophe industrielle pour le film", raconte Renaud Souhami. Le tournage s'est déroulé dans 13 lieux différents.

    Le choix Cornillac

    Il n'y a pas eu de débat pour savoir qui allait interpréter le rôle de François Nouel, personnage principal de La Grande boucle. Acteur extrêmement sportif, Clovis Cornillac s'est imposé de lui-même : "Nous avions immédiatement pensé à lui parce que nous savions qu’il aime ce genre de défi physique et puis qu’il a ce rayonnement populaire, cette image d’homme ordinaire qui peut se transcender", expliquent les producteurs. L'investissement du comédien a même marqué Renaud Souhami, qui raconte : "je me souviens très bien de ses premiers mots qui m’ont frappé : où est mon vélo ? J’ai dû lui prêter le mien pendant deux semaines pour qu’il se mette à rouler immédiatement."

    Comme des pros

    Clovis Cornillac, qui interprète François Nuel, a dû suivre une préparation physique particulière. Un entraînement qui a débuté trois mois avant le tournage à raison de trois heures trente de vélo par jour. Au final, le comédien a parcouru en cinq mois près de 5 500 kilomètres et a réussi quelques exploits : "J’ai escaladé « à ma main » les cols de la Madeleine, du Tourmalet et de l’Aubisque, j’ai gravi le Mont Ventoux. Je me suis régalé. J’ai fait un contre-la-montre de cinquante-trois kilomètres dans la roue de Bernard Hinault à 37 km/h de moyenne". Cornillac avoue même être devenu accro et avoir investi dans des vélos de course. De son côté, Ary Abittan, qui joue le personnage de Toni Agnello, futur maillot jaune dans La Grande Boucle, n'est pas en reste. Sur l'étape du Tourmalet, Nicolas Souhami, producteur, raconte : "Ary Abittan, ne se sentait pas de franchir plus de cinq ou six virages au début de l’ascension. Galvanisé par la foule présente sur le bord de la route, il n’a jamais voulu s’arrêter et il a franchi à bloc les huit kilomètres qui le séparaient du sommet."

    Retour en enfance

    Laurent Tuel, réalisateur de La Grande boucle, admire le Tour de France depuis son plus jeune âge. Ce film est une manière pour lui de raviver des souvenirs d'enfance. Du vélo comme cadeau de Noël jusqu'au bord des routes du Tour où il a vu passer Merckx, Poulidor et bien d'autres : "Depuis, chaque été, si je suis en France, je trouve toujours un moyen pour me rendre sur une des étapes du Tour. Idem, si je suis en train de tourner, je m’arrange dans la mesure du possible pour aménager la journée en fonction des grandes étapes", raconte avec passion le cinéaste.

    Hommage

    Les deux stars du cyclisme français, Bernard Hinault et Laurent Jalabert, sont créditées au casting de La Grande boucle. Une manière pour le réalisateur de leur rendre hommage : "J’ai grandi à Nantes. Place Zola, j’avais pour voisin un certain Cyrille Guimard, le directeur sportif qui a fait gagner à Bernard Hinault son premier Tour de France en 1978. J’avais douze ans et je m’en souviens comme si c’était hier, comme si cela avait été aussi notre victoire", se rappelle Laurent Tuel.

    Retrouvailles

    La Grande boucle marque les retrouvailles de Clovis Cornillac et Elodie Bouchez. Les deux comédiens s'étaient déjà côtoyés sur le tournage de Brice de Nice, il y a neuf ans. Dans le film de Laurent Tuel, ils forment une nouvelle fois un couple.

    Clin d'oeil

    Pour apporter plus de crédibilité à l'histoire, le journaliste de France Télévision Nelson Montfort fait une apparition où il joue son propre rôle, celui de commentateur sportif.

    Hans Gruber le retour !

    A noter que le méchant de La Grande boucle se nomme Hans Gruber, comme l’inoubliable bad guy du premier Die Hard campé par Alan Rickman. Il est joué par un certain Richard Sammel, dont le nom ne vous dit peut être pas grand-chose mais qui a un visage connu (c’est par exemple le premier nazi qui se fait tuer dans Inglourious Basterds).

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