Avis sur Je vais mieux

« Je vais mieux » de Jean-Pierre Améris semblait être un très bon choix par son thème, son casting et par ce réalisateur plutôt éclectique...
Car cette adaptation libre du roman de David Foenkinos, démarre plutôt bien avec un héros assez attachant dans sa présentation, entre son caractère, son métier d’architecte et sa vie privée, révélant un contexte loin d’être au top pour lui !
Quelques moments entre émotion et humour font rapidement de l’effet, de même que le choix de rôles secondaires en particulier dans le domaine médical assez impressionnants, quoique que presque trop caricaturaux !
Puis le rythme se ramollit et le film ne tient plus autant ses promesses a cause d’un scénario très (trop) léger où on voit les choses venir trop rapidement, où évidemment la pathologie est liée à un homme qui en a « plein le dos », sur un fond d’étude psychologique archi simpliste...
De plus, tout est un peu trop dans l’air du temps, un peu gentillet, oscillant entre causticité de bon aloi et une certaine nonchalance onirique baignée de loufoquerie saupoudrée ici et là..., rappelant en moins bien « Les Emotifs anonymes », film déjà le moins pertinent à mon avis de la filmographie du cinéaste.
On aurait pu essayer de fouiller davantage la psychologie et les problèmes de cet homme trop gentil, plutôt que de rester très en surface, en rendant ainsi son histoire un peu moins lisse, mais plus riche et plus intense, plus prompte à des interrogations sur ce que trimbale ce quinquagénaire un peu à l’ouest.
Pourtant Eric Elmosnino avec son côté lunaire avait tout pour convaincre, mais en restant toujours dans ce registre trop défini et trop marqué, finit par ne plus surprendre et surtout ne plus rien nous apprendre.
Et même si on s’en doute, il sera évidemment et enfin mieux dans sa peau, libéré de ses nombreuses frustrations, c’est par contre ce que ressentira le spectateur en fin de séance, lui bien privé d’un réel plaisir par un manque d’enjeu et d’audace évidents.

Un bon petit film français qui traite de la crise de la cinquantaine et du mal-être qui accompagne la routine quotidienne… Le tout est traité sur un ton humoristique, sur fond de ‘’mal de dos, mal du siècle’’ qui sert de fil conducteur à l'histoire ; on sourit à défaut de compatir pour le héros victime des misères qui lui arrivent et dont il est la cause malgré lui. Mais l’histoire qui nous est racontée à travers ce film est surtout là pour nous interpeler et nous rappeler que le vrai bonheur ne doit pas attendre le nombre des années, pour ne plus courber le dos, il nous faut redresser la tête pour voir la vie de façon plus franche et plus directe. Le vrai bonheur ne se nourrit pas du malheur des autres sinon il devient malsain et est voué à l'échec, pas plus qu’il n’est le fruit de l’ambition, du pouvoir et de l’argent-roi, ce film nous invite à réfléchir sur nous-même et sur notre rapport à la vie, il recentre l’humain au cœur de son sujet et constitue en cela un rappel utile à notre époque et à notre société qui finalement en ont bien besoin.

"Je vais Mieux" aborde un sujet en or au potentiel substantiel. Parler de la douleur physique résultante de problèmes émotionnels ou psychiques est un bon pitch pour une comédie. Le réalisateur a déniché en Eric Elmosnino l'acteur au poil qui interprète l'émotif anonyme. Et les actrices qui l'entourent à l'affiche sont bien trouvées.

Dommage que les points positifs s'arrêtent là. Les situations proches de la caricature et du burlesque ne permettent pas d'approfondir un peu subtilement les protagonistes. Les relations et descriptions psychologiques restent superficielles. La mise en scène est molle, le rythme lent et les dialogues ciblés pour une soirée télé sur FR3 (producteur du film. C'est donc voulu).

Sous ses airs de film formaté, le potentiel du 7ème art et la touche de l'auteur sont laissés de côté au profit d'un produit pré-digéré.

Agréable, à voir si on a vraiment 1h30 à tuer.

Aie aie aie...quel navet !!!! Ce ary abitan est vraiment très mauvais et le confirme ! Ary est abonné aux navets comme boon, Bruel,timsit, poolvorde, sy..., il en faut des acteurs comme lui qui n'arrivent à rien

Jean-Pierre Améris aime les histoires où un personnage n'en mène pas large et tente de réagir et de surmonter ses problèmes. Après la muse Poelvoorde, il trouve ici en Eric Elmosnino un parfait interprète pour ce type névrosé mal dans sa peau, que les brimades et frustrations finissent par bouffer de l'intérieur pour mieux lui vriller le dos. Plutôt court (peut-être par petit manque d'inspiration), le film attaque tambour battant avec un ton grinçant sur les problèmes de son héros avant de lui offrir l'occasion de la revanche, revanche tant sur le plan professionnel ou familial que sentimental. Les seconds rôles sont plutôt bien pensés, mais encore une fois la brièveté du film leur laisse assez peu d'espace au final. Le film touche une corde sensible sans chercher à verser dans un délire permanent, préférant insister sur les petits moments, les modestes réussites qui font sens. Une comédie sobre où Elmosnino fait étalage de toute sa maestria.

Vu et avis le 20180531

Plaisant

Film trop classique, sans surprise qui manque d entrain, mais on passe un bon moment. Bien que sans originalité on s intéresse à l histoire, on a de la sympathie pour ses personnages. De tout le film, il y a eu une phrase qui m a semblé remarquable mais que j ai oubliée trop vite -je ne pense pas qu il s agisse d une citation. Peut être lors de la soirée chez la fille ou chez les parents.
Du film, il me semble qu outre ce qui est dit au premier degré, la seule chose qui me restera est l idée (déjà connue) que l on peut se tromper, et que si on ne vérifie pas ce qu on croit avoir compris, on peut laisser les choses s envenimer pour rien (nous sommes juste très pudique/timide)

Difficile de classer ce film qui est à la fois bien vu dans son scénario et caricatural dans ses personnages et certaines situations (mais le comique naît aussi de la caricature évidemment). Par contre, Eric Elmosnino est fabuleux dans son rôle. Il porte vraiment le film. En résumé, un film agréable, drôle, émouvant parfois.

Sur une filmographie d'une dizaine de titres, Je vais mieux n'est que la troisième comédie de Jean-Pierre Améris. Elle est presque du calibre de Les émotifs anonymes, un poil en-dessous, peut-être. Le film est adapté d'un roman de David Foenkinos qui prend le prétexte du mal de dos pour ratisser large sur les inquiétudes du mâle français avant la cinquantaine. Tout y passe : le couple, l'amitié, le travail, avec ce satané mal du siècle pour cristalliser toutes les névroses plus ou moins prononcées. Le scénario ne manque pas de munitions et l'on passe plutôt un bon moment devant les affres d'un héros mal en point, dont le principal trait de caractère est justement de ne pas en avoir assez (de caractère). Les péripéties médicales, d'IRM en scanner, en passant par la magnétiseuse, ne manquent pas de sel mais peut-être un peu de poivre tant la mise en scène reste d'une sagesse intégrale au service d'une narration rythmée mais sans grands temps forts. Elmosnino porte le film sur ses épaules, parfaitement crédible et avec justesse. Pas une symphonie mais un petit concerto en dos mineur. Allegro ma non troppo.

une comédie qui aurait pu être drôle, elle seulement molle et les acteurs ont du mal à la rythmer. On dirait qu'ils ont un manque de conviction. le sujet etait intéressant, les acteurs pro, bien filmé, mais la mayonnaise ne prend pas, trop mou.

Comme d’habitude avec Jean-Pierre Améris, la comédie n’est là que pour servir de prétexte à une évocation douce-amère d’un certain mal de vivre. Comme dans ses précédents films, il suit le parcours de personnages qui n’arrivent pas à s’affirmer et qui passent ainsi à côté des bonheurs simples de la vie. Sauf que cette fois-ci, le mal de dos est un déclencheur qui permet au personnage de prendre conscience du ratage de sa vie actuelle. Dès lors, le cinéaste met en place une comédie teintée de dépression, mais qui débouche sur du positif et qui devient dès lors un parfait feel good movie qui pourrait plaire au plus grand nombre. Avec une belle sensibilité, les personnages parlent d’amitié, d’amour et de solidarité à une époque où le cynisme est devenu un mode de vie à part entière. Cela fait donc du bien de se retrouver au cœur de valeurs humaines qui redonnent foi en l’humanité, au moins le temps d’un film. Les acteurs sont excellents. Petit bémol par rapport à la réalisation qui ne fait guère d’étincelles, mais laisse le champ libre à ses acteurs. Très sympa.

Très, trop caricaturale... On sourit à quelques " blagues ".
Les acteurs aussi sont horriblement caricaturaux. Ary Abittan fait du bon gros Abittan alors qu'on l'a vu plus mesuré dans certains films, les autres acteurs sont trop tout. Il n'y a que pour Elmosnino, Lametrie et Guybet que le casting est tombé dans le mille !

Laurent, architecte, est un homme trop placide, il se laisse harceler au travail, sa femme commence à se lasser de son côté indécis. Un jour il est pris d’un mal de dos dont la cause semble être d’ordre psychologique.

Après avoir consulté magnétiseur, médecins, psychologue, il décide de réagir et de ne plus être passif face aux événements.

Le film est très inégal, j’ai bien aimé toutefois certaines scènes : la pseudo dispute entre Laurent sa femme, le revirement de situation sur son lieu de travail, le projet de passerelle qui va voir le jour, l’irruption nocturne de Laurent chez sa fille.

Je n’ai pas trop cru à la romance et j’ai été un peu agacée par toute la partie consacrée aux amis (dentiste et artiste) de Laurent.

De façon générale, j’ai bien aimé le côté doux -pas forcément réaliste- du film, dans un paysage cinématographique où le monde de l’entreprise est d’habitude décrit comme très cruel.

Eric Elmosnino, dont j’apprécie chaque apparition au cinéma incarne parfaitement cet homme fragile et peu sûr de lui, dont la personnalité va s’affirmer.

Mon blog : larroseurarrose.com

Laurent approche de la cinquantaine et souffre du dos depuis peu.
Il passe des examens en tous genres mais rien n'est trouvé : la cause est vraisemblablement psychologique.
Cet architecte commence alors une quête pour comprendre ce qui pèse sur sa vie : sa femme, son travail, sa famille, ses amis, tout doit être remis à plat !
J'ai apprécié le parcours chaotique de cet homme tentant de reprendre sa vie en main afin de soigner son problème physique.
Eric Elmosnino est très bon dans cette petite comédie dramatique au rythme parfois inégal mais à la saveur douce-amère appréciable.
Plutôt pas mal.
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Un acteur de talent, Eric Elmosnino, mais pour autant il y a quelque chose de gâché. Car cette comédie ne prend pas vraiment. Ce n'est pas faute d'entrées possibles pour ce mal de dos, colonne vertébrale - c'est le cas de le dire - de cette histoire. Hypocondriaque ? Nomadisme médical ? Mal-être ou malaise au travail ? Crise du quinquagénaire ? L'erreur du scénario, c'est peut-être d'avoir voulu s'essayer à toucher un peu à tout ça. Résultat décevant. C'est dommage car il y avait une réelle promesse.

Un joli film sur la vie d'un homme qui soudain lors d'un dîner est pris d'un mal de dos fulgurant. Il va consulter des spécialistes qui vont tous lui faire comprendre que c'est psychologique. Que va til devoir changer pour aller mieux dans sa vie son travail?sa vie privée.?ses amis ? ses parents à qui il n'a rien à dire ? quel chemin doit til prendre.?c'est bien fait et c'est à voir