Derniers Avis sur Ouvert La Nuit

Luigi, un directeur de théâtre loufoque, a une nuit pour trouver un singe à faire jouer dans sa pièce. Il part alors, entre tournée des bars et envie d’évasion, avec une stagiaire du théâtre, au beau milieu de la nuit, chercher un singe et sauver le théâtre la veille de la première dans les rues de Paris.
Je ne sais pas quoi penser de ce film. Il est teinté d’une douce folie poétique et parisienne qui nous fait découvrir des personnages loufoques et des situations cocasses mais aussi d’une incongruité parfois dérangeante à plusieurs niveaux. Édouard Baer mène la réalisation en bousculant les codes dès les premières minutes et c’est cette atypique façon de faire qui guide tout le film jusqu’au dénouement où la résolution finale arrive de manière impromptue, sans explication, comme si le scénario avait voulu s’en débarrasser, malgré une bonne idée à l’origine. Toutefois, on ne peut que saluer l’ambiance, les acteurs qui sont excellents, les répliques absurdes qui rendent le tout comique et la magnifique musique d’Alain Souchon composée pour l’occasion !

Abrutissant, abêtissant, célébré par la critique presse ce film sur le théâtre n'est qu'un étalage de niaiseries, de comportements abusifs et de suffisance.

Voir Edouard Baer faire son numéro 15 minutes à la télé, c'est plaisant mais plus d'une heure trente pour ce film entièrement centré sur son personnage, ça semble parfois très long. Il ne faut pas compter sur le scénario pour donner un souffle à ce film . Ce qui compte ce n'est pas l'histoire qui n'est qu'un prétexte pour filmer les pérégrinations de Luigi à travers Paris By Night.... Heureusement que la pléiade d'acteurs de second et troisième rôle ainsi que l'ambiance des nuits parisiennes sauvent le film

Une comédie sensible et poétique. Édouard Baer signe un scénario qu’il campe dans le burlesque, montrant l’existence de son égo, acteur, à travers ses faux-semblants et son mal-être. Il en résulte une atmosphère chaleureuse, à défaut d’être passionnante, dans laquelle se distille une mélancolie sirupeuse. Ce show burlesque se développe dans un Paris nocturne, poétique, festif et cosmopolite. On y rencontre des personnages fantasques et drôles. Baer est égal à lui-même : dandy, excessif, désinvolte, manipulateur, attachant et surtout très parisien. Ne cherchez pas la profondeur du propos mais goutez plutôt à son atmosphère, propre à la création artistique réinventée pour l’occasion.

Pour Édouard Baer évidemment, sa verve excentrique et son univers foutraque. Mieux structuré le film aurait gagné à l'être.

Edouard Baer monopolise la scène pour le dire légèrement. J'ai rarement vu un acteur aussi suffisant et narcissique. Il savoure littéralement ses paroles ce qui n'est pas grand-chose car les répliques ne sont ni spirituelles ni vraiment drôles (à moins que les aboiements du chien compte). Personne ici n'a fourni de la vraie poésie, de l'acidité, du mordant ou de l'humour. Ce qui aurait pu être un regard intéressant sur l'industrie du divertissement sans emploi régulier où ils rencontrent souvent des difficultés lorsqu'il s'agit de payer leurs comédiens s'est transformé en un manque de poids ou de conséquence ennuyeux et très ennuyeux. Les blagues sont lourdes et la longue errance toute la nuit à Paris l'est encore plus avec une vague de clichés. Les fans d'Audrey Tautou vont être déçus car elle n'apparaît que de temps en temps probablement consciente d'être dans un tel raté. Intrigue en dehors de leurs difficultés financières ils ont besoin d'un singe pour leur spectacle pourront-ils en trouver un ?...

Ce film ne porte pas le titre qui lui convient vraiment. Le titre le plus judicieux aurait été "Singeries générales". Moi qui ne suis déjà pas un grand fan d'Édouard Baer ici je suis servis ! Ce qui me fait le plus de peine est de voir Michel Galabru, un de mes acteurs fétiches dans son dernier rôle. Il est vrai que celui-ci n'était pas à un navet de plus ou de moins. Mais je pense qu'ici il a réussi à jouer dans le plus grand navet de sa carrière. À conseiller à ceux qui aiment Baer, pas pour moi merci....

Quand on ne sait pas quoi filmer et qu'on est obligé de faire quelque chose : ça donne "Ouvert la nuit". Scénario faiblard qui s'épuise après 20 minutes, portraits mal dessinés, comédiens qui surjouent, fausse ambiance décontractée. Une cata.

Pire film que j'ai jamais vu... Soporifique, sans âme, pas de dialogue, incohérent, l’enchaînement des événements est totalement incompréhensible, musiques inappropriées, on peut voir le vide dans les yeux des acteurs qui sont tous en train de se dire "mais qu'est-ce qu'on fout la ?"

Le scénario est absolument nul, une histoire de singe sans intérêt, une virée nocturne dans Paris et ses bars remplis de personnages caricaturaux, un vendeur de fleurs digne de Freaks qu'on a vu 15 fois dans des pubs TV, un dresseur pathétique, des employés de théâtre qui font des courbettes, des metteurs en scène japonais d'une indigence crasse, des gardiens de zoos sortis d'un sketch de kermesse, des zonards ... etc etc ... bref une brochette de personnages creux et vains. Certes, Baer joue bien, mais c'est un numéro de narcissisme exaspérant, avec des situations et des dialogues auxquels on ne croit pas une seconde. Dans ce numéro d'auto-satisfecit puéril, on se demande pourquoi la stagiaire l'accompagne dans son road-movie, comment le personnage d'Audrey Tautou arrive à supporter un patron immature et complètement égocentré. J'ai eu du mal à ne pas quitter la salle et je me demande si le dessin animé dans l'autre salle n'aurait pas été plus plaisant!

Encore un acteur qui s’improvise réalisateur pour parler des acteurs ? Bon, l’acteur en question, il a déjà deux films à son actifs, même s’ils n’ont pas marché et en fait de personnage d’acteur, c’est plutôt d’un personnage de directeur d’un théâtre au bord de la banqueroute dont il faudrait parler mais enfin, ça reste dans le ton...sauf que le réalisateur (et l’acteur) dont on parle, c’est Edouard Baer, et qu’on pardonne tout à Edouard Baer. Dès les premières minutes, le ton est donné avec le postulat absurde de ce patron de troupe qui ne dispose que d’une nuit, avant la Première d’une pièce japonaise imbitable, pour mettre la main sur un paquet de fric et un singe apprivoisé afin de sauver son théâtre de la ruine. Le seul problème est que Luigi, baratineur, affabulateur, procrastinateur de très haut niveau, s’est fait une spécialité de ne pas assumer ses responsabilités et de noyer toute perturbation extérieure sous un déluge de belles paroles et de promesses qui n’engagent que ceux qui y croient. Tout au long d’un périple nocturne surréaliste et riches en mésaventures à travers la Ville-Lumière, Baer parviendra à jouer sur l’ambivalence de ce personnage haut-en-couleurs, à la fois fascinant et détestable, et à lui offrir en contrepoint deux figures féminines de poids, celle dont il a épuisé les réserves de loyauté et celle qui ne succombe au charme de ce bonimenteur que par intermittences et ne se résout pas à le laisser croire en sa bonne étoile. Il y a le script, les gags, les quiproquos, tout ce qui est écrit et prévu...mais il y aussi ces pas de côté qu’on jurerait improvisés, ce phrasé unique et cette désinvolture naturelle : si le résultat fonctionne très bien, je ne suis pas convaincu qu’il aurait fonctionné avec quelqu’un d’autre qu’Edouard Baer aux commandes et à l’écran.

Evidemment, un film dans lequel le héros se ballade la nuit dans une ville, de rencontre en rencontre, c'est forcément très difficile à réussir (le niveau de Fellini Roma est difficile à atteindre), sans parler des contraintes de décors, figurants, bref de budget. Ici certaines scènes sont sympas, mais il y en a peu, et tout tourne un peu autour du charisme d'Edouard Baer, donc soit on l'apprécie beaucoup (c'est mon cas) et on est indulgent, soit on l'apprécie peu, et alors ce film doit certainement être vite pénible... Comme dans La Bostella le thème central c'est quand même la panique d'une troupe, et de savoir si le talent va permettre ou pas de sauver in extremis la situation...Ca part dans tous les sens, ce qui a tendance à me plaire, mais je connais plein de gens qui ont horreur de ce genre de film...

On voit ce que l'auteur a voulu faire : un film foufou plein d'énergie, avec un univers fort et foutraque, des personnages attachants bien que paumés, et saisir ces petits moments où la vie bascule et où finalement, le miracle se produit. Oui, mais non. Le héros incarné par Edouard Baer est un monstre d’égoïsme insupportable, pas attachant, juste tête à claques. Mention spéciale à Sabrina Ouazani, la seule à s'en sortir.

Edouard Baer est l'un des comédiens les plus talentueux du cinéma en France, et je trouve assez sous coté d'ailleurs.
Certes je lis que certains lui reprochent d'etre omniprésent dans ce film, mais personnellement je ne me suis pas lassé du personnage, d'ailleurs un personnage plus complexe qu'il n'a l'air.
Pas le film du siecle mais une comédie tres agréable et bien faite.

Une traversée de Paris, en mode désabusé, avec un Édouard Baer inspiré et comme on l'aime. "Ouvert la nuit", c'est aussi une leçon d'insouciance et un brin d'insolence. On trouve une Sabrina Ouazani dans un rôle assez inédit et plaisant. Les situations les plus loufoques s'enchaînent, mais avec une certaine logique, dans ce qui s'apparente à un jeu de piste grandeur nature déjanté mai soft.