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    Sans un bruit
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Sans un bruit" et de son tournage !

    Un débutant ?

    Sans un bruit est réalisé par John Krasinski, plus connu du grand public pour sa carrière d'acteur notamment dans la série The Office et Away We Go. Il ne s'agit pas pour autant de ses débuts de cinéaste puisqu'il a déjà mis en scène Brief Interviews with Hideous Men et La Famille Hollar, tous les deux inédits dans les salles françaises. Sans un bruit représente toutefois un défi de taille pour lui puisqu'il porte trois casquettes sur ce film : il est à la fois réalisateur, producteur et scénariste.

    Un écho personnel

    On doit la première version du scénario de Sans un bruit au duo Bryan Woods et Scott Beck. Lorsque John Krasinski a découvert le synopsis, sa compagne Emily Blunt venait d'accoucher de leur seconde fille. Il a retrouvé dans sa lecture l'angoisse propre à chaque parent et a décidé de réécrire le script : "J’étais déjà en train de faire face à toutes les angoisses du jeune parent – comment protéger mes filles et être un bon père – quand j’ai reçu ce scénario, si bien que je m’y suis identifié à un niveau très personnel. J’ai senti que sous la surface de l’histoire, il y avait une métaphore intéressante mais terrible sur le rôle d’un parent. J’étais vraiment très à fleur de peau et très nerveux à ce moment-là, et ça a donc été très fort d’imaginer ce que des parents seraient prêts à faire pour protéger leurs enfants, c’est-à-dire faire l’impossible, vivre sans un bruit. Mon imagination s’est totalement affolée. Il y avait tellement d’éléments à explorer à partir de cette idée”.

    Couple star

    John Krasinski et Emily Blunt, mariés à la ville, se donnent pour la première fois la réplique au cinéma. L'actrice est tombée peu à peu amoureuse du scénario lors de sa lecture et a tenu à jouer Evelyn : "C’est étonnant, mais juste avant d’avoir lu le scénario, j’ai suggéré à John le nom d’une amie que je pensais parfaite pour le rôle d’Evelyn. Mais alors que j’avançais dans ma lecture, je me disais ‘bon, en fait, oublie ce que j’ai dit, il faut absolument que je joue ce rôle’". De son côté, son conjoint ne pouvait rêver meilleure partenaire de jeu : "Emily était constamment dans mes pensées, évidemment. Mais je me suis toujours dit que si elle voulait interpréter Evelyn, il fallait que ça se fasse naturellement. Du coup, je ne lui ai jamais proposé de jouer le rôle, même si j’espérais en secret qu’elle y pense d’elle-même".

    L'histoire avant tout

    Il s'agit de la première incursion de John Krasinski dans le genre horrifique. Pour autant, le réalisateur ne s'est pas laissé impressionner. Il était important pour lui que son film repose avant tout sur une histoire solide : "En réalité, mes films préférés, d’horreur ou pas, sont ceux qui nourrissent une métaphore sous-jacente palpable. (...) Sans un bruit  est un film effrayant, mais il est effrayant parce qu’il parle d’une vraie famille. Et j’ai senti que mon expérience personnelle pouvait vraiment apporter quelque chose au film”.

    L'importance des sons

    Lors de la réécriture du scénario, John Krasinski a établi une liste des sons de la vie quotidienne auxquels nous ne faisons plus attention. Il s'est par ailleurs amusé à inventer toute sorte de stratagème visant à étouffer le plus possible les sons. Il avoue : "Je me suis mis à tout écouter, du cliquetis des couverts sur les assiettes jusqu’à la façon dont les chaussures tombent sur le sol lorsqu’on les enlève. C’est même devenu une sorte de jeu à la maison : ma femme [Emily Blunt] et moi, on essayait d’être silencieux et si jamais l’un d’entre nous faisait le moindre bruit, il fallait qu’on se tourne l’un vers l’autre le plus silencieusement possible et lui dise ‘t’es mort’. Finalement, ça a été une très bonne préparation”.

    Des habitués de l'horreur

    Derrière Sans un bruit, on trouve la boîte de production Platinum Dunes, compagnie créée par Michael BayAndrew Form et Brad Fuller. On leur doit les sagas American Nightmare et Ouija ainsi que les remakes de Massacre à la tronçonneuse, AmityvilleVendredi 13 ou encore Les Griffes de la nuit.

    Révélation

    À l'instar du personnage qu'elle interprète, l'actrice Millicent Simmonds, révélée par Le Musée des merveilles, est sourde. Elle s'est immédiatement identifiée à son personnage : "En tant que jeune fille sourde, elle se sent rejetée, pas à sa place ou pas vraiment sûre de la meilleure façon d’aider sa famille. Et elle dépend vraiment de son appareil auditif, dont elle a vraiment besoin pour communiquer. (...) Je passais mon temps à me comparer aux entendants et à me demander pourquoi j’étais née sourde. Je pouvais donc vraiment comprendre les émotions de Regan, et je m’en suis servie pour façonner ce personnage".

    Langue des signes

    Toute la distribution a dû apprendre la langue des signes, en travaillant étroitement sur le plateau avec Douglas Ridloff, leur coach, qui leur a permis de préciser les nuances.

    Les créatures

    Pour mettre au point les créatures, l'équipe a fait appel à une équipe chevronnée, à savoir le chef-décorateur nommé aux Oscars Jeffrey Beecroft, le superviseur des effets visuels oscarisé Scott Farrar, le superviseur des effets spéciaux Mark Hawker, le superviseur de l'animation Rick O’Connor ainsi que les experts en effets visuels d’Industrial Light and Magic. Jeffrey Beecroft raconte : “Quand on a commencé à concevoir les créatures, on s’est d’abord demandé de quel type de monde elles venaient. Ce sont des créatures qui entendent avec tout leur corps, si bien que pour leur apparence physique, je me suis inspiré d’une coquille de nautile. Lorsqu’un bruit un peu fort résonne à l’intérieur de leur corps, ça leur fait tellement mal qu’elles sont prêtes à détruire tout ce qui émet du bruit. Mais leur organisme est aussi extrêmement résistant, si bien qu’elles semblent invulnérables”.

    La ferme

    L'équipe du film s'est installée à Pawling, dans l’État de New York, une petite ville bucolique du comté de Duchess d’à peine plus de 8 000 habitants. L'élaboration de la ferme a exigé d’importants préparatifs : l’équipe du chef-décorateur Jeffrey Beecroft a érigé des granges, planté 9 hectares de maïs, conçu ce qui allait devenir le potager de la famille Abbott, construit des routes, et même un silo à grain de 20 mètres de haut, plusieurs mois avant le début du tournage.

    Beecroft s'est nourri des classiques de John Ford, des photographies des régions rurales américaines à l’époque de la Grande Dépression commandées par la Work Projects Administration, ainsi que des clichés de l’Amérique profonde des années 50 saisis par des photographes témoins de leur époque tels que Robert Frank. Dorothea Lange, auteur de photographies légendaires de fermiers exilés au temps de la Grande Dépression, a également beaucoup influencé l’esthétique du film.

    Minimalisme

    Le scénario original de Bryan Woods et Scott Beck ne contenait qu'une seule ligne de dialogue.

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