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    Come as you are
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    37 critiques spectateurs

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    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 juillet 2018
    Le cinéma indépendant américain est assurément un des cinémas les plus intéressants du moment. On aime ses audaces, sa profonde originalité, le choix de ses sujets, bref tout ce que l'on ne trouve pas dans le cinéma formaté. "Come as you are" nous arrive, nanti d'un Grand prix - et non des moindres - obtenu au Festival de Sundance. Une référence par conséquent. Comment se fait-il alors que l'on ait éprouvé tant d'ennui devant ce film dont on attendait beaucoup ? Le sujet avait de quoi éveiller l'intérêt : une jeune fille américaine est accusée de "l'horrible péché d'homosexualité", elle est en conséquence envoyée dans un camp de redressement ou pour être plus précis dans un centre chrétien de thérapie au nom "prometteur", God's Promise. Commence ainsi un parcours visant à faire prendre conscience à la jeune Cameron de la déviance qui est la sienne et de la rédemption qui lui sera accordée moyennant force prières et repentances. On pouvait attendre beaucoup d'un tel film, en particulier un réel engagement de la part de la réalisatrice, Desiree Akhavan. Mais l'approche du sujet est toujours fort timide et superficielle et plutôt que de nous introduire au cœur de l'intrigue la cinéaste fait du surplace en permanence, ce qui peut conduire - ce fut notre cas - à un profond ennui. Seule la fin a de quoi réveiller - douloureusement qui plus est - le spectateur plongé dans sa léthargie. Dommage car la distribution est excellente : c'est un point indubitable. Le rôle de Cameron est tenu par la jeune et talentueuse Chloë Grace Moretz qui passe avec une étonnante facilité du blockbuster au cinéma indépendant le moins racoleur. Par ailleurs, force est d'apprécier la distribution dans son ensemble, de Sasha Lane à Jennifer Ehle en passant par Forrest Goodluck : sur ce point rien à redire. Dommage par conséquent que le film, malgré un casting en or, ne tienne pas ses engagements. Il eût suffi d'un souffle et surtout d'un rythme qui fait ici cruellement défaut.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2018
    Parce qu'elle a été prise sur le fait avec sa copine le jour du bal de fin d'année, Cameron (Chloë Grace Moretz) est envoyée par ses parents adoptifs soigner son homosexualité à God's Promise un établissement tenu par une psy born again et par son frère, homosexuel repenti.

    Considérer l'homosexualité comme une maladie qu'on peut soigner est une croyance hélas tenace. L'action est censée se dérouler en 1993 ; elle pourrait aussi bien avoir lieu de nos jours. Des organisations  évangéliques existent aux Etats-Unis, telles Restoration Path, qui proposent à leurs membres des programmes afin de les guérir ou de guérir leurs enfants de leurs "déviations sexuelles".

    Adapté d'un roman pour ados de Emily Danforth, "The Miseducation of Cameron Post", "Come as you are" en a les qualités et les défauts. Du côté des qualités : des personnages positifs et attachants, à commencer par Cameron elle même interprétée par la délicieuse Chloë Grace Moretz qui réussit à donner un tournant bienvenu à sa carrière qui risquait de s'embourber dans des blockbusters répétitifs ("Kick-Ass", "Equalizer"...). Du côté des défauts : une situation pachydermiquement manichéenne qui oppose les "'gentils" ados rééduqués contre leur gré aux rééducateurs, aveuglés par une foi dévoyée, qui tentent, sans guère de succès au demeurant, de les soigner en leur inculquant la haine de soi.

    Une fois Cameron installée à God's Promise, une fois le tour du propriétaire effectué et les différents locataires, dont chacun incarne stéréotypiquement une caricature (le Lakota transgenre, la rebelle fumeuse de joint, la fille en surpoids...), l'action fait du surplace. On est reconnaissant à Desiree Akhavan de ne pas l'avoir artificiellement dramatisée, qui refuse la facilité de dépeindre l'encadrement de God's Promise en dangereux tortionnaires. Mais on aurait aimé plus de nerfs à ce scénario qui en manque cruellement jusqu'à un dénouement téléphoné et prévisible que l'affiche du film nous a déjà révélé.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    228 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2018
    Come As You Are est un film vraiment dur à encaisser mais qui mérite pourtant vraiment d’être vu pour faire évoluer les mentalités. Aujourd’hui, il n’est plus possible de pouvoir encore imaginer l’homosexualité comme une maladie. A travers des scènes drôles et d’autres plus émouvantes, le film nous prouve que ces ados n’ont rien de pêcheurs mais veulent juste être libres d’aimer qui ils veulent. On aurait aimé cependant que le sujet soit plus creusé en donnant plus d’espace aux seconds rôles pour le rendre encore plus émouvant. Si Come As You Are n’est pas aussi réussi que ce qu’on aurait aimé, le film aura au moins le mérite de peut être faire changer quelques mentalités et d’aider certains jeunes à s’assumer. [lire la critique complète sur freakingeek.com]
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2018
    Come as you are est un petit film, modeste dans sa fabrication, alors qu'il traite d'un sujet important. Et en définitive, c'est une bonne surprise car plutôt que d'appuyer son discours et de dénoncer ces écoles religieuses américaines censées remettre les adolescents sur le droit chemin, la réalisatrice Desiree Akhavan choisit l'ironie et une certaine légèreté. Le film se concentre sur Cameron, jeune fille dont les désirs la portent vers son propre sexe et livrée à des "redresseurs de tort" abritées sous le paravent de la religion. Come as you are est un hymne discret à la tolérance et une subtile stigmatisation de la bonne conscience enveloppée dans les plis d'une rigidité morale faussement compatissante et curative. La mise en scène est bienveillante vis-à-vis de son héroïne, pas voyante pour un sou mais bien présente dans un récit qui n'abuse pas des flashbacks ni des séquences oniriques. Chloë Grace Moretz compose un personnage peu extraverti qu'elle cerne avec une certaine componction et réflexion, sans chercher à livrer une performance. Les rôles secondaires sont excellemment tenus, y compris les plus antipathiques, en particulier avec Jennifer Ehle, remarquable. La principale qualité du deuxième long-métrage de la réalisatrice irano-américaine est de tenir son tempo et sa tonalité tout du long, sans verser dans une veine pseudo-documentaire, dans le droit fil d'un cinéma indépendant américain, parfois un peu morne et attendu, ce qui n'est pas le cas de Come as you are, bien plus intéressant qu'une soi-disant bluette adolescente que certains ont cru y voir.
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2018
    La bande annonce m'a attirée et le sujet m'intéresse.
    Aussi j'aime bien l'actrice principale.
    Le début commence très bien, l'histoire se met bien en place jusqu'au milieu puis ensuite cela devient agaçant et très ennuyeux.
    Ces pauvres jeunes retenus dans ce centre, cela tourne en rond, c'est pénible.
    Heureusement la fin apporte une bouffée d'air frais bienvenu.
    Donc pour moi ce film est en demi-teinte.
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2018
    " come as you are" grand prix du dernier festival sundance et trop durement note par la presse est un film touchant. En effet en dépit de quelques longueurs et un dénouement un peu rapide, j'ai trouvé ce récit qui porte sur les centres religieux censé faire changer de voie les adolescents homosexuels intéressant, émouvant voir drôle avec une chloe grace moretz qui interprète subtilement son rôle.
    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juillet 2018
    On aurait finalement presque préféré un documentaire à une fiction sur un sujet aussi dur : les thérapies de conversion orchestrées par l'église pour les jeunes homosexuels. Les jeunes acteurs endossent brillament leur rôle de victimes que l'on apprend à dégouter d'eux-mêmes. La dangerosité de la religion à travers l'intolérance qu'elle porte, l'absence de liberté et le poids d'une culpabilité inexistante est bien rendue. Dommage que le scénario ne suive pas et manque d'enjeu.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juillet 2018
    Après une bonne exposition des faits et un sympathique galerie d'acteurs, il faut pourtant constater que le film patine et peine à trouver des idées et un rythme pour maintenir l'intérêt.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    165 abonnés 1 427 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Bien mais sans plus. Pour moi, l’histoire était bien là mais n’a jamais vraiment décollé. Il y avait pourtant beaucoup de manière de l’exploiter pour en faire un film passionnant.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juillet 2018
    Parce qu'elle a été surprise par son petit copain en train de fricoter avec une de ses amies, Cameron Post est envoyée à God's Promise, un centre où l'on apprend aux homosexuels à ne plus l'être et à reconnaître leurs erreurs de jugement quant à leur attire pour le même sexe. Là-bas, livrée à elle-même face à des discours bourrés d'inepties, Cameron va faire la rencontre de deux jeunes un peu comme elle, ne rentrant pas vraiment dans le moule... Typiquement calibré pour plaire à Sundance, "Come As You Are" représente une bonne partie des défauts du cinéma américain indépendant actuel avec sa narration elliptique, son image granuleuse, son grand sujet, sa musique mélancolique et son mélange de gravité et de légèreté. Le problème c'est qu'au lieu de se concentrer sur la force de son sujet, à savoir la façon dont ces centres ridicules nuisent à la vie des jeunes gens qui y vont, "Come As You Are" pose un regard plus aérien sur les choses sans jamais les creuser en profondeur. On se retrouve donc avec une œuvre prometteuse, portée par une actrice talentueuse (Chloë Grace Moretz, toujours aussi bonne dès qu'elle s'éloigne un peu des gros calibres hollywoodiens comme "La 5ème vague") mais qui peine à émouvoir sans jamais poser un regard fouillé sur ses thématiques. C'est d'autant plus dommage que le potentiel est là et qu'on aurait vraiment voulu y puiser de l'émotion.
    Jorik V
    Jorik V

    1 195 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2018
    Le film se déroule dans les années 90 mais vu la régression ayant court aux Etats-Unis en ce qui concerne les mœurs, il pourrait tout aussi bien avoir lieu de nos jours. On y voit une jeune adolescente lesbienne envoyée dans un centre religieux pour soigner son homosexualité parmi des jeunes atteints du même « mal ». « Come as you are » entre donc dans ce que l’on pourrait appeler le sous-genre du film de cure avec quelques notes de teen-movie vintage. Le sujet est hautement intéressant mais souffre d’un traitement beaucoup trop sage et attendu. Le film suit son cours avec les passages obligés inhérents à ce type d’histoires comme les ateliers de thérapie hasardeux, les sermons religieux ou encore l’obligatoire tentative de suicide de l’un des adolescents.

    La réalisatrice se contente de filmer son histoire de manière assez plate et ne parvient jamais à y insuffler un semblant d’émotion. La jeune Cameron, incarnée par une Chloë Grace Moretz assez juste, sert de point d’observation à ce microcosme conservateur et bigot. Mais malheureusement son personnage ne subit que très peu d’évolution psychologique et semble faire du surplace. Quant aux différents locataires de ce pensionnat, ils ne sont pas assez fouillés pour échapper au statut de simples anecdotes de chair et d’os. Même constat pour le personnage le plus intéressant du film, celui de la directrice de l’institut incarné par Jennifer Ehle. Certains traits captivants de son personnage sont esquissés mais jamais vraiment développés. « Come as you are » souffre donc d’un traitement beaucoup trop lisse pour convaincre au-delà d’une gentille bluette adolescente contrariée.

    Le traitement de l’homosexualité adolescente paraît assez juste mais ne va pas plus loin que les émois de la puberté. Un film comme « Une vie volée » avec Angelina Jolie et Winona Ryder avait, par exemple, beaucoup plus de coffre et d’enjeux dramatiques à offrir. La tonalité nostalgique de l’ensemble ne réussit jamais vraiment non plus à nous emporter et on attend patiemment que le long-métrage déroule son gentil programme, sans plus de passion ni d’émotion. La fin semble trop facile et expédiée de manière trop simpliste comme si la réalisatrice ne savait pas comment clôturer le sort de ses personnages. On ressent juste un fond légèrement anti-religieux mais pas assez véhément pour que « Come as you are » en devienne un film à message fort. Au final, c’est une œuvre un peu tiède malgré un beau sujet et surtout un film plutôt insignifiant.

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    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2018
    Grand prix du festival de Sudance, Come as you are traite sur le mode du teen movie d'un sujet aussi grave qu'original en évitant le pathos. En ressort un film assez léger, qui peine néanmoins à s'incarner tant les situations demeurent convenus. Le film fait du surplace ne prend pas le parti de la rébellion pour laisser planer un doux spleen plutôt agréable. Chloé Grace Moretz livre une performance remarquable et prouve qu'elle est une grande actrice en devenir. Elle fait vivre un film modeste mais touchant mais un peu trop propre pour convaincre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 août 2018
    Le futur fiancé de Cameron la surprend flirtant avec son amie dans une voiture. Oh my god ! Elle est donc envoyée illico dans un centre de rééducation très pieux où des jeunes sont remis dans le droit chemin de l’hétérosexualité.

    Desiree Akhavan a voulu par ce film dénoncer ces thérapies de réorientation sexuelle, un ensemble de traitements pseudo-scientifiques. Il n'existe bien sûr aucune preuve fiable que l'orientation sexuelle peut être changée, et des organisations médicales signalent que ces thérapies inefficaces sont dangereuses.

    Ces centres existent encore de nos jours souvent tenus par des religieux. En France, aucune loi ne les exclut explicitement ou prévoit de réponse pénale contre les «thérapeutes» qui les pratiquent. Le sujet du film est donc grave et méritait grandement d’être soulevé.

    Pourquoi donc pour dénoncer cette ignominie avoir situé le film en 1993 et non pas de nos jours ? Par ce choix Desiree Akhavan s’éloigne de la dénonciation de ces centres laissant supposer que c’est de l’histoire ancienne. Les ados passent ici un séjour convivial et mettent beaucoup trop de temps à se révolter contre ce qui m’est présenté comme un centre de vacances un peu spécial, avec deux organisateurs un peu barges mais pas bien méchants, alors que je devrais me sentir oppressé par ce qui se trame. Mais teen-movie oblige, il ne faut pas trop charger l’histoire pour ne pas trop affoler l’ado américain.

    L’histoire est centrée sur le seul personnage de Cameron, les autres ados sont des faire-valoir et nous ne savons pas grand-chose d’eux. Or le personnage de Cameron n’évolue pas durant le film ; l’actrice qui a peu de dialogues n’arrive pas à faire passer la moindre émotion, sa réflexion sur son sort ne progresse pas et se termine par une fugue avec deux compagnons sans qu’elle ait participé à la préparation de cette évasion.

    Et pourquoi avoir truffé le film de tant d’invraisemblances : ces ados qui devraient être révoltés sont finalement bien sages au regard de ce qu’on leur impose ; bien peu de personnel pour encadrer et rééduquer une vingtaine d’ados et tout se passe bien, au moins les premiers trois quart du film ; deux filles dans la même chambre ç’est contradictoire avec ce type de thérapie ; spoiler: qu’à la fin un ado se suicide en se coupant le sexe ça ne pose pas plus de question que cela sur ce qu’il a voulu dire
    ; qu’il faille attendre la fin du film pour que trois pensionnaires fuguent sans difficultés en autostop, mais pourquoi n’y ont-ils pas pensé plus tôt ! ; et on pourrait passer tout le scénario au « mais ça ne tient pas debout cette histoire ».

    Car il y a de quoi s’impatienter devant leur passivité face au lavage de cerveau qu’ils subissent ces pauvres ados : ces émissions télé d’aérobic catho, ce folk-pop kitch de cantiques : cela m’a fait penser au chant « Jésus revient » dans La Vie est un long fleuve tranquille chanté à la guitare par l’aumônier Patrick Bouchitey, un souvenir hilarant, dur de prendre le film de Desiree Akhavan au sérieux avec cette référence en tête !

    En voulant faire un teen-movie d’ados pour les ados la réalisatrice affadi son propos, son film est beaucoup trop sage, prévisible et platement filmé et ce sujet grave se transforme en bluette gentille avec rebondissement final feuilletonesque : comme tant de niaiseries « pour ado ». Tout est lourdement démonstratif. Le genre « tenn-movies » ne devrait pas exister : les ados peuvent voir des films faits pour tout le monde.

    Come as you are est catalogué « art et essai » : bizarre ! je n’y ai vu ni « art » et encore moins « essai ».
    nada r.
    nada r.

    5 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2018
    Excellent film que je recommande tres vivement. Il est indiqué comme étant «  comédie dramatique » mais j’ai rarement pleuré autant devant un film. Les personnages sont très attachants et on voit le côté pervers des thérapies de conversation. Non pas la violence physique à laquelle on s’attend aussi et qui existe dans de très nombreuse, mais celle plus pernicieuse : la violence mentale. Les ados sont perdus, croient pour certains à ce qu’on leur dit. Les parents abandonnent leurs enfants et participent a cette violence. L enfer est pavé de bonnes intentions, et ca resume parfaitement l’attitude des adultes dans ce film.

    Les tenues et le camp lui-meme ressemble à s y méprendre à d’actuels camps de therapie de conversion.

    On ressent enormement de peine pour ces enfants, ces ados prisonniers ici, abandonnes et qui luttent contre eux meme visceralement. A qui ont fini par faire croire qu ils sont mauvais. On ressent de la peine pour certains adultes, notamment Rick.

    Un tres beau film, aussi sur l amitié qui lie Jane,Cameron et Adam. Et sur l entraide qui existe entre les membres de la therapie.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2018
    Vu et avis le 20180627

    Film fin et délicat, probablement que la plupart des spectateurs trouveront le film plus simple qu il ne m a semblé.

    Pour moi une chose importante dans un film est que raconte t-I’ll ? Quelle trace, souvenir, idée, image, ... laisse t-il ? Une fois le film fini, il m a semblé que le sujet du film est bien moins clair, évident que je ne l ai cru durant sa vision. Habituellement, pour connaître le sujet d un film, il faut prendre la situation de départ et la situation d arrivée. Le sujet du film réside dans la transition entre les deux, pourquoi on passe du départ à la fin.

    Or, pour moi, je ne vois pas bien d évolution du personnage quand à sa sexualité. Je n ai pas non plus l impression que le sujet soit la religion, le sectarisme, la psychologie, etc. Il y aurait à un moment ou un autre une révolte avec des propos tenus qui auraient été la pensée du réalisateur. Le film est bien plus feutré que cela.

    Il faudrait que je le revoit pour le vérifier, mais je crois qu en fait, il s agit d un film sur l adolescence, comment quelques adolescents grandissent ensemble jusqu à devenir des adultes précoces. C est la le plus grand changement que je vois dans ce film.

    Pour le personnage principal, on passe d’une adolescente obéissante, soumise aux apparences, avec probablement peu d ami, une meilleure amie et la tentation d en faire un premier amour à une adolescente qui s assume, prend des décisions, a de bons amis (probablement du genre pour la vie, avec qui elle peut tout partager, sans confusion avec le sexe), s interrogé et est capable d analyser et de s analyser.

    Quelques illustrations : soumise aux apparence = le bal de promo, deux photos sont prises, les deux fois où son cavalier l enlace pour la photo, on la voit hésiter, sursauter, en défense, une marque de déplaisir. C est très visible mais fugace et intelligemment non appuyé. Il y a la seconde photo pour qui a raté la première. Du beau travail de cinéaste. Soumise aux apparence, on le voit beaucoup pour tout ce qui a trait au centre et en particulier à l iceberg. Je crois qu elle ne commence a vraiment s en détacher que au centre, lorsque elle a son tête à tête avec rick et que pour une fois elle dit ce qu elle pense.
    Obéissante, c est ma perception du personnage, c est moins explicitement dit. Il me semble qu elle veut se donner une chance que ça fonctionne. Lorsqu’elle est réveillée une nuit par une fille qui l embrasse, elle lui dit “mais c est toi qui m a réveiller�, sous entendu de mon point de vue, qu elle n a pas exprimé le désir que cela arrive. Ses rêves, pensées, aspirations sont ce qu ils sont, mais dans le centre, elle contrôle ce qu elle s autorisé à faire/dire et c est la qu elle est obéissante, en essayant d avoir les paroles, attitudes qui permettent d arriver à ses objectifs et non pas en conformité avec ses croyances. Sachant que pour moi, son objectif est de se débarrasser de ce centre ET de ses pulsions pour être plus conforme, moins tourmentée.
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