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    Thelma
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Thelma" et de son tournage !

    L'histoire de Thelma

    Le réalisateur Joachim Trier avait en tête une histoire de sorcières située à Oslo. Avec son co-scénariste Eskil Vogt, Trier visionne bon nombre de gialli, ces films d'horreur italiens des années 70. Ensemble, ils revoient également L'échelle de Jacob d'Adrian Lyne ou Les Prédateurs de Tony Scott.

    "C’était une démarche purement visuelle. Je me souviens avoir eu une conversation avec Eskil sur la façon dont ces films touchent à quelque chose de très humain, qui a à voir avec l’anxiété, la mort et toutes sortes de questions existentielles, mais par le biais du genre. Ça, c’était une première chose", confie le cinéaste.

    Trier et Vogt travaillent ensuite autour de quelques idées, notamment sur la conception de scènes et d’images précises. Le personnage de Thelma finit par s'imposer

    "On s’est retrouvé à jongler avec deux choses : une dont nous étions assez familiers - le récit d’apprentissage, qui renvoie au personnage du frère cadet de Back Home ou à la mélancolie de

    la solitude dans Oslo, 31 août - et l’autre, qui était cet élément de genre. C’était le côté amusant du processus, d’avoir recours à ce type de narration spécifique, qui est centré sur les personnages et auquel je suis plus habitué, et de le porter visuellement vers un univers qui laisse davantage de place à l’imagination", relate Trier.

    CinémaScope

    C'est la première fois que le réalisateur Joachim Trier utilise le format CinémaScope pour tourner un film. Il a aussi fait appel à des acteurs non-professionnels, une autre nouvelle expérience pour le norvégien :

    "Pour moi, c’était vraiment passionnant de combiner ma première expérience du CinémaScope avec le fait de diriger des acteurs encore inconnus. Eili Harboe avait déjà fait quelques films, mais elle n’est pas actrice de formation, et Kaya Wilkins - alias Okay Kaya - est issue du monde de la musique ; on l’a convaincue de participer au projet", déclare le metteur en scène.

    Surnaturel ?

    Dans le film, Thelma est victime de crises psychogènes non épileptiques, ou CPNE. Le réalisateur Joachim Trier explique :

    "Il s’agit de l’anxiété du corps. Une jeune femme est en proie à des crises inexplicables, qui surviennent tôt dans le film, auxquelles les médecins et la science sont incapables d’apporter de réponses claires. Je me suis beaucoup documenté. Ces crises psychogènes non épileptiques, ou CPNE, existent vraiment. Elles ne sont en rien d’ordre surnaturel, mais il y a tant de choses dans le jeu de l’expérience psychologique et somatique du corps humain qui sont difficiles à expliquer."

    Inspiration Stephen King

    Pour ThelmaJoachim Trier s'est beaucoup inspiré des romans de Stephen King Carrie et Charlie, où il est question de jeunes femmes et de psychokinésie :

    "Ce sont presque des mythes grecs : quelqu’un tente de nier son destin et doit tôt ou tard y faire face. Ce sont des histoires centrées sur les personnages ; King est un merveilleux conteur humain", estime le réalisateur.

    Un rôle physique

    Pour trouver sa Thelma, Joachim Trier a vu pratiquement 1000 personnes. Il a très vite arrêté son choix sur Eili Harboe :

    "La question était de savoir dans quelle mesure elle pouvait gérer la pression d’un rôle si exigeant physiquement. Elle devait travailler avec des serpents et suivre un entraînement sous-marin intensif. Elle voulait réaliser la plupart de ses cascades. Il fallait également qu’elle parvienne à simuler des convulsions et des spasmes. On l’a initiée à la méthode TRE (Tension & Trauma Release Exercises), utilisée contre le stress post-traumatique, et à l’auto-induction de crises, qui se pratique généralement avec les soldats. Elle a appris à faire ces crises auto-induites. Je n’avais jamais vu un acteur aller aussi loin physiquement pour son rôle", se souvient le metteur en scène.

    Le grand nord norvégien

    Joachim Trier et son équipe sont allés filmer tout au nord de la Norvège afin de trouver ces grandes étendues de neige et de glace, ainsi que la nature sauvage :

    "On a dû aller sur la côte ouest de la Norvège, avec l’océan, et capturer tout ça pour l’utiliser comme un aspect émotionnel du récit. Je suis un citadin. J’ai grandi avec le breakdance et j’écoutais du punk dans mes jeans noirs. Donc, pour moi, sur un plan personnel, c’était un voyage pour m’aventurer dans la Scandinavie mythologique. En Norvège, ils n’en reviennent toujours pas que je sois allé dans les bois filmer la nature ! Il est vrai que c’est inhabituel pour moi", déclare le cinéaste.

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