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    La Résistance de l'air
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Résistance de l'air" et de son tournage !

    Genèse du projet

    A l'origine, l'idée du film ne vient pas à proprement parler du réalisateur Fred Grivois mais de l'un des scénaristes, Thomas Bidegain. C'est en regardant un documentaire de 1964, Tokyo Olympiad, en compagnie du réalisateur, que ce dernier a trouvé matière à en tirer un scénario. Il y est en effet question d'une séquence de tir qui a tout de suite interpellé les deux hommes, intrigués par cette discipline statique. Le projet a alors été mis en chantier et s'est greffé à Fred Grivois, Thomas Bidegain et Noé Debré.

    Le choix de Reda Kateb

    Dès l'écriture du film, l'idée pour les scénaristes était de confier le rôle principal à Reda Kateb. La Résistance de l'air a d'ailleurs été écrit pour lui. Fred Grivois et Thomas Bidegain avaient déjà eu l'occasion de croiser l'acteur par le passé puisque les trois hommes ont en commun d'avoir travaillé sur le film de prison culte Un prophète de Jacques Audiard.

    Une préparation en amont

    Pour incarner Vincent, véritable génie du tir dont la vie va peu à peu basculer, Reda Kateb s'est investi avec beaucoup de rigueur. Il a ainsi effectué un stage avec un expert entraînant les tireurs du GIGN et a également suivi des cours théoriques et pratiques. D'autre part, il s'est également replongé dans l'ouvrage "De la médiation dans l'art chevaleresque du tir à l'arc" du philosophe allemand Eugen Herrigel et dans lequel l'auteur évoque la question du zen dans le tir à l'arc ainsi que le rapport à la cible et la quête du geste pur.

    Un premier film

    La Résistance de l'air est le premier film du réalisateur franco-canadien Fred Grivois. Auparavant, il avait surtout travaillé sur des publicités et des clips avant de devenir un proche collaborateur de Jacques Audiard puisqu'il fait office de premier assistant réalisateur sur deux de ses films, Un prophète en 2009 et De Rouille et d'os en 2012. Formé à l'Université de New York, Fred Grivois est très influencé par le cinéma américain, comme le souligne Ludivigne Sagnier : "Il a une vraie expérience du tournage, et grâce à ses origines canadiennes, il possède une culture anglo-saxonne qui n'est pas fantasmée. Il a un rapport à l'espace qui n'est pas le même que chez les français et donc un rapport au cadre qui est naturellement différent. Ses références sont exclusivement américaines, et il m'a fait voir des films que je n'aurais jamais vus sans lui comme Prisoners par exemple."

    Un personnage diabolique

    Renaud, le personnage qui entraîne Vincent dans un engrenage infernal et fait donc basculer le film vers le polar, est interprété par le Belge Johan Heldenbergh, acteur fétiche du réalisateur Félix Van Groeningen que l'on a justement pu remarquer dans le récent Alabama Monroe. C'est le premier film français dans lequel joue le comédien. Fred Grivois avait de toute façon l'intention de confier le rôle de Renaud à un acteur étranger sans avoir précisément un nom en tête au moment de l'écriture du scénario. Pour ce personnage également appelé "le recruteur", l'idée fut de faire en sorte qu'il soit perçu comme le diable personnifié, quelqu'un de bienveillant au premier abord révélant peu à peu son vraie visage.

    Des acteurs investis dans le scénario

    Ludivine Sagnier est intervenue dès le processus d'écriture du film en souhaitant que l'histoire ne soit pas axée uniquement sur la spirale infernale dans laquelle se retrouve entraîné Vincent mais qu'il soit également question de la crise qu'il traverse avec sa femme Delphine. De même, Reda Kateb a insisté quant à la relation de dominant-dominé entre Vincent et Renaud, en souhaitant souligner le fait que Vincent est comme un comédien mis en scène par un metteur en scène. Il s'agissait donc d'expliciter le schéma bien connu de la manipulation en figurant Vincent comme un pantin aux prises avec un marionnettiste.

    Une référence féminine précise

    Grand amateur de cinéma américain, Fred Grivois s'est inspiré de plusieurs films pour essayer de retranscrire un certain type d'ambiance. Il fut également question d'une actrice précise quant à la construction du personnage joué par Ludivine Sagnier. En l' occurrence, Maria Bello vue entre autres dans History of Violence de David Cronenberg et Prisoners de Denis Villeneuve. Comme les personnages que l'actrice américaine a l'habitude de jouer, Ludivine Sagnier devait incarner ce mélange de féminité et de poigne qui assure un certain équilibre entre les différents personnages du film.

    Choix de mise en scène

    Pour raconter l'histoire de ce tireur, Fred Grivois n'a pas utilisé une mise en scène nerveuse telle que c'est souvent le cas dans le renouveau du polar depuis quelques années. Au contraire, il a privilégié une esthétique particulière en optant pour le Cinémascope ainsi que le Steadicam.

    Une musique enveloppante

    La musique du film est signée par les frères Evguéni et Sacha Galperine, auteurs de celle de De Rouille et d'os de Jacques Audiard. Selon Fred Grivois, la musique devait tenir compte de l'aspect silencieux qu'il y a lorsque l'on se met des bouchons dans les oreilles. Il ressort ainsi une musique enveloppante, presque hypnotique.

    Jouer avec l'image de ses acteurs

    La Résistance de l'air est également un film à nombreux seconds rôles. Fred Grivois a fait appel à des acteurs comme Tchéky Karyo et Pascal Demolon et a utilisé l'image que ces derniers véhiculaient dans certains de leurs précédents films pour construire leur personnage. Pour Tchéky Karyo, l'idée fut de jouer avec cette certaine image du polar français dont il semble un représentant, à l'image de son rôle d'espion dans Nikita de Luc Besson. Concernant Pascal Demolon, Fred Grivois avait en tête le personnage que ce dernier jouait dans Radiostars de Romain Levy.

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