Avis sur Mandy

Avant de voir "Mandy", il faut savoir qui est son réalisateur. Panos Cosmatos qui signe ici son deuxième film, est le fils de George Pan Cosmatos, décédé en 2005, un petit maître de la série B des années 70 et 80, dont le film le plus célèbre a été "Rambo 2". Mais à qui on doit aussi un James Bond, "Le pont de Cassandra" ou "Tombstone". Les plus geeks des années 80 retiendront eux surtout "Cobra" avec Sylvester Stallone ou "Leviathan" un remake d'Alien sous l'eau tout à fait honnête.
"Mandy" est très clairement un hommage au cinéma de genre des années 80 et Panos se fait bien plaisir en se lâchant complètement quitte à faire dans le too much ! L'histoire comme tout bon film de série B qui se respecte, ne fait pas dans le subtil. D'ailleurs elle est assez bien résumé dans la bande annonce : La femme de Red Miller se fait assassiner par des méchants, il va se venger ! Dites donc, ce serait pas le même scénario que le "Rambo" de papa ? Bon d'accord, Rambo n'avait pas de femme...
Bon l'histoire résumé. Passons au casting. Nicolas Cage donc, dans le rôle de Rambo... pardon... de Red Miller, un bûcheron américain qu'il faut pas faire chier ! Et tout ça se passe bien entendu dans les années 80. Alors qui dit film hommage, dit scènes cultes. Je ne spoilerai pas le film, mais disons que vous ne serais pas déçu en termes de clins d'oeils aux clichés du genre et cela non sans humour. Une auto-parodie du genre dont Nicolas Cage sait très bien jouer. Lorsque la mise en scène atteint l'indigeste à force de musique vibrante sur un plan au ralenti, ou de gore à coup de jets d'hémoglobines, arrive toujours un bon gag pour déplomber le film et repartir de plus belle.
Mais attention, parodie ne veut pas dire pastiche, car si l'esprit B est bien là, sa forme elle, est bien dans le 21ème siècle. Des décors très réussit et une direction de la photo fabuleuse ! Quand à la mise en scène... attendez-vous à de l'inattendu !

Entre onirisme et violence brute, un film horrifique fourre tout, mâtiné de vengeance et de croyance diabolique. Appuyé par un casting singulier, une profusion de flashs métalliques et de couleurs (dont le rouge dominant), une léthargie ambiante, il est bien difficile d'entrer dans ce qui paraît être un essai expérimental. D'ailleurs, cela se transforme rapidement en galère pour le spectateur, entre gène, dégoût et incompréhension d'un récit absurde, abstrait, parfois même de mauvais goût! Une déroute totale!

L'ennuie avant la délivrance, une petite et tardive délivrance... "Mandy" est un revenge movie très basique et superficiel malgré un univers intéressant et riche qui n'est jamais exploité. On est très rapidement plongé dans un univers unique et envoûtant, une sorte de cauchemar qui va s'avérer bien réel pour Red. Le film est coupé en deux parties : la première sur l'avant-drame qui est laborieuse, poussive et inintéressante et la seconde sur la vengeance qui est très classique. Les films de ce genre ne sont jamais profonds, ce sont avant tout des divertissements qui doivent être jouissifs ce qui n'est pas le cas ici. La mise en place est vraiment trop longue et le réalisateur ne s'attarde réellement jamais sur le couple. Les méchants sont grotesques tandis que leurs motivations sont inexistantes. Tandis que le couple est juste un couple parmi tant d'autres. Mandy se fait brûler vive. Et alors ? C'est ce qui manque, il n'y a pas ce supplément d'âme qui ferait que l'on a envie d'assister à cette vengeance. Pour ce qui est des scènes d'action, c'est ultra basique. Trois ou quatre pauvres affrontements qui sont rapidement expédiés. Oui, c'est gore et bien violent, mais ce n'est pas divertissant pour autant. Il y a de superbes plans, de belles couleurs et un univers qui, je le répète, semble riche, mais aussi final, tout cela semble n'être que du vent. C'est un film sans âme qui ne dégage rien, peut-être pour coller au personnage qui sait. Nicolas Cage qui est en roue libre totale et qui ne pense qu'à se venger et rien d'autre. C'est ce à quoi je m'attendais donc je ne suis pas déçu par contre j'espérais accrocher davantage à l'univers, à l'atmosphère et ce que dégage le film en général. Au final, ce "Mandy" est une série Z qui tente des choses, mais qui ne convainc pas.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Panos Cosmatos est un réalisateur peu prolifique ! Le fils de l'inégal faiseur de divertissement George P. Cosmatos s'était jusque là illustré uniquement avec "Beyond the Black Rainbow", film de SF hypnotique et atypique sorti (très) discrètement en 2010. Il remet le couvert en 2018 avec "Mandy", revenge movie à l'intrigue assez simple : en 1983, un couple qui vit au fond des bois se voit attaqué par une secte, et le mari va se lancer dans une vengeance sanglante. Mais cette simplicité tranche avec l'approche toujours aussi barrée et singulière de Panos Cosmatos ! Car le réalisateur nous sert là encore une œuvre à la lenteur maîtrisée, à la forme très soignée (superbe photographie jouant avec des effets 80's et des fond rougeâtres, BO électronique enivrante, montage sonore très travaillé) et dont l'ambiance psychédélique permet d'aboutir à des scènes marquantes. On notera aussi de très bonnes idées dans certains visuels de personnages, jusque dans la part de mystère gardée sur certains aspects. Côté acteurs, on apprécie de voir Nicolas Cage dans le rôle d'un Américain moyen qui pète les plombs de manière outrancière. Face à lui, une Andrea Riseborough méconnaissable, et l'on remarque le charismatique Bill Duke le temps d'une petit scène. Enfin, le film propose certains symbolisme (argent, religion, sexe...) qui donnent également du corps à l'ensemble. "Mandy" vaut donc allègrement le coup d’œil pour les amateurs de cinéma visuel et étrange, mais risque fort de décontenancer les autres... D'autant plus que la violence du film étant très prononcée, il n'est pas à mettre entre toutes les mains !

Envoutant. C'est le seul mot qui me vient à l'esprit pour décrire ce film. J'ai pris une claque... une très grosse claque. Mandy est sublime. Rarement la violence n'aura été aussi bien retranscrite. Tout en étant bien déjanté, ce film reste subtil dans sa mise en scène, c'est paradoxal mais c'est pourtant ce que l'on peut ressentir. Les plans sont d'une beauté époustouflante. C'est très stylisé, le film a une réelle identité visuelle. Pareil pour la bande son, elle est profonde et oppressante par moment, elle installe une ambiance très malsaine mais d'un autre côté complètement envoûtante. Pour ce qui est de l'action, globalement le film est lent surtout pour la première partie mais lors de la seconde partie c'est un déferlement de violence. C'est cru, c'est gore tout en restant beau visuellement.
On retrouve un Nicolas Cage qui vit son rôle comme possédé. Rarement on l'aura vu dans un tel état. Il était juste bluffant ! C'est son meilleur rôle depuis des années. Le reste du casting s'en sort tout aussi bien avec des personnages complètement cinglés qui ne sont pas sans rappelé les psychopathes de The Devil's Rejects.
Mandy est un film complètement unique, il est beau, violent, fou voir complètement barré, c'est une expérience cinématographique exceptionnelle qui restera gravée dans ma mémoire. Un indispensable. 5/5

Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs puis aux Utopiales de Nantes, « Mandy » raconte comment Nicolas Cage, bucheron fou amoureux, va se transformer en vengeur métalleux après qu’une secte aie kidnappé sa femme. Panos Cosmatos prend son temps et fait bouillir le spectateur qui attend désespérément qu’il se passe quelque chose. Car l’histoire de « Mandy » se résume à ce qu’on vient d’écrire. Le cinéaste a surtout voulu nous bercer d’illusion avec des images psychédéliques et contemplatives. C’est certain, il y a pleins d’effets sur fond rouge. Mais à force de nous imposer cette boucherie visuelle, le cinéaste nous perd dans un esthétisme sans fond, ni conviction. Entre objet de fétichisme et série Z, « Mandy » est un craquage complet pour qui ne le regardera pas sous LSD.
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L'archétype même du trip expérimental clivant que ce long-métrage complètement halluciné qui se ressent plus qu'il ne se réfléchit. Un ensemble difficile d'accès, très étrange, excessivement lent mais néanmoins magnétique par sa violence photographiée de façon très graphique qui fait beaucoup penser au style de Nicolas Winding Refn à mi-chemin entre "Drive" et "The neon demon". Pour sa seconde réalisation, le réalisateur canadien Panos Cosmatos, fils de George Cosmatos qui avait entre autre signé "Rambo II, la mission" ou encore "Tombstone" avec Kurt Russell et Val Kilmer, livre un long-métrage dont l'intrigue repose intégralement sur une quête vengeresse, brutale, directe, sans élaboration scénaristique ni psychologie superflue et par delà un hommage appuyé au cinéma des années 80. Une absence quasi totale d'écriture mais une mise en scène assez impressionnante quoique démodée et surtout une prestation remarquable de Nicolas Cage surtout à la vue de sa carrière qui décline inexorablement vers des productions de plus en plus infâmes. Clairement un OVNI mais s'agit-il là d'un éclair de génie ou d'une vague supercherie ?

Mandy est une série B passionnante. Les inspirations sont nombreuses, NWR et Carpenter en tête. Visuellement superbe, porté par une Cage habité, le long métrage permet une descente aux enfer qui se la pète un peu mais qui met en avant des concepts religieux et métaphysiques intéressants. C’est lent, beau, violent, intriguant, gore et inquiétant.

https://www.justfocus.fr/cinema/critique-de-mandy-lovni-hallucine-avec-nicolas-cage-est-disponible-sur-netflix.html

Personnellement, je pense qu'on a affaire à une oeuvre d'art.
Pleins de mystère dans ce film captivant aux couleurs et lumière enivrante.
Il y aura un peu de spoil donc attention :

spoiler: Je pense qu'il est question d'une bataille contre les dieux et les chevaliers de l'apocalypse(les motards). Au début du film Red demande à Mandy quelle planète elle prefere, celle-ci répond Jupiter(Zeus) car c'est la planète la plus puissante, elle lui demande en retour et celui-ci répond Saturne, puis rectifi en disant Galactus car celui-ci peut manger les planètes, dans la mythologie grecque Saturne(chronos) mange ces enfants, les autres planètes. On pourrait penser que Mandy serait Janus dans la mythologie grec, Janus et Saturne s’entendaient merveilleusement bien et vécurent ensemble pendant l'âge d'or en paix et en harmony, Janus est représenté avec un double visage ( les yeux de Mandy sont different). Janus est le dieu des clés, des portes, du passé, du futur, des choix, de la croisée des chemins, des débuts et des fins. Ses portes étaient connues pour être fermées en temps de paix, et ouvertes en temps de guerre. Après qu'elle est été capturé, au moment où Jeremiah se montre à elle, il lui demande qu'est-ce qu'elle voi, elle lui réponde "la faucheuse". La faucheuse est bien évidemment Red qui elle le sait va les dégommer.

Voilà ma toute petite analyse sur ce film qui est à mon sens rempli de mystère à décortiquer ici et là.
Un chef-d'oeuvre à mes yeux.

comment peut on faire une telle horreur en 2018?L'image est dégoûtante, les plans étroits sont sensés masquer les moyens faméliques de ce film qu'on devine tourné dans un pauvre entrepôt baigné de lumières rouges.....On se croirait dans les pseudos films d horreur italiens des années 70 avec profusion de sang à tout va et images pourpres en permanence,c'est limite indécent de prendre les spectateurs pour des neuneus.Et que dire de ce pauvre Nicolas Cage?La scène après le massacre ou il pique sa crise est, comment dire, un summum d amateurisme, une horreur cinématographique. quand je pense que certains le qualifient de chef d œuvre, ont ils vu dans un registre similaire l excellent "les envoutés" voire même le moyen :wicker man" avec ce même nicolas qui passerait presque pour un sommet du film de genre à côté. Cette horreur est à fuir.

Un OVNI et une vraie proposition de cinéma de genre. Tordu, trippant, bluffant, le réalisateur convoque Lynch, Carpenter, Craven etc et livre un slasher sous LSD racé 80's. La bande son est fantastique (avec ses nappes de synthé), les images sont d'une beauté folle et Nicolas Cage est habité comme jamais, une pure dinguerie onirique et violente, et un réalisateur à suivre.

"NUL" est le mot qui convient le mieux à ce film ! Outre l'ennui profond qu'il confère, il est également malsain et surtout totalement dénué d'intérêt. Une histoire abracadabrantesque et très mal retransmise à l'écran ainsi que des personnages non mieux lotis. Bref, on se demande pourquoi ils ont eu l'idée de pondre un tel NAVET et surtout pourquoi Cage est venu se perdre là-dedans... a-t-il autant besoin d'argent pour jouer dans un si mauvais film... Telle restera la question !...
Allociné cette EST mon avis sur le film !

Le pire Nicolas Cage...Il y a joué que pour l'argent ce n'est pas possible....le nanard sans budget style année 70...Script 0,action 0...

d'une abyssale nulité,morbide!j spoiler: e trouve que Nicolas Cage régresse de plus en plus
!juste cauchemardesque sans intéret!!Histoire sans queu ni tete,un trip psychédélique morbide,dialogue,ambiance glauque du début à la fin!Comment dire,juste un film lourd,sans intéret,un film pour un filml!!dès le début on ne comprend rien du pourquoi,du comment,aucun fil conducteur!!

Démentiel. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit pour qualifier ce film. Du début à la fin, c'est à la fois glauque et complètement surréaliste. Sur les 2 heures de film, il m'a bien fallu une heure pour comprendre où le réalisateur voulait en venir. Alors, esthétiquement, c'est beau, c'est même sublime, les images sont absolument époustouflantes et avec la musique en fond, ça donne une de ces ambiances : on se croirait dans un mélange entre du David Lynch et du Nicolas Winding Refn.
Par contre, malgré toutes ses qualités esthétiques, j'ai quand même trouvé le film un peu long, et surtout ennuyeux par moments (on regarde sans vraiment comprendre ce qu'on voit à l'écran, tout à coup on comprend, on a un sursaut, on se dit "merde! qu'est-ce qui vient de se passer juste avant ?", et puis finalement on se remet sur les rails, mais non sans mal).
Bref, une curiosité. Un film qui raconte une histoire déjà maintes fois vue ailleurs, mais qui la raconte d'une façon encore inédite.