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Zayzay
1 abonné
17 critiques
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4,5
Publiée le 26 juillet 2019
Ce film retranscrit très bien les premières découvertes adolescentes et les premières recherches d’identité chez un jeune garçon. • Cette première réalisation de Jonah Hill rappelle le milieu de skateur que le réalisateur fréquentait à l’époque. Les images sont aussi éblouissantes que le jeu des acteurs ; les décors et les costumes rappellent vraiment cet univers de skate dans les années 90, ce film vaut vraiment le détour
Un casting très reussit avec un jeune garçon absolument bluffant, pour une histoire qui n'a rien d'originale mais qui est réussit en tous points. Un joli petit film à l'ambiance 90' hyper maîtrisée et à l'histoire fluide et agréable à suivre meme si certains personnages auraient pu être plus développés. Terriblement attachant.
Sincérité est ce qui ressort de ce 1er film de Jonah Hill qui nous plonge dans les années de sa pré-adolescence. Ce n'est pas une autobiographie mais un récit d'une période, d'un jeune, d'une bande de jeunes, d'une époque. Pas facile de tout traiter mais c'est simple sans être simpliste. Ça nous replonge dans nos propres expériences et nous parle au Coeur. On n'est plus un enfant mais pas encore un ado. On se rebelle, on est curieux, on est ouvert . . . Sans être un film initiatique ou barbant.
Si "90’s" touche autant, c’est qu’il tranche dans le gras, sans afêteries, avec un sens aigu de l’espace et du temps, recréant les années 1990 à hauteur d’enfant
Le passage de l'enfance à l'adolescence vraiment bien ressenti dans ce film très réussi. J'y suis allé sans grande motivation après la bande annonce mais une belle surprise. Tous les ingrédients de cette période de transition difficile y sont abordés et des interprétations impeccables.
Comment devenir un homme, être "cool" aux yeux du monde ? C'est ce que Stevie veut être et en intégrant ce groupe de skateurs, il arrive à se créer son propre caractère. Il imite ses pères et se fait accepter dans la bande en devenant un peu le "thug". Il fume, il boit, il a des relations avec une fille, il se bat... Tout ça à 13 ans. On s'attache au personnage et même si on aime le voir devenir ce petit homme, on voudrait aussi lui dire de se calmer.... et c'est exactement ce qui se passe à la fin.
Un petit bijou à voir absolument. Le gamin rayonne, on ne peut que s'attacher à lui pendant ce difficile parcours initiatique pour échapper à son quotidien de m... Et quel acteur ! C'est fort, intense même. Enfin un film avec un montage serré. Pas de gras. Et c'est loin d'être aussi sombre qu'on peut le craindre. Un grand moment de cinéma pour moi. Alors que dans les premières minutes je craignais que ce format 4/3 et la qualité d'image volontairement un peu "amateur" ne soit un caprice de réalisateur gênant, on l'oublie totalement et cela contribue à donner de la réalité au film.
Histoires d’adolescents. Histoires de vies abîmées qui se retrouvent autour d’une passion commune. Histoire d’un enfant qui grandit et qui découvre. Des dialogues qui claquent plein d’humour et de dérision. Des images qui mettent en valeur de beaux acteurs et leurs performances de skateurs... Et une bande son qui déchire. Bref... un film magnifique qu’on aimerait plus long pour savoir ce que vont devenir ces cinq là.
Belle ambiance, beau témoignage d'une nostalgie d'une époque à travers le prisme du milieu des skatters mais qui ne permet malheureusement pas de faire oublier l'indigence du scenario. A tel point que malgré la durée réduite du film, on trouve moyen de s'y ennuyer. A noter qu'il était courageux aujourd'hui, de diffuser tout le film en proportion 4 tiers.
Il y a des petits films indés comme ça : on sait pourquoi on va les voir, et on obtient ce qu'on était venu chercher. Sans ombres au tableau, sans zèle particulier ou surprises non plus. À seulement 35 ans, Jonah Hill n'est plus seulement le second rôle ayant crevé l'écran dans Le loup de Wall Street, il a pris de l'épaisseur en participant à des projets ambitieux telle la mini-série Maniac (Netflix) ou auprès de réalisateurs d'ampleur tels Todd Phillips, Gus Van Sant ou les frères Coen. Voici son heure venue de passer derrière la caméra pour cette tranche de vie adolescente autobiographique. Elle raconte le besoin de rébellion d'un jeune de classe moyenne dénué de repère paternel. Dans son cas le refuge sera une bande de skateurs/glandeurs légèrement plus âgée, on peut cependant transposer aisément son histoire à toute tentative de se trouver par l'adhésion à un groupe. D'où l'intérêt de ce long-métrage pour les non-adeptes de la planche à roulettes. Il s'agit de ce virage d'une vie connue par tous où d'un seul coup tout s'accélère, de l'élargissement de notre cercle d'amis aux premiers émois sexuels en passant par la spirale des beuveries. Stevie va dans un premier temps idéaliser son nouvel eldorado, tout en intégrant que derrière le côté libertaire illusoire, sa micro-société était conditionnée par ses propres codes, standards et limites. Le propos ne se veut jamais moralisateur ni manichéen concernant les personnages (même le frère nuisible est attachant), et le scénario refuse la facilité de conclure via un retour à la normale. Aussi ne renie-t-il aucun des comportements ou faits au discrédit de cette jeunesse en quête de sens. Ce n'est qu'un premier jet pour Hill, mais déjà la tentation de le comparer à un certain Larry Clark (Kids, Bully, Ken Park) nous dévore. Tout un programme en perspective pour ce jeune auteur.
Pas d'internet, pas de téléphone, liberté de conscience, rébellion, le monde en terrain libre, avec comme épée de damocles un avenir fermé et étiqueté. Justesse d'une période vécu, Ravivant les souvenirs.
une film simple , mais qui glisse tout seul . on ce laisse prendre par ce scénario , ici pas de fx , ou de l'action a gogo , mais juste une bonne histoire .
un film sans scénario, ou on a l'impression de passer une journée avec des (pré)ados, a glander. L'equivalent 90s de kids, de larry clark qui montrait une jeunesse desoeuvrée des 80s.
Vu en VF quebecoise, doublage pourri, mais surement difficile en VO, pour cause d'argot.