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    Benedetta
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    Bdfoucher
    Bdfoucher

    45 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    Difficile de trancher. Je ne me suis pas ennuyé… le film n’est pas mauvais mais il n’est pas bon non plus. En fait, il ne choisit pas son angle. Vieille querelle quand on porte l’histoire en costume à l’écran: les liaisons dangereuses vues par Stephen Frears (1988) ou par Milos Forman (1989)? Lire Montaigne dans le texte ou sous une forme modernisée ? Parler du corps au 17 ieme est une gageure, sur fond de peste, pandémie courante alors, qui pousse à la dévotion, renforce l’église très puissante … et suscite le mysticisme, les délires en tout genre, vrai ou faux, simulés ou non dans un monde où la peur domine … Paul Verhoeven est un authentique réalisateur dont la force des obsessions est sa marque de fabrique -sexe, violence et religion- et on pouvait s’attendre à mieux, à ce que les moyens qu’il déploie pour mettre en scène l’histoire de Benedetta dans son jus s’accorde finement à sa grille de perception … Dans ce schéma, Charlotte Rampling est extraordinaire et crédible. C’est le meilleur rôle. Le couple Benedetta (Virginie Efira) et Bartolomea (Daphné Patakia) est emporté par une passion saphique, trop envahissante, au point d’affaiblir l’ensemble. On ne peut pas traiter un sujet comme celui-ci à la manière de Basic Instinct. L’influence de l’Amérique, patrie d’adoption de l’auteur, avec ses codes d’aujourd’hui, n’a pas que du bon.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 801 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2021
    Benedetta est l'un des films que j'attendais le plus, on en parlait depuis 2017 si je ne m'abuse. Ben ouais un film de Paul Verhoeven dont j'avais adoré le film précédent, avec des bonnes sœurs lesbiennes dans un couvent, je devais être au paradis !

    Et... à l'arrivée j'ai l'impression que ça aurait pu durer une heure de plus pour développer les personnages, les intrigues politiques (et les scènes de sexe bien évidemment...) En gros je suis resté sur ma faim.

    En fait ce que j'ai vraiment adoré dans le film c'est que tout est ambigüe, rien n'est clair, tout est sujet à interprétation. C'est clairement la force du film, réussir à faire passer des choses parfois totalement ridicule comme les visions christiques de Benedetta, comme totalement ambigüe. C'est du lard ou du cochon ? Et même la personnalité de Benedetta reste trouble du début à la fin, on ne sait pas bien qui est elle, si elle est sérieuse ou si elle manipule son monde. Il y a des indices qui vont dans les deux sens. Ce qui fait qu'on ressort du film simplement perdu. Qu'est-ce-qu'on a vu ? L'histoire d'une folle ? d'une sainte ? d'une diablesse ? d'une manipulatrice ?

    Disons que je m'attendais à une fin enchaînant les coups de théâtre un peu comme Mademoiselle de Park Chan-wook. La véritable surprise c'est qu'en fait, pas du tout... Laissant encore plus un goût d'inachevé. Paul Verhoeven joue avec nos attentes (et nos nerfs).

    Je pense que toute cette ambigüité et le mélange des tons durant tout le film, va faire que le film ne pas du tout être perçu de la même manière par tout le monde. Personnellement j'ai pris le tout avec assez de légèreté (plus encore que pour Elle qui m'avait déjà beaucoup fait rire), voir Benedetta lâcher un petit : « Jésus ne m'a rien dit à propos de vous » sans trop qu'on sache comment le prendre, ça m'a bien fait rire pendant trente secondes. Et de façon générale, tout le film semble emprunt d'un humour assez particulier (le côté totalement kitch des visions allant dans ce sens).

    On voit le côté ridicule du mariage avec Jésus (qui a des vrais harems d'épouses dévouées) et comme on pouvait s'en douter avec Verhoeven, il joue avec le désir sexuelle des bonnes sœurs avec le Christ. Je ne dirais pas que le film est original sur ce dernier aspect, mais difficile de ne pas sourire lors des fantasmes de l'héroïne.

    Mais à côté de ça on a des moments plus dramatiques, plus intenses où le premier degré ne fait aucun doute, ce qui permet de toujours rester investi dans cette histoire et ses personnages. Je pense notamment au personnage de l'excellente Louise Chevillotte. De manière générale les acteurs sont tous très bons, même si je pense que chacun des personnages aurait mérité plus de temps à l'écran pour développer leurs intrigues et leur personnalité. Tout va beaucoup trop vite, que ça soit le procès, les expérimentations sexuelles, le temps passé au couvent... Alors les éléments sont là, l'histoire se tient, mais rien n'a vraiment le temps d'être approfondi. Et si rien n'est approfondi, ça rend le film plus superficiel qu'il n'aurait pu/du l'être.

    Après je n'ai clairement pas boudé mon plaisir, mais j'en veux plus !!!
    amour13
    amour13

    26 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2021
    Comme à son habitude, Paul Verhoeven joue sur différents registres en se permettant même de nous fait découvrir une histoire passionnante et ambiguë dont on ressort sans pouvoir réellement savoir si le personnage principal est une femme sincère, la porte-parole de Dieu, un être possédé par le Diable ou une arriviste manipulatrice comme il l’avait fait avec Sharon Stone avec Basic instinct ou avec Isabelle Huppert dans Elle. Paul Verhoeven utilise une actrice secondaire de son précédent film (Virginie Efira qui interprétait déjà une femme extrêmement croyante dans Elle) pour la mettre au premier plan et il a eu une fois de plus raison. À plus de 80 ans, le réalisateur n’a rien perdu de son aspect provocateur et de son regard singulier. Benedetta est donc à nouveau un chef-d’œuvre provocateur de par son sujet (l’association du lesbianisme et de la religion ne pouvait qu’être électrique dans les mains du réalisateur. Un film qui va une nouvelle fois diviser ses spectateurs mais qui devrait plaire à tous les fans de Paul Verhoeven comme moi. Peut être une palme d'or pour le réalisateur et l'actrice et pourquoi un oscar, nous verrons mais en attendant allez le voir et constater peut être la même chose que moi et d'autres spectateurs.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    Depuis le début de sa carrière, Paul Verhoeven possède un certain attrait pour la religion chrétienne (il a tout de même écrit un livre sur le Jésus historique). À plus de 80 ans, il traite donc de front une histoire se situant dans le milieu religieux en narrant le scandale autour de Benedetta Carlini. Il faut dire que cette affaire avait tout plaire au réalisateur néerlandais : aspect historique, sexe, violence, religion… Le cinéaste est donc totalement à son aise avec ce récit et risque une fois de plus de choquer une bonne partie du public spoiler: (les fantasmes de Benedetta représentent Jésus comme quelqu’un de violent ou la séquence où le cinéaste pousse à fond une célèbre séquence du Quatrième Homme…)
    . Comme à son habitude, il joue sur différents registres en se permettant même quelques brefs passages humoristiques. Verhoeven nous fait découvrir une histoire passionnante et ambiguë dont on ressort sans pouvoir réellement savoir si le personnage principal est une femme sincère, la porte-parole de Dieu, un être possédé par le Diable ou une arriviste manipulatrice. Comme il l’avait fait avec Sharon Stone avec Basic instinct suite à Total recall : Voyage au centre de la mémoire, Verhoeven utilise une actrice secondaire de son précédent film (Virginie Efira qui interprétait déjà une femme extrêmement croyante dans Elle) pour la mettre au premier plan et il a eu une fois de plus raison tellement l’ancienne présentatrice de La Nouvelle Star est éblouissante dans son rôle de nonne très controversée. À plus de 80 ans, le réalisateur n’a rien perdu de son aspect provocateur et de son regard singulier. Benedetta est donc à nouveau un chef-d’œuvre provocateur de par son sujet (l’association du lesbianisme et de la religion ne pouvait qu’être électrique dans les mains du réalisateur de Spetters qui n’hésite pas à amener de nombreux détails crûs) qui est totalement dans la droite ligne de la carrière de son cinéaste. Un film qui va une nouvelle fois diviser ses spectateurs mais qui devrait plaire à tous les fans de Verhoeven.
    Imparfaite99
    Imparfaite99

    45 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2021
    J'y suis allée en sachant que P. Verhoeven a son univers (on adhère ou pas).
    J'ai pris une grande claque ! C'est une œuvre, dans laquelle l'histoire, tirée d'une histoire vraie, nous emporte du début à la fin!
    La lumière est sublime.
    Le jeu des acteurs est magistral. Et je suis restée scotchée par l'interprétation grandiose de Virginie Efira.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2021
    Lors de sa diffusion au festival de Cannes, "Benedetta" en a outragé plus d'un et a fait couler beaucoup l'encre. Attendu depuis deux ans et présenté comme étant l'un des films choc qui a secoué la Croisette, le film est l'adaptation d'un roman qui retrace le parcours d'une religieuse catholique dans un couvent italien du XVIIe siècle. Semblant être à l'origine de nombreux miracles, la présence de Soeur Benedetta suscite curiosité et admiration auprès de ses soeurs, mais ses visions prophétiques, ses possessions ainsi que sa fervente conviction d'être l'épouse de Dieu vont petit à petit bouleverser la sérénité du couvent. Et c'est sans compter l'éveil sexuel libéré qu'elle explore avec l'une de ses semblables... À 83 ans, Paul Verhoeven n'a plus grand chose à prouver ni à perdre. Sa mise en scène, empreinte d'humour scabreux, de scènes de fesses bien débridées et de violences crues ne se pare d'aucun filtre et fait le choix de tout montrer, de tout tenter. Et c'est là son point fort car sous ses airs scandaleux, "Benedetta" sème le doute et interroge la foi et la religion via un personnage à double tranchant, très ambigu. Est-elle l'Élue ou bien une menteuse manipulatrice de masses ? Sans cesse, le réalisateur introduit le divin dans un cadre austère et monotone. Deux vérités s'entrechoquent constamment, nous faisant comprendre que certains faits peuvent être interprétés à travers deux perspectives différentes. J'ai personnellement été fasciné par cette vague de doute qui plane au-dessus de cette sphère si réglementée et conservatrice de l'Église. Ce monde si mystérieux et invisible est démantelé de l'intérieur par ce cataclysme organique qu'est Benedetta. Pour moi, le sexe, qui a tant dérangé certains spectateurs, est ici un moyen d'émancipation, un outil dévastateur de pouvoir social et rappelle que l'homme (ici, la femme) est fait de désir, de chair, d'un instinct animal. Sans le vouloir peut-être, Verhoeven insuffle du féminisme là où on ne l'attend pas. Et puis, le scénario n'y va pas de main morte pour ériger la puissance trouble de Benedetta ! Alors que les premières scènes s'enchainent de façon trop évidentes, sans véritable profondeur, le développement est remué par un nombre de rebondissements qui promettent un thriller atypique mais étrangement captivant. La déconstruction et la satire de la religion passent par le ridicule, l'outrancier, le fantastique, la perversité, le kitsch mais aussi par le corps qui devient vecteur de passion et de jouissance ! "Benedetta" ne donne pas de réponses sérieuses et c'est là le charme bizarre de ce film qui joue à déranger tout en faisant du beau cinéma haletant. Les acteurs m'ont saisi, bluffé dans leur dévouement à cette douce folie. Tout le monde ne jure que par Virginie Efira dans ce rôle qui pèse dans le game, c'est vrai, mais je retiens surtout Charlotte Rampling, Daphné Patakia, Lambert Wilson (qui m'a surpris !) ou encore la jeune révélation Louise Chevillotte que j'ai trouvé dingue ! C'est non sans émotions que je me suis allé face à cette ribambelle de fantaisies et en cela, ce film a su m'emporter dans sa déviance, son côté sale, grand-guignolesque et malicieux. Et avec cette épidémie de Peste en toile de fond, qui gagne du terrain et divise la société, le parallèle est plus que pertinent...
    Michel C.
    Michel C.

    233 abonnés 1 371 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2021
    Paul Verhoeven possède un sérieux background !! Si on se remémore Turkish Delices, Robocop, Total Recall, ou Basic Instinct, on voit tout de suite l'étendue de son œuvre ! Et à mon avis, il en ajoute une nouvelle pierre avec cette plongée historique au 17ème en Italie, période où la "peste" sévissait méchamment. Disons le tout de suite, un film historique, non pas hystérique quoique.., religieux ou anti-religieux selon, mais sulfureux assurément.... Virginie Efira se livre corps et âme (..) dans ce rôle limite mystique. Chacun pourra se faire son opinion : avons nous affaire à la plus grande mytho de l’époque ou s'agit il bien de réels miracles (?) Les scènes sont extrêmement bien filmées, avec une qualité d'image superbe, y compris celles sujettes à caution. L'approche "inquisition" ne manquera pas de choquer - peut être - certains, mais l'ensemble est réaliste et l'ambiance générale se prête ( non pas de faute, je n'ai pas oublié de "r") au contexte historique. Par contre, on ne saura jamais si la statuette avait vraiment trouvé son utilité secondaire chargée d'agrément, ou reste du domaine de la fantasmagorie..... Si le sang, l'obscurité, la religion, le sexe ne vous rebutent pas, vous pourriez adorer, ce climat tendu au cordeau, ces ambiances surnaturelles, ces beautés sidérales, et, bien entendu, les interprétations de Charlotte Rampling ou Lambert Wilson !!**
    Flo rian
    Flo rian

    5 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 juillet 2021
    Les acteurs sont médiocres et caricaturaux , un film qui n'a que pour seul but de critiquer les cathos , pas étonnant que ce soit le chouchou de la presse ... À la moitié du film quelques personnes ce sont barrées , j'aurais mieux fait de les suivre au lieu de m'infliger cette immondice .
    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2021
    Le sulfureux cinéaste néerlandais Paul Verhoeven signe une nouvelle fois une oeuvre qui va faire polémique. L'histoire de Benedetta (Virginie Efira) est adaptée d'un livre découvert par le réalisateur : "Soeur Benedetta, entre sainte et lesbienne". Cette histoire vraie se déroulant en Italie mêle donc foi et désir sexuel ; tout était en place pour faire un grand film. Hélas, je n'ai pas du tout eu cette impression devant certaines scènes flirtant avec le ridicule. Virginie Efira ne démérite pas, s'impliquant grandement dans son rôle, mais se faisant presque voler la vedette par Daphne Patakia incarnant sa maitresse. Néanmoins, l'ensemble regorge d'idées plus ou moins bien exploitées mais Verhoeven instaure un climat malsain avec des scènes de sexe crues et un côté blasphématoire assumé avec la statuette de la Vierge Marie servant de godemichet par exemple. Déstabilisant!
    Jole
    Jole

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 juillet 2021
    Comment peut il y avoir un tel décalage entre les avis des critiques et ceux des spectateurs. ce film est un navet qui a du coûter fort cher. C'est Guignol au temps de la peste. Tout est trop ! provocation gratuite, sur jeu. Franchement, malgré ma bienveillance pour Virginie Efira, je n'ai pas réussi à croire à son personnage, en bref, la foi ne m'a pas habité mais l'ennui si.
    AMCHI
    AMCHI

    5 028 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2021
    L'arrivée d'un nouveau Verhoeven en salles c'est un peu comme le retour du Messie sur Terre, il fait depuis longtemps partie de mes cinéastes préférés et Benedetta est plus réussi que son précédent film français. Déjà c'est agréable de voir une production hexagonale historique, notre passé est riche et malheureusement peu exploité au cinéma...oui je suis au courant que l'histoire de Benedetta se déroule en Italie.
    C'est dommage que ce film n'échappe pas à un côté un peu kitch par moment, les apparitions du Christ ne sont pas d'une grande réussite, on sent par moment qu'un budget plus important aurait été nécessaire mais ne boudons pas notre plaisir, cette histoire est suffisamment riche pour se laisser emporter par ce film, que l'on peut qualifier de beau.
    La scène ouvrant le film manque peut-être de force, elle n'a pas autant d'impact voulu mais elle sert bien le ton film et installe un climat sec qui nous heurte, dès que l'on voit la statuette de Marie de la jeune Benedetta on devine de quelle manière elle servira dans le futur.
    Je ne peux pas dire que je sois totalement fasciné par ce film, s'il est clair que le vieux Paulo a encore de quoi nous faire apprécier l'un de ses films, son film a aussi un côté sulfureux qui aurait plus marché dans les années 70 ou 80 qu'à notre époque. Même les scènes de fesses ont du mal à nous choquer, en fait le plus intéressant c'est de se demander si cette nonne était une manipulatrice de première ordre ou une femme vraiment sincère, le final nous laisse dans le doute, ce qui est d'ailleurs très bien.
    Les acteurs sont bons, Virginie Efira séduisante trouve surement son meilleur rôle dans une filmographie qui jusqu'à présent qui ne m'avait jamais vraiment attiré.
    Le reste de la distribution sert bien le film, que ce soit Charlotte Rampling ou Lambert Wilson dans la peau d'un nonce méprisant mais charismatique.
    Paul Verhoeven revient en force sans toutefois atteindre le niveau de certains de ses autres films, il nous offre mêmes des passages scabreux et pétaradants. Un bon film que je suis content d'avoir pu le voir en salles.
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    Verhoeven frappe très fort avec Benedetta, un grand film malade, une œuvre somme où l'on retrouve toutes les obsessions du cinéaste qui traite, pour la première fois, directement de la question de la foi et de la religion. Face à un sujet difficile, le cinéaste fait preuve d'une grande audace passant du kitsch flamboyant au grotesque en passant par l'érotisme soft type cinéma bis tout en se montrant, par moment, étonnamment glaçant. Il y a du tragique derrière l'ironie, et le portrait de cette femme mystifiée est toujours d'une grande ambiguïté. Fascinante même lorsqu'elle sombre volontairement dans le too much, Virginie Efira se montre toujours étonnante face à un excellent casting de seconds rôles. Par ses ruptures de tons et son approche théorique sans jamais être plombante de la religion, Verhoeven livre une œuvre virtuose et folle qui déjoue les codes du cinéma historique pour offrir une sorte de négation des biopics hagiographiques. Bref du cinéma cinglant, critique et sulfureux. Génial !
    Franck Marthaz
    Franck Marthaz

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juillet 2021
    Quel navet ! Fuyez ! Pas mieux qu'un Nanar de TF1 ! Jeu des acteurs nul, reconstitution historique catastrophique (chiffres arabes au XVe siècle ! Des dialogues dans un vocabulaire totalement anachronique ! Des nones maquillées, bien coiffées et épilées !)Des scènes de sexe inutiles et voyeuristes. Une vision de l'amour lesbien stéréotypée et un anticléricalisme puéril. Envie de partir dès les premières scènes tellement c'est mal joué et ridicule. Ne vous infligez pas deux heures de cette nullité. On est bien loin du chef d'oeuvre de Jean Jacques Annaud (Le Nom de la Rose). Quelle déception !
    Estonius
    Estonius

    2 463 abonnés 5 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    Du grand Verhoeven, les calotins en ont avalé leur chapelet refusant de voir la richesse thématique du film. Certes Verhoeven ne s'inflige aucune auto-censure, il est question de rapports lesbiens, il les montre et sans cache sexe, il fallait bien le faire puisque cet acte constitue le chef d'accusation de la condamnation de Benedetta. Et ces scènes sont magnifiques ! Mais le film montre aussi l'hypocrisie et la cruauté butée de l'église de cette époque, Le thème n'est pas nouveau au cinéma mais cette variation avec Lambert Wilson est particulièrement bien mise en scène. Mais en fait le thème principal ce sont les "visions" de Benedetta… L'explication mystique ne pouvant satisfaire un esprit rationaliste reste soit la schizophrénie, soit la mystification (les deux ne sont d'ailleurs pas incompatibles, mais Verhoeven ne tranche pas, il montre. Un autre aspect est plus politique, un couvent renfermant une "sainte" peut être une aubaine financière… Le film est bien rythmé, sans temps morts, certaines scènes sont magnifiques notamment celle du bucher et on même droit à peu de gore avec le Jésus coupeur de têtes. Virginie Efira crève l'écran de sa beauté et son talent, Daphné Patakia lui donne une réplique efficace. Lambert Wilson et Charlotte Rampling confirment leur grand professionnalisme. Que du bonheur !
    Casimirismylegend
    Casimirismylegend

    43 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2021
    Pas mal, mais pas un choc non plus, même au niveau érotique. Ce film réussit surtout à faire parler de lui et de la France. Virginie Efira est bonne actrice. J’aurais aimé plus d’empathie ou de fascination pour ce personnage. On ne se sent pas directement concerné par cette nonne étrange. Soyons honnête: Il manque quelque chose pour faire un chef d’œuvre. ce n’est ni le Nom de la rose, pour le moyen-age, ni La vie d’Adèle, pour la passion lesbienne. Vu au cinéma - après Covid oblige! - j’aurais dû attendre le stream…
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