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    Alabama Monroe
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    681 critiques spectateurs

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    poet75
    poet75

    253 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    La passion cinéphilique réserve parfois de grandes surprises, heureuses ou... malheureuses! Voici un film qui, depuis qu'il est sorti sur les écrans, il y a plusieurs semaines, a récolté un concert de louanges presque unanimes. Les internautes l'ayant vu et le commentant y vont quasiment tous de leur dithyrambe, vantant à qui mieux mieux les extraordinaires qualités de cette oeuvre. Comment un passionné de cinéma de mon espèce aurait-il pu résister? Impossible!
    Je me suis donc décidé, poussé par ce choeur de laudateurs ne sachant plus quels superlatifs employer pour échapper à la banalité et certain de vivre un grand moment de cinéma, à voir enfin l'un des films prétendument les plus marquants de cette année! Hélas! Hélas! Quelle déconvenue, quelle déception, quel film affligeant et pervers!
    Mais comment se fait-il que je sois l'un des seuls spectateurs de ce film à en avoir décelé le projet retors? Mystère... Il faut dire que son réalisateur, Felix Van Groeningen, est un grand malin, un rusé qui connaît les ficelles et qui sait bien par quels moyens on peut, pour ainsi dire, mettre le spectateur dans sa poche, en faire un indéfectible allié qui finira par dire amen à tout! Peut-être a-t-il pris ses leçons chez Michael Haneke, autre cinéaste qui, dans certains de ses films, n'hésite pas à prendre en otage le spectateur!
    Car il s'agit de cela, n'ayons pas peur des mots, une prise d'otage du spectateur! Felix Van Groeningen s'y prend avec malice: l'air de rien, il conduit le spectateur où il veut, jusqu'aux scènes finales où, si l'on n'est pas un rebelle de mon espèce, on ne peut que rendre les armes.
    De quoi s'agit? Par petites touches et en jonglant constamment avec la chronologie, le cinéaste nous fait découvrir Didier et Elise, un couple uni par la passion: passion l'un de l'autre, passion de la musique country, et bientôt passion de Maybelle, l'enfant née de leur union. Mais le malheur les frappe rudement lorsque survient la terrible maladie, une leucémie, dont est atteinte la petite fille. Ils lutteront, ils espéreront, mais en vain. Et l'on assistera, médusé, à leur détresse...
    Comment une telle histoire ne submergerait-elle pas d'emotion le spectateur? Felix Van Groeningen, avec grande habileté, passe sans arrêt d'une scène heureuse (la rencontre de Didier et Elise, les concerts de musique country) à une scène éprouvante (la petite fille à l'hôpital...). Pendant la première moitié du film, on ne peut qu'être bouleversé. Mais, petit à petit, le rusé cinéaste conduit son monde vers des conclusions hasardeuses et sans appel. Elise offre à sa petite fille une croix. Puis, à plusieurs reprises, l'on voit à la télévision des discours de George Bush: une première fois au moment des attentats du 11 septembre, puis lorsque ce dernier explique son refus des recherches sur les cellules souches embryonnaires. Et enfin, lors d'un concert de musique country, à la fin d'une chanson, Didier hurle aux spectateurs son rejet du Dieu de la Bible et sa détestation de toutes les religions, accusées d'être rétrogrades et bornées, puisqu'elles interdisent toute manipulation d'embryon! Et le Pape bien sûr n'est pas exempt, lui qui va jusqu'à rejeter le préservatif! Or cette éructation de Didier n'est tempérée par rien! Elise tient un discours certes différent de celui de Didier, mais tellement infantile qu'il devient dérisoire. Le cinéaste a tellement su nous émouvoir que l'on ne peut plus qu'aquiescer. Voilà ce que j'appelle une prise d'otage du spectateur: on est quasiment obligé d'adhérer aux propos de Didier! Et tant pis s'ils sont dénués de subtilité et caricaturaux! Le film donne le sentiment que toutes les religions se valent et qu'il convient de les honnir puisqu'elles ne sont composées que de fondamentalistes fanatiques!
    C'est donc un film qui, s'il ne manque pas de séduction dans sa première moitié, dérape complétement ensuite. Les dernières scènes sont toutes, sans exception, ratées. Cette dégringolade commence avec une parodie de mariage qui confine au ridicule et trouve son point d'orgue dans le discours de Didier que je viens d'évoquer. Encore une fois, même si le réalisateur ne manque pas de ruse, je ne comprends pas que tant de spectateurs se soient laissés mener par le bout du nez jusqu'à tant applaudir une oeuvre en fin de compte très malhonnête! 3/10
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 octobre 2013
    Une petite merveille. Un film vertigineux de justesse, d'humanité, de beauté... Un hymne à la vie. On y voit ni plus ni moins que l'existence humaine, avec ce qu'elle implique de douleur et de joie, rythmée par des scènes de musique d'une beauté incomparable. Ces chants se nourrissent des émotions éprouvées qu'ils subliment avec force et justesse, comme pour interpeller une réalité qui nous dépasse et nous détruit. A travers ces musiques somptueuses, c'est un combat qui se joue : celui que les hommes livrent à chaque seconde pour continuer à aimer une vie qui finit toujours par être cruelle, pour continuer à vivre. Toutes les questions existentielles sont posées et chaque personnage les appréhende comme il peut. Alabama Monroe est un tourbillon qui vous emporte avec une puissance unique. Impossible de ressortir indemne d'un tel chef d’œuvre.
    velocio
    velocio

    1 132 abonnés 3 002 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    S'il fallait une preuve supplémentaire qu'il est stupide d'avoir des idées préconçues, le film belge flamand "Alabama Monroe" arrive à point : il y a 4 ans, à propos de "La merditude des choses", 3ème long métrage de Felix Van Groeningen, j'avais écrit : "J'aurais sans doute dû rire, mais je n'ai pas ri ! Le trait est en général beaucoup trop gros : beuveries sans fin, bêtise humaine (masculine, principalement). Le cinéma belge nous a offert beaucoup, beaucoup mieux". De quoi décourager d'aller voir les films suivants du monsieur. Sauf que là, il y avait dans le film suivant, "Alabama Monroe", un élément qui ne pouvait que me pousser vers lui : la musique. Ayant vu et entendu quelques extraits musicaux de ce film, il m'était impossible de résister : une BO qui tourne autour du bluegrass, une des branches majeures de la musique country, cela devait déjà suffire à mon bonheur ! Avec, en plus, une cerise sur le gâteau : une reprise à se pâmer de "If You Needed Me", une des plus belles chansons du plus grand auteur de chansons du monde, toutes époques confondues (je pèse mes mots, croyez moi), le texan Townes Van Zandt.

    A part ça, il y avait bien sûr un film, une histoire, dont je ne savais presque rien a priori. Eh bien, pas besoin d'être un fan de Bill Monroe (l'"inventeur" du bluegrass) et de Townes pour apprécier "Alabama Monroe". Adapté de la pièce de théâtre "The Broken circle breakdown featuring the Cover-Ups of Alabama", écrite par Johan Heldenbergh et Mieke Dobbels, grand succès en Belgique flamande et aux Pays-Bas, "Alabama Monroe" est à la fois émouvant, drôle et profond. La construction du film est exceptionnelle : absolument pas linéaire, pas vraiment de flashbacks non plus, non, le film évoque une bonne dizaine de périodes différentes sur une durée totale de 7 à 8 ans et il passe sans arrêt d'une période à l'autre sans que, à aucun moment, le spectateur ne soit perdu. Dans une histoire a priori très dramatique (le cancer de la fille d'un couple, âgée de 6 ans), cette construction permet d'alterner les sentiments ressentis par les spectateurs, de le faire passer des larmes au rire (cette fois ci, il m'est arrivé de rire, mais j'ai eu aussi plusieurs fois les larmes aux yeux, sans qu'on puisse pour autant considérer le film comme étant un mélo). Comme le couple joue et chante dans un groupe de bluegrass, on a une douzaine de fois le passage d'une période à l'autre qui se fait sous forme d'une prestation (fabuleuse, chaque fois) de ce groupe, soit dans une chambre d'hôpital, soit en répétition, ou, le plus souvent, en concert, les salles dans lesquelles ils jouent devenant de plus en plus importantes. Très souvent, voire toujours, les chansons qu'ils interprètent ont un lien direct avec ce qui vient de se passer ou ce qui va se passer. Il faut dire que le bluegrass, lui aussi, a le chic pour varier les atmosphères, étant parfois proche du tragique et parfois très enjoué.

    Johan Heldenbergh, un des auteurs de la pièce, les cinéphiles le connaissent pour l'avoir vu jouer dans "Ben X", "Moscow, Belgium", "La merditude des choses" et "Hasta La Vista". Il reprend dans le film le rôle principal qu'il avait déjà tenu dans la pièce. Un rôle pour lequel il avait appris à jouer du banjo, de la guitare et de la mandoline. Il doit y avoir beaucoup de ce Kriss Kristofferson flamand dans le personnage de Didier, totalement athée, à la fois grand connaisseur de la culture américaine et grand pourfendeur des conservatismes extrêmes qu'on observe dans ce ce pays : George W. Bush, les "néo-cons", les créationnistes anti-Darwin, les "pro-life" qui, simultanément, militent pour la peine de mort et, au nom de la religion, pour l'abandon des recherches sur les cellules souche, tout ce petit monde obtus en prend pour son grade. Dans ce film, Johan Heldenbergh est fabuleux, à la fois comme comédien, comme chanteur et comme musicien. Même si elle ne fait que jouer et chanter, Veerle Baetens qui joue Elise, la femme de Didier, est au même niveau d'excellence. Face au radicalisme athée de Didier, Elise qui, dès sa première apparition dans le film, porte une croix de façon ostensible, se réfugie petit à petit dans la religion et la spiritualité.

    On terminera en revenant sur la partie musicale du film et en le comparant avec "Inside Llewyn Davis", le film des frères Coen qui a obtenu le Grand Prix du Jury à Cannes 2013 et qui sortira le 6 novembre . "Inside Llewyn Davis" et "Alabama Monroe" sont 2 films dans lesquels la musique tient un rôle important. Dans les 2, la musique est américaine, folk des années 60 dans le premier, bluegrass (ce qui est le plus proche du folk dans la musique country) dans le second. Le premier est américain, le second belge flamand. Eh bien, même si c'est limité à 2 ou 3 phrases, on en apprend beaucoup plus sur la musique folk dans le film flamand que dans le film américain. Quant au reste, en dehors de la musique, "Y'a pas photo", le film flamand est 10 coudées au dessus du film des frères Coen.
    Sinon, la réception de "Alabama Monroe" par la critique française n'est pas sans me surprendre : globalement, ce film a été très bien reçu (sauf par les Inrocks, mais ça, c'est plutôt un bon signe pour un film !) et c'est tant mieux. Non, ce qui curieux, c'est que, presque toujours, la qualité de la partie musicale est mise en avant. Or, depuis la nuit des temps, la musique country a toujours été considérée par nos bons critiques français comme une musique ringarde, tout juste bonne à être donnée en pâture à ces gros "rednecks" réactionnaires du sud des Etats-Unis. Le monde serait-il en train de changer ?! Après tout, le dernier album de Sanseverino, c'est du bluegrass en français !
    conrad7893
    conrad7893

    253 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2014
    je n'avais pas entendu parler de ce film, heureusement que canal l'a proposé.
    je serai passé à côté d'un grand film
    un film poignant de vérité et boulversant, qui nous ballade habilement entre rires et larmes, aux rythmes des flash back
    une histoire d'amour passionnelle teintée de tristesse
    l'interprétation des acteurs principaux est magistrale.
    L' Acteur Johan Heldenbergh, que j'avais déjà vu dans la Merditude des choses est exceptionnel
    l' actrice Veerle Baetens que j'ai découverte est magistrale et captivante et forme une couple plausible avec l'acteur sans oublier un gros bravo à la jeune actrice nell cattrysse dans un rôle très difficile pour une jeune enfant.
    Difficile de n'être pas happé par ce film qui vous marque pour un bon bout de temps
    une BO exceptionnelle tout au long du film
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    256 abonnés 2 774 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 août 2019
    une chronique sur le couple quand il doit affronter ce qu'il y a de pire dans la vie. évidemment, c'est aussi l'évocation du deuil impossible à faire. via une chronologie déconstruite et jalonnée par la musique country, une œuvre touchante mais difficile.
    NewBoorn
    NewBoorn

    53 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2014
    Virant trop souvent dans le "pathos", beaucoup trop larmoyant et doté d'une histoire vraiment banale, Alabama Monroe est pour moi un "faux chef d'oeuvre" qui ne fait que manipuler son spectateur.
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    19 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2013
    Rares sont les films qui dégagent une telle émotion. Cela explique la magistrale claque que l'on se prend à la fin du film, que l'on s'interroge sur la fragilité de la vie en séchant ses dernières larmes. Pourtant, avec un synopsis et une bande-annonce qui ne disent rien sur la facture réelle du film, le mystère est entier au début. Mais on se laisse très vite entraîner dans le tourbillon de ce film, un film non pas sur la maladie, mais sur l'amour, la vie et la country qui agit sur les personnages comme un élixir de jeunesse, qui nous maintient en vie. On se laisse guider tranquillement le long de la trame temporelle complexe du film, qui nous assène deux énormes coups de massue en l'espace de deux heures, même pas. Mais sa réelle beauté tient dans sa mise en scène : une grande mise en scène, de l'audace, des personnages superbement interprétés, suffisamment proches de nous, et pudiques à la fois, pour nous toucher au plus profond de nous, et une bande son splendide, qui n'arrive pas au même niveau que les faits, mais ne fait que rehausser le propos, pour notre plus grand plaisir, non plus de cinéaste, mais de simples êtres humains, écrasés par ce dur mais superbe retour à la réalité.
    maximemaxf
    maximemaxf

    322 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2014
    « Alabama Monroe » est un drame belgico-hollandais dont je ne connaissais rien du tout avant le visionnage, excepté le fait qu’il avait reçu l’oscar du meilleur film étranger cette année et qu’elle avait une musique country du style bluegrass. La bande-annonce m’avait laissé imaginer une histoire d’amour conflictuel sur un fond d’attachement pour les Etats-Unis d’Amérique, mais en fait pas du tout on est un peu loin de ce que j’imaginais.

    Pour commencer, je tiens à prévenir ceux qui liront mon opinion au sujet de ce film : « Alamaba Monroe » est un film à public cible qui ne plaira pas à tout le monde pour diverses. La première, c’est le message antireligieux qui n’est pas du tout subtil, et la seconde c’est le fait que les scènes jouant avec nos émotions peuvent paraître trop simple et facile aux yeux de certains, c’est pour cela que je ne donne pas la note maximale parce que, si je devais parler que de mon point de vue, je le considérerais comme un petit chef d’œuvre sorti tout droit du réalisateur belge Felix Van Groeningen.

    Ce film mixte plusieurs genres en jouant avec nos émotions grâce à un montage judicieux sur la vie de couple entre Didier et Elise, tout deux interprété avec justesse, authenticité et puissance par Johan Heldenbergh et Veerle Baetens. On a le droit à du feel-good-movie grâce aux chansons de country du style bluegrass, des scènes de romances bien écrite lorsqu’on suit l’intimité de nos deux tourtereaux, mais aussi à du drame qui survient avec force pour briser nos émotions et nous faire plonger dans la tristesse si ce n’est pas le larmoyant, le tout avec un peu d’humour par moment bien placé pour alléger l’atmosphère.

    Didier est un punk chanteur de country tandis qu’Elise tient un magasin de tatouage, et tout deux ont une passion commune pour la culture américaine, notamment la musique country et de leur relation passionnelle va naître une histoire d’amour simple mais forte. C’est de ça qu’il est question dans ce film, comment va évoluer leur romance avec les évènements qui viendront perturber leur vie de couple, et comment vont évoluer ces deux personnages.

    Il y a aussi un style de montage particulier avec les évènements de la vie de ce couple : on bascule entre le présent, les évènements actuels, leur passé comme lors de leur rencontre ou de leur mariage, la mise en image est très bien foutue et parvient à jouer avec nous à tel point qu’on devinera tristement comment ça va se terminer. Et cette mise en scène si efficace qu’elle arrive à créer des moments d’émotions fortes ou même mémorable, celle qui m’a le plus touché était l’enterrement de la petite Maybelle lorsque le groupe de Didier avait chanté une chanson d’adieu dans le style country pour faire leur adieu et rendre hommage à la jeune fille morte bien trop tôt.

    Mais le plus formidable dans ce film, c’est sa bande-son ainsi que l’interprétation musicale des acteurs eux-mêmes lors des chansons de country qui sont tous superbes, ça m’a fait un énorme bien d’entendre un style de musique différent de mes goûts habituels : les chansons chantés sur scènes étaient pour moi les plus belles. Et ce film fait preuve un réalisme en utilisant un fait réel lié à George.W Bush.

    « Alabama Monroe » est un film qui ne laisse pas indifférent, jouant intelligemment entre scènes de romance, humour et tournure dramatique. Inutile d'en dire d'avantage pour dire que ce fiml est excellent et que j'en suis un grand fan.
    Reodan E
    Reodan E

    18 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 avril 2020
    Déjà, il faut aimer la country qui représente 75% du film. Le reste est triste, mou et surtout sans âme. Pas d'humour, des sentiments ternes. J ai détesté du début à la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 septembre 2013
    De très belles images, un montage vraiment ingénieux et un casting réussi. Malgré les ( très ! ) bonnes critiques, Alabama Monroe est pourtant pour moi trop mélo, trop sentimentaliste, on recherche la larme à tout prix, le drame sur drame, un peu à l'américaine. Ce n'est pourtant pas forcément parce que l'on aura reniflé devant un film que l'on s'en souviendra.
    piblouet
    piblouet

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2013
    Terriblement ennuyeux alors on s'accroche à la mise en scène et aux belles images. Les multiples flash back sont pénibles et on attend le dénouement avec impatience pour pouvoir enfin sortir de la salle. C'est pathétique tellement ce couple s'enfonce et se déchire mais je les ai regarde sans moindre émotion. Pendant ce temps ma voisine inondait ses mouchoirs.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    216 abonnés 1 594 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 décembre 2013
    On devrait bannir les films sur les enfants malades, souvent pénibles de facilités mélodramatiques dégoulinantes. À quelques exceptions près. L'une d'elles, récente : La Guerre est déclarée. Valérie Donzelli s'était bien sortie de cet exercice délicat, avec fantaisie, intelligence, retenue. Felix Van Groeningen, lui, lâche les chevaux. Il a beau planter des personnages et un contexte originaux (un chanteur de country, une blonde tatouée, dans une Belgique aux allures de Far West), il n'en a pas moins recours à tous les poncifs du genre : la maladie mortelle d'une petite fille attendrissante, la crise du couple, les pulsions suicidaires... Tout y est bien prévisible, en matière de tragédie, d'autant que le réalisateur fait le choix d'un montage particulier sur le plan chronologique, en annonçant systématiquement les événements marquants, puis en remontant le fil de l'histoire via des flash-back. Alors, certes, le film possède une certaine intensité dramatique, servie par des acteurs investis, un bon traitement visuel, une BO sympa (faut quand même aimer la country...), mais quelle soupe larmoyante ! Quelle manipulation émotionnelle ! Van Groeningen ne nous fait même pas la grâce d'un film court, transformant le chemin de croix des personnages en pensum interminable pour le spectateur.
    ffred
    ffred

    1 472 abonnés 3 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2013
    Fin 2009, le dernier film du belge Felix Van Groeningen, La merditude des choses, ne m'avait pas spécialement emballé. Alabama Monroe, vu en avant première il y a plusieurs semaines déjà, en présence de l'équipe (très sympa) et avec concert du groupe présent dans le film, avait une bande-annonce très alléchante (mais qui comme souvent en dévoile trop...). C'est un fait, celui-ci est beaucoup plus réussi à mes yeux que le précédent. Au moins dans sa deuxième partie. Contrairement à certains films (cf. Michael Kohlhaas), on est en présence ici d'une forte émotion....
    nikolazh
    nikolazh

    50 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2013
    Grosse déception que ce film au scénario mal foutu et relativement creux, surtout après le magnifique "la merditude des choses", véritable chef d'oeuvre d'émotion. On suit ici le parcours décousu d'un couple face à la maladie, sans jamais retrouver ni l’intensité dramatique, ni le ton unique plein d'espoir qui faisait toute la beauté et le force de son précédent film. On navigue donc dans un drame assez basique, dont l'auteur n'arrive jamais à se dépêtrer pour offrir autre chose que du déjà vu (allez plutôt voir "La guerre est déclarée" qui, sur un sujet similaire, parvient à surprendre). A éviter.
    Backpacker
    Backpacker

    51 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2016
    Amateurs de mélodrames larmoyants, lents et longs, avec enfant cancéreux, ce film est pour vous! Les autres, comme moi, resteront sur le bout de la route, lassés par ce triste et ennuyeux spectacle. Pourtant l'interprétation et la mise en scène sont efficaces. Mais quand ça veut pas...
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