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    Folles de Joie
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    Maxence!
    Maxence!

    13 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Une mythomane virevoltante nous emporte dans un tourbillon logomachique, à la recherche d'instants de bonheur. Folle et joyeuse, attachante, extrême, agaçant la société trop sérieuse tout en débridant sa morosité. La bipolarité offre ce mélange unique de sincérité émouvante et de mauvaise foi exaspérante. Valeria Bruni virtuose dans ce registre!
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2016
    A 52 ans, 12 long métrages au compteur, le réalisateur italien Paolo Virzi ne jouit pas d’une très grande notoriété dans notre pays. Dans sa production passée, on compte pourtant un certain nombre de films qui prouvaient qu’on pouvait toujours compter sur le cinéma italien : "Catarina va en ville", "Chaque jour que Dieu fait", "Les opportunistes". Dans "Les opportunistes", Valeria Bruni Tedeschi interprétait déjà le rôle principal et c’est lors du tournage de ce film que l’idée est venue à Paolo Virzi de réunir Micaela Ramazzotti, son épouse, et Valeria dans un film se déroulant dans l’univers psychiatrique. "Folles de joie" a permis à Paolo Verzi de faire ses premiers pas au Festival de Cannes, ce film faisant partie cette année de la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs. Dans ce film, c’est à la vision d’un combat livré par deux femmes quelque peu « fêlées » pour se fondre dans le monde des gens « normaux » que nous invite Paolo Virzi. Un sujet délicat à traiter dont le réalisateur italien se sort avec les honneurs, entre drame et comédie, entre rires et larmes, grâce, en particulier, à deux comédiennes parfaitement à l’aise dans leurs rôles de femmes pas très bien dans leurs têtes, amochées par la vie et les médicaments.
    vincenzobino
    vincenzobino

    95 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2016
    Nouvelle virtuosité italienne.
    La Villa Biondi, sorte d'asile avec une certaine liberté de mouvement: Béatrice se comporte comme la directrice alors qu'elle est patiente. L'arrivée de Donatella, jeune fille meurtrie par la vie frappe cette mythomane. Par une circonstance jubilatoire, les deux femmes parviennent à fausser compagnie à leurs surveillants et Béatrice, cernant une lourde épreuve subie par sa jeune compagne, va tenter de lui venir en aide.
    Thelma et Louise au-dessus d'un nid de coucous pourrait être le sous-titre du film: nous vivons en effet ce road-movie comme une véritable thérapie de vie tel le film de Forman avec deux femmes aux tempéraments dignes du duo de Ridley Scott. Le premier plan est l'illustration que folie ne rime pas forcément avec démence mais avec désespoir. Et lorsque l'explication du plan est connue tel un électrochoc ( qui ici fait usage de thérapie et non de répression au sens figuratif), l'on est littéralement secoué.
    Mais outre le ton parfait du film mêlant à la fois humour (par des comportements hilarants de nos deux héroïnes), émotion et compassion, ce sont bien nos deux actrices qui crèvent l'écran.
    En mythomane, Valéria Bruni-Tedeschi est l'illustration même de Louise avec le même tempérament fougueux; épouse du réalisateur, Micaela Ramazotti est le parfait mixage entre Noomi Rapace en Lisbeth Solander et Nathalie Portman en Mathilda muse de Léon. Son regard est particulièrement impressionnant.
    Une leçon de toute beauté sur la tolérance à recommander vivement et plaisir d'avoir eu une salle comble...
    keser
    keser

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2016
    Une ouvre incroyable de ce réalisateur que je ne connaissais pas encore. Si Almodovar sait mettre en valeur des portraits de femmes, il n'est définitivement pas le seul. Ces deux personnages nous enportent dans un tourbillon de folie,qui nous amène à réfléchir sur notre perception de la folie humaine.
    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Deux femmes. La première d'une curiosité maladive, et toujours pourvue d'une joyeuse extravagance, est issue d'un milieu favorisé, dont il semblerait que la fortune initiale ait été mise à mal par ses excès. La deuxième, mère d'un petit garçon, victime de la lâcheté d'un homme méprisable, est sombrée dans la marginalité et une profonde dépression. Paolo Virzì, s'appuie essentiellement sur ce duo pour réaliser avec une belle efficacité ce nouveau long-métrage. Entre discordes et hurlements, rires ou pleurs, conflits quasi permanents et divergences en tout, sa réalisation, à la fois simple et maîtrisée, fonctionne parfaitement. Les dialogues trouvent, dans la version originale, une résonnance toute particulière. Une magnifique bâtisse en plein cœur de la Toscane, se veut être le lieu pour remettre sur les rails ces femmes qui, au milieu de quantité d'autres, feront tout pour recouvrer une certaine forme de liberté. Le rôle tenu par Valeria Bruni Tedeschi lui offre toutes les possibilités. Agacer au plus au haut point par son incroyable débit vocal, faire rêver au travers de ce que fut sa vie dans des endroits magiques, émouvoir quand elle se tourne vers ce qui reste d'elle au plus profond. Elle est remarquable de bout en bout. Micaela Ramazzotti, méconnaissable est tout aussi parfaite dans des beaux moments d'émotion pure, d'hystérie complète ou de désarroi profond. Deux grandes actrices dans ces rôles opposés et un seul point commun, beaucoup de souffrances psychologiques derrière un semblant de vie et des fous rires pour oublier.
    Jamon-de-Baiona
    Jamon-de-Baiona

    10 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juin 2016
    Très belle histoire au sujet difficile, remarquablement traité. Valeria est au sommet de son art et de sa beauté. C'est drôle, touchant, émouvant. De le comédienitalienne comme on les aime.
    alpha-pixel
    alpha-pixel

    26 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Quiconque souffre de schizophrénie, délire paranoïaque ou autre trouble de l’esprit sain devrait sur le champ emplir sa valise de son Valium favori et partir se faire interner en Toscane. Surtout en n’ayant aucune crainte … On n’y trouvera pas un glacial hospice avec gardes fielleux du genre nid de coucous : en Italie, la langue est allègre, les murs crépis de soleil, et les soignants ont l’humanité badine. L’asile a la chaleur avenante d’un plat fumant de macaronis. Néanmoins les deux folles Valeria et Micaela veulent s’en échapper. Valeria, c’est un volcan en éruption de paroles. Elle bouillonne de désirs de tout, et d’abord de liberté. Micaela la lunaire, l’écorchée, déprime de son enfant perdu. De la bipolarité à deux, l’une toujours en phase haute, l’autre constamment en bas. Vont-elles se rejoindre et s’aimer ? C’est toute la tension dramatique du film. En tous cas, elles se tirent de leur asile, joyeusement, et on se retrouve alors dans une pétillante comédie à l’italienne. Dans leur fuite à la Thelma et Louise, les deux timbrées vont nous éclater de leurs 400 coups délirants. La comédie est parfois grinçante, schizophrénie exige. Hilarante souvent, truffée de gags jubilatoires. C’est que le monde normal qui les accueille, le nôtre avec son argent roi, est plutôt moins joyeux et généreux, plus terne que le bel asile dont elles se sauvent. Ainsi tout le facétieux et l’intérêt des scènes vient du contraste entre ce monde trop bien rangé, indifférent, et leur folle soif d’amour et de vie. Finalement, l’asile en Toscane, c’est pas si mal… Les deux actrices ont-elles un petit grain pour porter leur rôle avec autant de génie ? Peu importe, le spectateur les remercie des moments de chaud délire et de belle humanité passés avec les deux toquées.
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2016
    "folles de joies" présenté lors de la quinzaine des réalisateurs est un film solaire et déchirant sur un thème difficile ( la maladie mentale). J'ai beaucoup ri mais aussi touché par ce formidable duo (Valérie bruni et Micaela ramazotti).
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2016
    J'ai adoré ce film.
    C'est sensible, émouvant, pertinent, bien rythmé.
    On ne s'ennuie pas et on s'attache aux deux héroïnes.
    Lors de leur cavalcade, on est amenés à apprendre et comprendre leurs caractères, leurs défauts, leurs qualités, leurs passés, leurs névroses, leurs problèmes et les raisons qui ont fait qu'elle se sont retrouvées "enfermées" provisoirement.
    C'est sincèrement un film très touchant.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2016
    Très beau film en forme de road-movie et belle histoire pleine de drôlerie mais aussi de profondeur sur la folie, l’internement, la société coercitive et jamais à même de comprendre les faibles et les malheureux. Un duo d’actrices époustouflantes mène la course avec génie. Elles font rire, elles serrent la gorge, elles émeuvent avec profondeur mais légèreté. Rires, larmes, tonus, mélancolie, tout s’enchaîne avec un remarquable naturel. Un grand film à l’italienne, digne des grands maestros d’antan.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2016
    Elle ne manque pas d'air, cette Béatrice. Enfermée dans une institution expérimentale pour personnes malades mentales, elle fait la connaissance d'une dépressive chronique, comme elle se plait à le penser, Donatella, et toutes deux tentent de s'enfuir de leur asile. On pense à un film en 1992 qui avait révélé Valéria Bruni-Tedeschi, "Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel", où l'héroïne se retrouvait dans une clinique psychiatrique et tentait de démontrer aux soignants que les plus fous ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Le rythme est enjoué, en écho au caractère survolté et excessif de cette menteuse pathologique. Il ne faut pas attendre beaucoup de vraisemblance dans ce récit. Le réalisateur s'amuse à brouiller les cartes et les repères dans cette histoire où tout va vite. On sourit à la critique non dissimulée de la corruption italienne, et des manigances gouvernementales. "Folles de joie" est un film vivant, dynamique, souvent drôle qui pêche parfois par manque d'émotion et confusion narrative. La folie est partout, autant dans ce couple de femmes déjantées et malheureuses, que la troupe de professionnels soignants qui tiennent cette drôle d'institution psychiatrique. Néanmoins, la rapidité des séquences, l'hystérie des personnages, laissent un petit goût amer au film, comme si, au bout du compte, le projet du réalisateur de se rire du réel, nous faisait perdre pied avec cette histoire survoltée.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2016
    La comédie à l'italienne est un genre qui, comme chacun sait, a connu ses heures de gloire voilà déjà de nombreuses années et dont beaucoup conservent la nostalgie. On sait aussi que ce type de film se caractérise par une critique sociale ou politique et qu'elle ne se limite jamais à la seule ambition de faire rire. "Folles de joie" - traduction imparfaite du titre original, "La pazza gioia" - est un film dont l'atmosphère survoltée et souvent enjouée est indéniablement celle des chefs-d’œuvre des années 50 et 60 : même flot verbal, même énervement tous azimuts, même caractérisation des personnages tendant à la caricature, même dessein satirique. De ce point de vue, les amateurs du genre se régaleront. Oui, mais la comédie a dans le cas présent un goût amer et adopte des couleurs franchement sombres dans la deuxième moitié du film. Car si celui-ci est d'abord centré sur le personnage, volubile à souhait, de Beatrice, incarné à la perfection par Valeria Bruni-Tedeschi, grande bourgeoise mythomane qui prétend fréquenter tous les grands de la terre, il s'oriente dans la deuxième partie vers celui de Donatella, une démunie qui cache un lourd secret et dont la présence beaucoup plus discrète, assumée par Micaela Ramazzotti, confère un caractère profondément sombre au film de Paolo Virzi. Certes ces deux femmes ont en commun le désordre mental : elles sont condamnées à vivre dans le même établissement psychiatrique même s'il arbore l'extérieur d'une somptueuse villa de Toscane. Et pourtant elles vont s'enfuir et c'est leur virée qui nous est contée durant la plus grande partie du film. On pense inévitablement à "Thelma et Louise" et l'affiche comme la bande-annonce nous incitent à ce rapprochement. Pourtant le road-movie de Ridley Scott contait une évasion désespérée et sans véritable but, alors qu'ici l'évasion a pour objectif de permettre aux deux femmes égarées de renouer avec leur passé, avec leurs mondes originels, avec leur histoire. Et la sympathie que Beatrice témoigne à l'égard de Donatella dans sa quête de vérité a quelque chose de touchant qui nous rapproche bien plus du mélodrame - le plus digne, c'est-à-dire le moins larmoyant - que de la comédie stricto sensu. On comprend que l'institution psychiatrique est au cœur de la dénonciation opérée par Paolo Virzi. Mais c'est aussi la société italienne qui est mise en scène avec ses contradictions, ses égoïsmes, son hypocrisie, ses profondes inégalités sociales, mais aussi ses élans de générosité qui peuvent redonner l'espoir à ceux et à celles qui avaient oublié jusqu'à l'existence de ce mot. Film solaire malgré tout, "La Pazza gioia" profite d'un chaud soleil d'été pour donner à l'ensemble une lumière qui manque au cœur de ces deux femmes marquées par la maladie la plus sournoise qui soit, celle des âmes.
    Wikus83
    Wikus83

    24 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2016
    Folles de joie, c'est l'histoire de deux dingues échappées d'un centre psychiatrique. Une sorte de Thelma et Louise en Italie, l'une sûre d'elle, embrouilleuse de compétition, l'autre fragile, emplie de doutes, deux âmes fêlées qui se complètent pour une une escapade pleine de vie et d'humanité qui fleure bon le soleil, la dolce vita comme un remède à la gravité de leur existence.
    C'est joliment interprété, brillamment dialogué, et si le débit de parole de Valeria Bruni-Tedeschi peut rapidement agacer, le charme de l'ensemble et la langue italienne viennent l'excuser. Une bonne bouffée de soleil dans ce mois de juin tout gris.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2019
    J'aurais noté très bien, si le début du film, la première heure n'avait pas été aussi "hystérique" et un peu confuse au niveau du scénario, sans qu'on sache vraiment pesé le mal qui dévore de l'intérieur les deux actrices principales supposées psychotiques..... Il faut le dire crument cela n'a rien à voir avec un road movie comme Thelma et Louise (affiche un peu trop trompeuse, je trouve), et l'on est dans le registre italien à des années lumière d'un visionnaire comme Fellini.....
    Après c'est vrai que le film est plutôt émouvant dans sa seconde moitié où les sentiments prennent place en même temps que l'histoire (il était temps) et où les couleurs crépusculaires parlent tout autant à l'âme du spectateur que la musique assez extraordinaire.....Voilà un film qui parle au propre comme au figuré et qui ne peut laissé indifférent.....J'ai plutot aimé
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2016
    Il faut surement aimer l'actrice principale pour apprécier ce film qui a les atours d'une petite perle cachée... Un vent de fraicheur, une énergie, des couleurs donc, pour une bonne part apportée par Valéria Bruni-Tesdeschi solaire, attachante et imprévisible (dans un rôle proche de celui qui l'avait révélé, le génial Gens Normaux N'ont Rien d'Exceptionnels). Sa compagne de route plus fragile apporte la touche d'émotion dans ce film plus maitrisé qu'il ne parait, sur deux êtres fissurés, dont on découvre peu à peu les blessures et qui sont pourtant portées par une volonté de vivre leurs vies. Accompagné des paysages Toscans, cette ballade vaut le détour et apporte bonne humeur.
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