Avis : Eiffel - Page 10

Il y a tant à dire sur Gustave Eiffel, cette légende française, que dédier son biopic a son histoire d’amour a de quoi décevoir. On adore Romain Duris, on est ravie de découvrir enfin sur grand écran la belle Emma Mackey, l’histoire d’amour est poignante mais voulait-on réellement voir cela ? Les passages les plus intéressants du film concernent justement toute la mécanique mise en place pour permettre l’élévation de l’édifice. Les prouesses technologiques nous passionnent mais tout cela passe au second plan derrière cet amour compliquée. Il y avait finalement dans ce script de quoi faire deux très bons films, le rendu est amer.

De belles images avec des effets spéciaux réussis mais le mélo prend le dessus sur l'histoire de la tour qui passe vraiment au second plan. J'aurais aimé plus de détails sur la prouesse technique. Certains seconds rôles ne sont pas bons du tout et on a du mal à y croire. Bof, bof, bof...

Avec Eiffel, Martin Bourboulon réalise une biographie historique romancée de qualité. L'histoire nous amènes à la fin des années 1880 et nous fait suivre Gustave Eiffel qui va imaginer et construire le monument le plus important de sa carrière, alors que dans le même temps il recroise son amour de jeunesse. Ce scénario librement inspiré de faits réels est plaisant à vivre pendant une heure quarante qui nous raconte le combat d'un homme pour mener à bien son projet via un récit non linéaire qui joue avec les époques. L'intrigue manque peut-être un peu d'enjeu sur son aspect architecturale, mais la romance qui prend tout autant de place, parvient elle à donner de l'intérêt. Elle est très bien incarnée par les deux protagonistes principaux, interprétés par Romain Duris et Emma Mackey. Leurs visages captent toute la lumière au point de ne voir qu'eux. Les autres rôles n'ont donc pas beaucoup d'importance. Seule leur relation compte et elle est appréciable même si elle manque tout de même d'un peu d'émotion et de jolis mots à défaut d'embrassades. L'ensemble est bien réalisé et offre un joli visuel grâce à la photographie bénéficiant d'un cachet donnant une personnalité esthétique à l’œuvre. Tout cela est bien aidé par un travail de reconstitution remarquable, aussi bien au niveau des décors que des costumes. Les images de la construction parviennent même à être vertigineuses. Toutes les scènes sont accompagnées par une b.o. très douce, marquée d'une grande présence. Tout cela s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à Eiffel, qui mérite d'être découvert.

L'histoire n'a rien à voir avec la vraie histoire, pourtant incroyable de la Tour Eiffel. Mais ce n'est pas ça le problème. Le problème c'est que cette histoire-là n'est pas crédible une seule seconde. Personne n'est convainquant et tout est cliché. Dialogues, situation, jeu (pourtant de grands acteurs), musique (pourtant quel exceptionnel compositeur)... Il n'y a que les costumes et les images qui sont belles.

"Librement inspiré de faits réels." : cette mention au tout début du film met un doute. Quelle est la part de vérité dans ce qui sera raconté ? Alors on se concentre sur d'autres aspects : le jeu des acteurs, le scénario, les costumes, les décors. Et c'est une réussite. On y voit un Gustave Eiffel étonnamment moderne interprété avec énergie par Romain Duris. L'ingénieur se révèle amoureux d'une pétillante Adrienne Bourgès (Emma Mackey), elle aussi en avance sur son temps. En voyant le héros traverser un pont de Paris, on s'interroge. Comment ont-ils fait pour filmer Paris au petit matin sans voitures ?! Le scénario nous fait aussi découvrir les joies des appels d'offre, des projets, des soutenances pour convaincre les décideurs, des efforts pour faire taire les détracteurs, de la communication, des financements et du management des ouvriers. Start-upper avant l'heure le Gustave ! Quant à la construction de la Tour, la scène de la jonction des poutres du premier étage exprime toute la beauté de la chose. Une superbe reconstitution donc, presque un biopic, à regarder sans retenir chaque détail comme une vérité vraie, en se laissant porter par le charme de cette grande dame, devenue symbole de la France.

De Martin Bourboulon (2021).
Agréable à regarder, oui c'est vrai mais sur de nombreux points, on reste sur sa faim. Faim concernant notamment celle qui aurait dû être la star du film à savoir la célèbre tour ! Même s'il faut le noter, certaines images et plans globaux voire aériens du Paris de la fin du 19 ième siècle sont assez réussis , une immersion plus fournie dans le quartier de bord de seine aurait donnée plus de force historique au film. On aurait aimer une vrai reconstitution de Paris , ce qui aurait pu faire une comparaison avec le Paris d'aujourd'hui. Enfin toujours sur la reconstitution, Paris parait d'une propreté digne d'un musée. Ce qui n'est pas la réalité de l'époque ! Sur celle qui aurait dû (vu le titre) être la star du film, on reste vraiment sur sa faim voire même déçu . Certes quelques scènes du chantier apparaissent spectaculaires mais le film aurait été inspiré d'approfondir le coté technique de cette monumentale construction . En effet malgré son titre le film ne parle que trop peu de la tour et c'est vraiment dommage. Jusqu'à occulter puisque le film se veut un film historique d'autres personnes qui avec Eiffel ont oeuvré à la construction de la tour. Enfin toujours sur le plan historique, M Eiffel apparait bel homme(ce qu'il était) mais surtout assez jeune. Ce qu'il n'était plus. Le film est donc avant tout une romance certainement totalement inventée jusqu'à faire croire à une raison autre que technique la forme de la base de la tour.
Romain Duris plus-tôt charmant rempli sans plus son contrat. Quand à Emma Mackey découverte au travers de la série ''Sex Éducation'' est d'une beauté assez magnétique . ,

Un biopic sympathique pour passer un agréable moment. Pourtant, on trouve le temps un peu long par moment. C'est un peu lent. Mais globalement on se laisse bercer par le scénario plutôt bien écrit et la photographie magnifique. Le duo d'acteur fonctionne parfaitement.

"Eiffel" est le premier film qui s'attarde véritablement sur la vie de Gustave Eiffel, personnage pourtant incontournable du paysage Français. Et quoi de mieux de s'attaquer à la grande création de sa vie, la fameuse Tour. Le sujet de départ a de quoi être passionnant sur le papier.
Mais le réalisateur a préféré se concentrer sur une histoire d'amour complètement plate, mièvre, inintéressante au possible et complètement fictionnelle de surcroit. C'est à n'y rien comprendre.
C'est d'autant plus rageant que la photographie, et principalement lorsqu'elle se fixe Tour, est visuellement très belle et les comédiens globalement très justes.
Pour la première au cinéma de la sublime Emma Mackey, qui s'en sort très bien, c'est un beau plantage.

Un film intéressant porté par des acteurs talentueux. Malgré quelques longueurs, il se regarde assez bien.

Je me trouve bien embêté pour ce film car j'en attendais un petit peu. Je m'explique, Gustave Eiffel étant Dijonnais et l'étant également, c'est un personnage historique que j'apprécie beaucoup. Diplômé de Centrale c'est ce que la France produit de plus beau comme élite intellectuelle en matière d'ingénieurs. Revenons au long-métrage, j'ai donc été relativement déçu par cette idylle en partie fictive qui n'a pas totalement existé dans la vie d'Eiffel (il a bien connu une certaine Adrienne Bourgès pendant son adolescence mais rien de plus). Pourquoi romancer quelque chose qui n'a pas existé de cette manière ? Sûrement pour donner de la consistance au scénario et assurer une réussite pour la diffusion à l'international ? J'aurais personnellement préféré que le réalisateur se concentre sur la tour Eiffel en elle-même et sur ses réussites (prouesses ?) technologiques. Même si le couple Romain Duris et Emma Mackey fonctionne très bien. Je rejoins par là le descendant de Gustave (arrière petit-fils) qui s'était exprimé dans la presse pour demander l'insertion d'une mention "histoire romancée" au début du film. Je donnerai donc la note de 2,5 sur 5 pour conclure.

Un film bien décevant et ennuyeux. Je m'attendais à un biopic centré sur la Tour Eiffel et les prouesses technique spour la bâtir mais que nenni. Le film est en fait une banale romance où la Tour Eiffel joue les figurantes. Les décors sont en revanche très bien reconstitués. Mais c'est bien insuffisant pour relever l'intérêt de ce film.

Librement inspiré d’une histoire vraie, Eiffel retrace l'histoire romanesque qui entoure la construction de la célèbre Dame de fer. Si la réalisation est soignée et la reconstitution de l'époque parisienne de 1889 immersive, la romance impossible entre Gustave Eiffel et Adrienne Bourgès est un peu trop envahissante à mon goût, la construction de la tour se retrouve presque reléguée au second plan. Néanmoins, le réalisateur Martin Bourboulon livre une fresque ambitieuse et affirme totalement ses choix en privilégiant un romantisme tragique. Romain Duris, en ingénieur passionné et tourmenté, excelle et ne peut que succomber au charme de la charismatique Emma Mackey. Eiffel est une oeuvre historique où l’intime s’impose face au spectaculaire et la recette fonctionne grâce à l’énergie débordante de ses interprètes.

Un film très réussi qui nous replonge dans le Paris dans les années 1880. On y suit le parcours de Gustave Eiffel qui se lance dans le projet de construction de la célèbre tour qui portera son nom. En parallèle on découvre son histoire d'amour tourmentée pour la jolie Adrienne. Même si une partie de l'histoire est romancée, le film est vraiment très bien fait. La reconstitution du Paris de l'époque est bluffante. Romain Duris campe avec brio Gustave Eiffel et Emma Mackey joue à merveille cette Adrienne qui fait tourner la tête d'Eiffel. Un film grand public qui nous fait découvrir les dessous de ce chantier hors norme et les nombreuses difficultés qui ont émaillé la construction de ce monument symbolique de Paris.
A voir.

Moins technique que le film The Walk : Rêver plus haut, n'en reste pas moins , même si très largement inspiré des faits réels, un très beau film , un peu trop Romancé.
Top démo son Dolby Atmos et Dolby Digital Plus c'est plutôt rare pour un film Français , c'est à saluer , comme la photographie d'ailleurs
Casting en "métal" et un duo Romain Duris/Emma Mackey qui fonctionne très bien, cette dernière étant encore plus sublime que dans la série Sex Education où je l'ai decouvert
Si les films français étaient tous du même acabit j'irai en voir davantage pour peu que les réalisateurs se sortent de leur léthargie de naphtaline
À voir

Que c'est ennuyeux... sombre et tellement ennuyeux que j'ai eu beaucoup de mal à aller jusqu'au bout !!!
Je ne sais pas si c'est le scenario de Caroline Bongrand ou la mise en scène de Martin bouboulon, ou les deux, mais ce n'est vraiment pas bon.
Ça aurait pu.... ça aurait du...
:(