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    La Fête est finie
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    65 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2018
    Ce drame social est juste, bien traité et analysé.
    Les deux actrices principales sont formidables, surtout Céleste.
    J'ai bien aimé.
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2018
    Après la réalisation de deux court-métrages il y a déjà plus de 10 ans, après, plus récemment, l’écriture de quelques scénarios, Marie Garel-Weiss s’est lancée dans la réalisation de son premier long métrage. C’est avec Salvatore Lista qu’elle a écrit le scénario de "La fête est finie", l’histoire racontée étant pour une bonne partie autobiographique. Avec ce film, le cinéma français enregistre l’arrivée d’une nouvelle réalisatrice de talent. Son film, qui met en scène deux jeunes femmes sous l’emprise des drogues les plus diverses et qui vont tenter de s’en sortir, s’écarte avec bonheur de ce que le cinéma propose le plus souvent lorsqu’il aborde ce sujet. A sa connaissance personnelle du sujet, Marie Garel-Weiss a ajouté de belles qualités de mise en scène et de direction d’acteurs.
    Pe R
    Pe R

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2018
    excellent film, excellentes actrices. Il est de ces films dont on aimerait qu'il ne s'arrête pas. on aimerait voir la suite, on aimerait les connaître. ça sent le vrai, la force, les erreurs et la vie. à voir et revoir
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2018
    Céleste (Clémence Boisnard) a dix-neuf ans. Elle ne connaît pas son père et sa mère, trop jeune et vite débordée (Marie Denarnaud, abonnée aux rôles de jeunes filles dont on réalise avec effroi qu'elle a déjà quarante ans) n'a pas su s'occuper d'elle. Clémence fume/sniffe/croque tout ce qui passe : shit, coke, héroïne, MDMA... Après un accident sur la voie publique, elle se retrouve (de son propre chef ? sous la contrainte ?) en centre de détoxication. Le même jour y arrive Sihem (Zita Henrot), vingt-six ans, dont les antécédents sont moins claires. Entre les deux filles, la complicité est immédiate : complicité pour faire face au régime quasi-carcéral du centre dont elle défie allègrement la dureté des règles, mais complicité aussi pour reprendre en main leurs vies dont elles ont bien conscience qu'elles prennent un tour suicidaire.

    "La Fête est finie" raconte sur un mode quasi-documentaire le parcours de ces deux jeunes filles pour sortir de la dépendance. La réalisatrice connaît son sujet qui confie avoir été toxicomane et être sortie de la dépendance. On voit d'abord Céleste et Sihem en centre au milieu d'autres dépendants avec lesquels les échanges ne sont pas toujours fluides. On les voit ensuite rendues à la vie civile, l'épée de Damoclès de la rechute pesant au dessus de leurs vies.

    Le sujet a déjà été souvent traité. "Le Dernier pour la route" avec François Cluzet et Mélanie Thierry le racontait avec la même finesse. On pense aussi à "La Tête haute" avec Benoît Magimel, Catherine Deneuve et Rod Paradot (César du meilleur espoir masculin en 2016 mais hélas disparu des radars depuis lors) dont le jeune héros n'était pas dépendant mais qui se déroulait en milieu de rééducation fermé. Dans trois semaines, précédé d'une critique élogieuse, sortira "La Prière", qui met en scène un jeune drogué qui rejoint une communauté religieuse (Anthony Bajon vient de recevoir à Berlin l'Ours d'argent du meilleur acteur pour ce rôle).

    Comme l'annonce la riante photo de l'affiche, La Fête est finie est l'histoire d'une amitié entre filles - qui rappelle les duos féminins de "Divines" ou de "Tout ce qui brille". Ce duo évite les stéréotypes. D'origine maghrébine, Sihem est issue d'une famille unie qui pourrait constituer pour elle un cocon et dont les autres enfants ont brillamment réussies. En revanche, c'est Céleste qui accumule les handicaps sociaux. C'est elle qu'on sent plus immature, moins entourée et du coup plus menacée par la rechute alors que l'expérience de la zone a instruit Sihem de l'urgente nécessité de se réinsérer par un travail stable.

    Cette belle histoire d'amitié - dont la dimension homosexuelle est élégamment esquissée - est remarquablement servie par deux comédiennes hors pair. On retrouve Zita Henrot, la révélation de "Fatima" qui lui valut en 2016 le César du meilleur jeune espoir féminin. C'est elle qu'on aperçoit ces jours-ci dans la publicité pour le Printemps du cinéma aux côtés de Finnegan Oldfiled. Mais c'est surtout Clémence Boisnard qui crève l'écran. La première scène la voit défigurée par le manque, les traits tirés, prématurément vieillie. Plus tard, elle retrouve des traits poupins, une coiffure sage. Elle a des rires qui irradie, des rougissements d’adolescente - comme lorsqu'elle demande en boîte de nuit à un garçon de l'embrasser pour dissiper le malaise qui précède le premier baiser.

    Sans doute suis-je bien généreux en donnant quatre étoiles à ce film qui ne bouleversera pas l'histoire du cinéma. Mais, écrasé par d'autres sorties plus commentées, mal distribué, il risque fort de passer inaperçu. Donnez lui sa chance...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2017
    Vu en avant première lors du Festival du Film à Sarlat, où il à d'ailleurs reçu la Salamandre d'Or, ce film est sans doute un des meilleurs que j'ai pu voir. L'histoire est vraie, sincère, pure et sans aucun artifice. Les actrices sont rentrées à merveille dans la peau des deux personnages pour nous offrir 1h30 de pure émotion. Le thème de la drogue est traité de manière très simple mais c'est la meilleure manière de le faire, on n'est pas face à un film qui nous parait sur joué, sur dramatisé, et qui chercherait à faire sensation, mais face à un témoignage, une part de vie qui nous est offerte et qui nous marque purement et simplement.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2018
    Il était grand temps que la fête finisse. Surtout celle-là. Voilà un nouveau film français, aux velléités sociales et médicales, qui tente de raconter, à travers deux personnages féminins, forts en caractère, l'enfer de la réinsertion et de la cure de désintoxication. Céleste est le personnage central de ce récit. C'est un personnage haut en couleur, qui passe par tous les émois, la colère, la souffrance, la joie. Certes, l'interprétation des actrices est indéniablement stupéfiante, mais hélas, le personnage est si grotesque que le spectateur ne retient plus de son jeu que cris et hystérie. Le second personnage, Sihem, avec un H nous précise le scénario, souffre des mêmes écueils en terme de caricature, ou à l'inverse de contre-stigmatisation. Elle est très belle, trop belle, au point qu'elle doit nous préciser qu'elle est junkie. En réalité, personne ne croit un mot du destin de ces deux filles. Le récit est cousu de fils blancs, totalement linéaires, où l'on sait à l'avance les évènements qui vont s'ensuivre. Evidemment, on pense au très grand film d'Erick Zonca "La vie rêvée des anges" à travers le portrait de ces deux jeunes filles paumées. Mais tout autant la mise en scène, le parti pris du dépouillement, la matière brute des deux héroïnes étaient largement plus à la hauteur du projet. ici, on se perd dans des séries de ficelles cinématographiques, la pire étant sans doute la nécessité qu'ont certains réalisateurs de faire danser leurs actrices dans un jeu à la limite de l'érotisme. Aucune émotion ne se dégage de cette histoire. Sinon beaucoup de mépris pour ces vrais gens qui luttent contre les addictions.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 octobre 2017
    j'ai vu "La fête est fini " lors du festival international du film de saint jean de luz.
    C'est un très beau film, fort, fin, intelligent et cru.
    La caméra filme souvent en gros plan, sans complaisance mais sans jugement.
    Les actrices jouent merveilleusement bien, la musique souligne les émotions.
    C'est le 1er film de la réalisatrice. Pour un coup d'essai c'est un coup de maître !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 mars 2018
    J'ai envie de dire bravo. C'est le genre de film où tu restes comme un con dans le fond de ton fauteuil pendant tout le générique de fin, presque immobile, à penser sur tout ce qu'a pu traduire ce que tu viens de voir. Une impression pas très claire, entre une ambiance émotionnellement forte où l'empathie des personnages te prend beaucoup d'énergie, et la beauté de la force et la volonté de se sortir d'un cercle vicieux bien dégueu qui te file un peu la gerbe. Un superbe duo de comédienne qui t'envoie directement dans les méandres des personnages. Une construction intelligente sur l'espoir, le soutien, les choix, la solitude et la force mentale d'une dépendance. A voir !
    defleppard
    defleppard

    302 abonnés 3 237 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 août 2018
    Arrivées dans le centre de sevrage , j 'ai trouvé cela rapidement ennuyeux............................................1 étoile et demie............!!!!!!!!!!!
    mat niro
    mat niro

    291 abonnés 1 717 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2018
    "La fête est finie" est un film qui dégage une puissance émotionnelle énorme grâce au jeu merveilleux de ses deux actrices : Zita Hanrot et Clémence Boisnard. Sihem et Céleste donc, deux toxicomanes envoyées dans un centre de cure vont se lier d'amitié dans, et en dehors, de cet établissement. L'ambiance est pesante dans spoiler: cette relation qui va s'avérer "toxique" et l'on peut se rendre compte que le chemin vers la guérison est semé d'embûches
    . Une ode à l'amitié qui nous insuffle un vent de fraîcheur malgré le sujet sensible.
    SaintPauly
    SaintPauly

    16 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2018
    «La fête est finie» c'est ton 18ème anniversaire : c'est comme toutes les autres fêtes de ta vie, mais il y a quand même quelque chose de spéciale qui va te rester bien après que la fête soit terminée.

    La belle lumière qui fait que ce film est plus brillant que des autres films dans le désintox genre est la rencontre fortuite entre la réalisatrice Marie Garel-Weiss et son actrice Clemence Boisnard qui joue Céleste, le rôle principal.

    Ce duo a réussi à me faire détester Céleste comme si c'était quelqu'un qui je connaissait vraiment et de vouloir sa réussite autant que quelqu'un qui j'aimais pour le vrai.

    Cette évolution dans son personnage--qui prend son temps et n'est jamais facile--définie La Fête Est Finie puisqu'on finit par s'investir dans le film autant qu'on s'investir dans les gens qui le peuplent. Et c'est comme ça qu'il faut faire pour avoir une fête mémorable.
    Pandahydra
    Pandahydra

    11 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2018
    La fête est fini de Marie Garel-Weiss est un drame simple ni plus ni moins, acteur, réalisation et autre son doté d'un scénario que je trouve réaliste (mais pas chiant et cliché non, c'est un bon scénario pas mauvais) et acteurs et actrices bon(nes) et c'est le problème que le film y est, les comédiens et comédiennes sont normal, il lisent juste leur texte bon au passage. et les cadres ont une ambiances et voilà... je n'ai pas grand chose à dire ici mais une est sur (comme vous et moi) que vous n'allez pas vous ennyer mais impressionnés par ce bon film !
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    228 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2018
    De la part d’une scénariste venue de l’horreur et du fantastique, on aurait pu s’attendre à un film sombre et angoissant à la manière d’un Requiem For A Dream ou un Trainspotting pour dégoutter les gens de la drogue mais La Fête Est Finie est en fait plus un film de guérison qui s’adresse principalement aux toxicos pour leur montrer qu’en trouvant une raison de vivre, ils pourront s’en sortir. Le spectateur lambda ne trouvera pas donc forcement sa place devant ce récit à part pour se prouver qu’il y a des gens qui ont des vies plus malheureuses qu’eux. De ce petit film qui ne raconte quasiment rien de plus que ce que montre la bande annonce, on retiendra surtout la prestation attachante de Clémence Boisnard et Zita Hanrot qui n’ont pas volé leur prix d’interprétation. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
    Sébastien D
    Sébastien D

    93 abonnés 541 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 avril 2019
    Le film est bien, le sujet est bon, les actrices sont pas mal, mais c’est terriblement chiant. Les chuchotements, les scènes prévisibles, les situations exagérées, la façon dont c’est filmé... tout est fait pour que ça devienne chiant. Même la fin est décevante, avec une qui réussie a s’en sortir et l’autre non, en pensant que ça nous surprendrait alors que pas du tout. C’est dommage.
    PLR
    PLR

    405 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2018
    Il est de ces films qui doivent se contenter de la plus petite salle dans un nombre limité de lieux. S'adressant à un public a priori déjà conquis ou sensibilisé au sujet, les critiques des (rares) spectateurs - limitées aussi en nombre - tendent à atteindre les 4 et 5 étoiles. Avec 3,5 je représente ici davantage le spectateur lambda. Ce long métrage est classé dans la catégorie drame. Mais c'est presque un documentaire. Des scènes de vie dans le parcours long, sinueux et difficile auquel sont confrontées les deux personnages principaux pour se détacher (peut-être ?) de leurs addictions. Au-delà de ce récit documentaire, le scénario n'est pas vraiment assorti en profondeur d'une romance, de rebondissements, de conflit familial ou autre : tout cela est seulement effleuré pour servir de cadre à la problématique explorée. Sans doute parce que le témoignage, centré sur la prise en charge thérapeutique, a semblé suffire à l'auteure. Zita Hanrot confirme son talent.
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